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Provenance : Royaume-Uni | Éditeur : Disney | Date de sortie : 22 avril 2019
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35, 2.40 et 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (parisien) Dolby Digital Plus 7.1
Sous-titres
Anglais
Français
Artistique : 7.5 | Vidéo : 8 | Audio : 9
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel HDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000
Sommaire
Captain America: First Avenger, Born in the USA
Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull…
Avec ce Captain America: The First Avenger, le bon faiseur Joe Johnston formé à l’école de Spielberg / Lucas nous propose un blockbuster estival très efficace emballé tel un serial à l’ancienne. Le scénario mélange les genres (action, aventure, guerre) avec un timing proche de la perfection et s’applique à narrer avec beaucoup de second degré les origines du mythe Captain America tout en présentant une pertinente relecture historico-politique des années 40, les répliques font très souvent mouches, les personnages parfaitement interprétés (Chris Evans, Tommy Lee Jones, Hugo Weaving) sont développés, attachants et charismatiques (le héros Steve Rogers et le vrai méchant Red Skull sont mémorables), les décors et costumes sont délicieusement rétros, les véhicules ont un étonnant design rétro-futuriste, les scènes d’action à défaut d’être nombreuses sont aussi rythmées que lisibles, et la bande originale d’Alan Silvestri est d’excellente facture. Au final, un très bon film d’aventure à l’ancienne qui n’est rien de moins que la meilleure adaptation super-héroïque de la Phase 1 de l’univers cinématographique Marvel.
Limitée par la douceur volontaire du piqué et le ton sépia de la photographie, cette présentation UHD offre néanmoins une nette amélioration par rapport au transfert HD. Les plans jouissent d’une plus grande netteté, la définition est plus stable, les détails sont plus raffinés (les visages, les vêtements), la profondeur de champ s’étend davantage, la majestueuse palette colorimétrique enracinée dans les années 40 est plus riche (notamment les rouges et les bleus), les contrastes sont renforcés (les laboratoires peu éclairés en profitent beaucoup) et les sources lumineuses gagnent en intensité (cf. la séquence où Steve Rogers devient Captain America). Notez aussi que la luminosité globale est plus tempérée (elle était excessive avant) pour un rendu beaucoup plus nuancé et réaliste, de ce fait, les images qui sont maintenant plus naturelles, s’apparentent à une carte postale d’époque plus à-propos (cette patine particulière semblait auparavant ajoutée au forceps). En continuant le jeu des comparaisons avec le Blu-ray, il faut aussi signaler que les scènes sombres anciennement bruitées ne le sont plus et que le grain cinématographique se fait plus discret (du DNR a donc été appliqué). Et si la compression est ici forcément plus discrète, les premières images laissent apparaître un peu de color banding (le halos lumineux des lampes torches).
Pour donner plus de vie à ce mix Disney, il faudra comme toujours élever le niveau d’écoute. Une fois cette intervention accomplie, ces pistes sonores « libérées » pourront pleinement jouer leurs partitions. Bien spatialisées et ne manquant pas d’ampleur (la dynamique est plus engageante qu’à l’accoutumée), elles sont pourvues de nombreux effets pyrotechniques (les scènes d’action sont explosives) et ambiances environnementales parfaitement localisés sur l’ensemble des enceintes, de basses palpables même si peu agressives (elles ne l’ont jamais été de toute façon), d’un score très enveloppant et de dialogues toujours audibles. Ouvrant le paysage acoustique avec parcimonie, la VO Atmos use d’une composante aérienne régulière (le vent, la puissance cosmique du Tesseract, toutes les explosions et j’en passe).
Artistique : 8 | Vidéo : 7.5 | Audio : 8.5
Captain America: Le Soldat de l'hiver, Three Days of the Condor
Après les événements cataclysmiques de New York, Steve Rogers aka Captain America vit tranquillement à Washington, D.C. et essaye de s’adapter au monde moderne. Mais quand un collègue du S.H.I.E.L.D. est attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d’intrigues qui met le monde en danger…
Après un premier épisode particulièrement pulp, le plus patriote des super-héros appartenant à l’équipe des Avengers est de retour dans ce thriller conspirationniste high-tech au sous-texte politique étonnamment subversif, dont le scénario riche en rebondissements qui n’oublie pas de développer les personnages et l’univers Marvel, la mise en scène dynamique et rythmée qui utilise à bon escient d’énormes effets spéciaux, et les décharges d’adrénaline procurées par des scènes d’action bien menées (l’attaque de la voiture blindée de Nick Fury, la bagarre dans l’ascenseur et le final aérien apocalyptique), font de ce Captain America: Le Soldat de l’hiver un très spectaculaire divertissement hollywoodien à classer dans le haut du panier de l’écurie Marvel Studios.
