4K Ultra HD – Édition FR – Disney – 118 min – 11 novembre 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.39

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français Dolby Digital Plus 7.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Pour l’humour des dieux

Alors que Thor est en pleine introspection et en quête de sérénité, sa retraite est interrompue par un tueur galactique connu sous le nom de Gorr, qui s’est donné pour mission d’exterminer tous les dieux. Pour affronter cette menace, Thor demande l’aide de Valkyrie, de Korg et de son ex-petite amie Jane Foster, qui, à sa grande surprise, manie inexplicablement son puissant marteau, le Mjolnir.

Ne parvenant pas à reproduire la formule magique de Ragnarok, le « coup de pied au Hulk » sous acide, cette 4e aventure du Dieu du Tonnerre (dévitalisé) se met au service de la blague (potache) au détriment de la dramaturgie. En résulte un bazar joyeusement inconséquent à l’équilibre instable, où la direction artistique inspirée (épisodiquement sabotée par des CGI indignes), l’antagoniste nuancé (mais sous-exploité) et la bataille du Royaume des Ombres (les autres scènes d’action étant justes fonctionnelles), se font foudroyer par un trop-plein d’humour à la limite de la parodie. Même si divertissant et amusant, ce 29e film du MCU est trop désinvolte pour son propre bien.

IMAGE – Loin du Valhalla ?

Alors que les 35 minutes au format 1.90 IMAX sont exclusivement disponibles sur Disney+, ce transfert UHD HDR10 (contre un encodage Dolby Vision en streaming) n’en reste pas moins bien mieux compressé et propose une nette amélioration par rapport au Blu-ray.

Encore plus « pop » dans son rendu, la photographie kaléidoscopique de Barry Baz Idoine (à l’œuvre sur The Mandalorian, l’une des séries Star Wars) se voie scellée par la foudre combinée du WCG et du HDR. Pas que la définition ne creuse aucune différence, il n’y a d’ailleurs qu’à se pencher sur l’augmentation évidente de la netteté des détails (la complexité des costumes, la finesse des lignes du visage et la richesse des environnements) pour se convaincre du contraire, mais ce n’est pas dans ce domaine qu’elle brille le plus.

La palette colorimétrique flashy se pare de primaires réhaussées (le rouge des capes, l’arc-en-ciel du « chemin scintillant »), les contrastes volontiers affriolants acquièrent en densité (les ombres mieux découpées sont bénéfiques à l’attaque nocturne de New Asgard) et les sources lumineuses assurément éblouissantes jouissent d’un éclat vivifié (les reflets métalliques sur les surfaces argentées et/ou les dorures, le soleil couchant, les manifestations énergétiques).

SON – Alerte orage !

Un peu moins timide que ses consœurs « Dolby Atmouse » (le canal LFE regagne du poids et la dynamique de la vivacité) malgré un niveau d’enregistrement faiblard (à environ 15 dB du niveau de référence), la VO est une bande-son très immersive où le paysage sonore, généreusement effréné (jusqu’aux cris stridents des chèvres d’Indigarr), est inondé d’effets/ambiances dans les surrounds (les murmures de la Nécrolame, la faune dans l’oasis de la planète stérile, les forces armées sur le champ de bataille), soutenu par une verticalité appropriée (les entrées dans le Bifröst, l’éclair de Zeus dans Omnipotence City) et rythmé par un score héroïco-rock électrisant (cf. l’inclusion des riffs des Guns N’ Roses) que l’on doit à Michael Giacchino.

Si elle perd quelques sons en chemin, à commencer par ceux émanant de la scène de hauteur (dont une partie est rattrapable en activant un DSP de virtualisation) et s’avère être plus brouillonne à l’arrière, la VF qui demeure spectaculaire gagne en puissance (d’un brin) et conserve la clarté des dialogues (un doublage à-propos qui ne se prend pas au sérieux).

CONCLUSION – Quand la foudre tombe… juste à côté

Certes moins bien dosée que son aînée même si son réalisateur Taika Waititi (la délirante satire de l’Allemagne nazie Jojo Rabbit) est toujours aux manettes, cette « divine » comédie spatiale ouvertement too much se débride totalement en 4K Ultra HD !

Note artistique
6
Qualité vidéo
9
Qualité audio
8.5
0
Thor: Love and Thunder

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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