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Provenance : France | Éditeur : Disney | Date de sortie : 28 février 2024
Format vidéo
2160p24 – Ratio 1.33, 1.78 et 2.39
HDR10 / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Artistique : 8 | Vidéo : 8.5 | Audio : 9
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED908 (HDR Filmmaker Mode)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000
ŒUVRE - Une nouvelle vision de la sitcom
Wanda Maximoff alias Scarlet Witch et Vision sont des super-héros, vivant dans une banlieue idéalisée mais commençant à soupçonner que tout n’est peut-être pas ce qu’il paraît être…
Avec cette première série liée au Marvel Cinematic Universe (MCU), Disney s’offre un OVNI télévisuel qui démarre par une vraie prise de risque avant de retourner à un classicisme somme toute « Marvelien »… Car derrière le fun de la sitcom se cache l’angoisse du deuil !
Petite friandise réjouissante où les super-héros (et les scénaristes) cachent bien leur jeu, elle joue de nos attentes en sortant la carte comique pour mieux nous surprendre lorsqu’une fois assemblées au fil du récit, les pièces du puzzle dévoilent le drame intimiste qu’elle est réellement. Et porté par l’alchimie entre Paul Bettany et Elizabeth Olsen, c’est avec brio que le pari est relevé.
IMAGE - Aux frontières du réel
Hybridation réussie entre une forme artistique ancienne (du noir et blanc en 4/3) et des images ultra-contemporaines (de la couleur en 16/9), l’image de cette série évolue progressivement d’un épisode à l’autre…
Plus ou moins détaillée (entre douceur et précision chirurgicale), granuleuse (une texture ajoutée en post-prod pour la comédie de situation des 80’s-90’s) et contrastée (avec des noirs profonds et naturels) en fonction des époques représentées, elle s’offre un solide encodage HDR10 qui booste les primaires (plus pop) et les éclairages (plus pétillants).
La stabilité fluctuante des arrière-plans comme la vulnérabilité de la compression (notamment du fourmillement et de la postérisation sur les aplats) aperçues en streaming ne sont plus qu’un lointain souvenir même si l’énergie rougeoyante autour des mains de Scarlet Witch continue de laisser poindre un léger banding (certainement dû à une luminosité trop poussée lors de l’étalonnage).
SON - Libérée, délivrée 🎶
Unidirectionnelle avant de se laisser tenter par la spatialisation multicanale, la bande-son colle à la peau de l’intrigue sans débordement. Les dialogues (comme les rires du public) sont nets, les effets/ambiances de plus en plus enveloppants et la partition musicale (signée Christophe Beck) toujours dans le ton.
Contrairement à son exploitation en SVOD où elle manquait de punch, la dernière ligne droite profite d’une dynamique engageante (moins sur la plus sage VF Dolby Digital 5.1) et de basses renforcées (en particulier pour les moteurs et les explosions). Quant à la verticalité propre à la VO, elle se fait entendre avec les pouvoirs magiques et lorsque des protagonistes volent au-dessus de l’auditoire.
CONCLUSION - Les pleins pouvoirs
Hommage à l’histoire de la télévision, WandaVision profite des évolutions technologiques (encodage HDR10 + mixage Dolby Atmos) pour s’amuser avec l’image et le son, tous deux traités avec respect par le présent 4K Ultra HD. What is grief, if not love persevering ?
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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