Plus lumineux et pourvu de scènes sombres moins opaques, ce transfert UHD HDR10 représente une belle amélioration par rapport au Blu-ray. Alors oui, la définition n’est pas beaucoup plus affûtée malgré une clarté accrue et le piqué, même si plus net (les visages, les costumes et les éléments du décor), n’est pas pour autant saisissant. Mais voilà, les technos WCG et HDR ajoutent énormément de vitalité et de peps aux images, et ça, ce n’est pas rien ! Les couleurs joliment saturées apparaissent comme plus profondes et vibrantes (le bouclier et l’uniforme de Captain America), les contrastes sont à présent plus marqués (cf. l’éclat des blancs et la richesse des noirs) et c’est surtout les différents éclairages qui se montrent intensément plus lumineux (les hologrammes des membres du comité du S.H.I.E.L.D., l’affichage tête haute dans le véhicule de Nick Fury, les explosions, la lumière parfois aveuglante du jour, les lampes et autres plafonniers intérieurs, les reflets sur le bras métallique du soldat de l’hiver). Au passage, sachez que les gros plans des visages de Cap et Natasha qui étaient déjà très doux en HD (nous appellerons ça du DNR de courtoisie), le sont malheureusement toujours. Pire encore, l’augmentation de la résolution les fait dénoter d’autant plus. Comme quoi, le renforcement des détails n’est pas toujours bénéfique.
Une fois le volume ajustée pour en tirer le meilleur, vous entendrez immerger de ces pistes sonores énergiques et enveloppantes une spatialisation précise, une dynamique survitaminée, des effets pyrotechniques intenses (ça tire et explose de partout), des surrounds larges (qui auraient pu se lâcher encore plus), un score (le meilleur du MCU que l’on doit à Henry Jackman) sous tension ventilé avec équilibre, des basses puissantes et des voix particulièrement claires (une fois n’est pas coutume, celles de la VF sont un peu en retraits). Plus mémorable avec un espace acoustique agrandi et un canal LFE nettement plus physique, la VO Atmos peut aussi compter sur une scène aérienne loin d’être timide (le souffle des explosions et les chutes de débris qui en découlent, une grille endommagée dans un ascenseur, la présence de Bucky sur le toit d’une voiture, l’annonce de Rogers dans les locaux du S.H.I.E.L.D., divers engins volants, etc.) pour nous plonger plus brutalement au cœur de l’action. Mais qu’est-ce que ça fait du bien quand Disney décide d’ôter la bride à ses bandes-son !
Artistique : 8.5 | Vidéo : 8 | Audio : 9.5
Captain America: Civil War, Republic Enemy
Steve Rogers est désormais à la tête des Avengers, dont la mission est de protéger l’humanité. À la suite d’une de leurs interventions qui a causé d’importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de mettre en place un organisme de commandement et de supervision. Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l’équipe…
Grâce à la mise en scène nerveuse des frères Russo, ce déferlement d’action et de super-héros assure le spectacle… Mais la tragédie grecque qui s’y joue reste inoffensive !
Bénéficiant d’une plus grande netteté et d’une photographie largement moins fade, cette présentation 4K Ultra HD affermit les images numériques propres et brillantes du 3e volet des aventures de Captain America. La définition ne faiblit guère, le piqué gagne en raffinement (les détails faciaux, les textures vestimentaires, la « peau » de Vision), les couleurs auparavant peu vibrantes tirent profit d’une amélioration de la saturation (les tons chairs, les chevelures rousses) et de nuances nouvelles (les costumes), les contrastes sont renforcés par des blancs plus vifs (les nuages, la tenue du jeune Tony Stark) et des noirs plus profonds (la course-poursuite dans le tunnel, la base abandonnée) qui n’écrasent pas les ombres, et les sources lumineuses brillent vachement plus (la lumière du jour, les éclairages intérieurs, la source d’énergie de l’armure d’Iron Man, les pouvoirs de Wanda, les gyrophares).
Après avoir poussé le volume, cette bande-son pourra donner le meilleur d’elle-même. Loin de la dynamique en retrait et du manque d’ampleur ressenti sur les pistes sonores du Blu-ray, elle est ici livrée avec autant de force que de précision. Équilibrée et harmonieuse, elle sait profiter d’une spatialisation vaste et d’effets pyrotechniques chaotiques pour interpeller le spectateur. Bien évidemment, elle n’oublie pas de distribuer des ambiances enveloppantes, d’user d’une activité surround rarement en veille, d’aérer le score qui ne fait pas dans la figuration, de réveiller les basses au besoin (le poids des détonations, un rattrapé de moto par Bucky) et de diffuser avec clarté les dialogues. Présentée avec une ouverture plus franche, la VO Dolby Atmos profite d’une scène aérienne pas forcément ultra-présente mais qui renforce réellement le sentiment d’immersion (certains déplacements du drone Aile Rouge, les explosions, la présence « arachnide » de Spider-Man et « géante » d’Ant-Man, les pales d’un hélicoptère, la pluie, etc.).
Artistique : 6.5 | Vidéo : 8.5 | Audio : 9
« Je n’ai envie de tuer personne. Je déteste les brutes, quelle que soit leur origine. »
Steven « Steve » Rogers
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