4K Ultra HD – Édition FR – Disney – 127 min – 02 septembre 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.39

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français Dolby Digital Plus 7.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Un poison nommé Wanda

Le Dr Stephen Strange continue ses recherches sur la Pierre du Temps. Cependant, un vieil ami devenu ennemi a besoin de la jeune America Chavez pour créer des portails à travers le Multivers…

Si le premier quart d’heure n’est qu’une énième répétition de la formule Marvel, ce blockbuster super-héroïque où le scénario s’est perdu dans un univers parallèle est vite « parasité » par Sam Raimi, dont le grain de folie (sa patte est bien visible) nous propulse dans un grand huit bardé d’action et de magie qui adopte un rythme effréné, bouscule les codes du genre et est traversé d’une vibe horrifique réjouissante (la chair subit et le sang coule). Inspirée à défaut d’être complètement débridée, cette suite qui trouve rapidement sa propre identité prouve qu’il est encore possible d’explorer de nouveaux territoires au sein du MCU.

IMAGE – D’un monde à l’autre

Entre la brillance d’un blockbuster Marvel et la noirceur des films horrifiques signées Sam Raimi, cette image « métissée » s’offre un transfert UHD HDR10 de qualité qui vient nuancer celui de son homologue 1080p SDR.

Très propre et lestée de textures davantage raffinées (la cape de lévitation, le maquillage qui donne « vie » à Zombie Strange), elle profite d’une clarté augmentée, de détails plus complexes (cf. les arrière-plans), d’un spectre de couleurs enrichi (des oranges, des rouges et des verts plus énergiques), de contrastes affermis (le décor austère dans lequel évolue Sinister Strange parle de lui-même) et de sources lumineuses à l’agressivité accrue (comme les actes de sorcellerie, la lumière du jour et les notes de musique).

SON – Attention aux sortilèges !

Pourvue d’ambiances environnementales variées et d’effets pyrotechniques sauvages (les pouvoirs et autres dégâts), cette VO Dolby Atmos à la dynamique plus intense qu’attendue (sans pour autant abandonner une certaine retenue) et à l’activité multicanale impressionnante (canaux de hauteur compris avec des chutes de débris, des lancers de rochers, des manifestations surnaturelles, des survols de personnages, etc.) manque néanmoins d’un peu de profondeur (les basses n’étant que raisonnablement percutantes) pour accompagner comme il se doit la folie visuelle de l’œuvre.

Même si moins ample et précise (notamment à l’arrière), la VF est impliquée et parvient à conserver l’environnement d’écoute de sa consœur (une fois l’activation d’un DSP de virtualisation). De fait, hormis un impact inférieur, la battle musicale « Beethoven vs. Bach » y reste mémorable.

CONCLUSION – La brèche du Multivers s’étend ?

Venant clôturer la très bonne série WandaVision en faisant un p’tit coucou à Bruce (Evil Dead) Campbell, le 28e opus du Marvel Cinematic Universe explore les possibilités (affolantes) du Multivers non sans un ensorcellement plus durable en 4K Ultra HD !

Note artistique
7
Qualité vidéo
9
Qualité audio
8
0
Doctor Strange in the Multiverse of Madness

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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