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Acteur incontournable du jeu-vidéo, le petit artisan Devolver fête bientôt ses quinze ans. L’avorton entre dans l’adolescence crasse, l’âge où on continue de cracher sur les productions AAA en rivalisant d’originalité avec quelques pixels bon marché. Comme un pied de nez à toute une industrie qui n’a cessé de se regarder dans la cour de récré à grand renfort de téraflops, Devolver défend une vision punk avec panache depuis les prémisses de la scène indé. Qui ne connaît pas leur communication décalée (et leurs stands Gamescom houblonnés) ? Vorace, le petit poucet est devenu ogre jusqu’à convoiter les marchés. Désormais coté en bourse, l’éditeur américain est enfin dans la cour des grands. Une indépendance qu’on espère préservée le plus longtemps possible des convoitises d’un farwest financier qui en a dévoré plus d’un, parfois même une flopée d’une simple bouchée. L’équipe de MaG vous propose une petite sélection (non exhaustive) des jeux les plus marquants, passés et à venir, d’un catalogue qui s’élargit de plus en plus à des propositions bien tranchées.
Sommaire
Hot Line Miami 1 (2012)
Lorsque je repense à mes sessions d’Hotline Miami, c’est avant tout un son qui me revient par échos, celui de la boîte crânienne d’un malheureux que je fracasse violemment sur le lino : « splatch, splatch, splatch SPROTCH ! ». Je n’ai alors qu’une envie, c’est de relancer son hypnotisante bande originale, toute électro-psychédélique qu’elle est, et de me remémorer ces scènes de massacre dont j’étais le héros.
Successeur spirituel de Super Carnage (jamais commercialisé), le bébé des Suédois de Dennaton Games fait partie de ces jeux, à l’instar d’Ikaruga ou de Thumper, qui vous envoient dans « la zone », cet état de concentration intense, paradoxalement bouillonnant et serein, qui veut que plus rien hormis l’action à l’écran ne compte. Jouer à Hotline Miami c’est, l’espace de quelques headshots au rythme des synthés, la sensation grisante d’être le roi du monde. Une œuvre culte.
Verdict d’Ummagumma :
Gods will be watching (2014)
Exercice bien délicat que celui d’écrire sur Gods Will Be Watching, quasiment dix ans après en avoir déroulé les crédits. « Sur le fil du rasoir » est l’expression la plus appropriée pour décrire ce point n’ click qui n’a de cesse de nous faire incarner des personnages victimes (ou acteurs) de situations dramatiques et pressantes, où la moindre de nos décisions est susceptible de mettre le feu aux poudres, voire de mener au game over. Ce dernier n’étant pas forcément instantané, cela permet au joueur d’être témoin des conséquences narratives de ses choix, histoire de ne pas répéter les mêmes erreurs à la prochaine partie.
Prise d’otages, survie dans la forêt, gestion d’une escouade assoiffée dans le désert, le titre de Deconstructeam n’épargne rien au joueur. Devrais-je exécuter ce captif, innocent et en larmes, pour intimider son compagnon d’infortune et mieux lui ravir des aveux ? Ou encore dévorer ce pauvre bougre infoutu de réparer une radio et qui commence à manifester des signes de panique ? Si je convaincs le reste de mon groupe d’affamés de l’assassiner, pourront-ils toujours me faire confiance ensuite en tant que leader ? S’il y a bien un domaine dans lequel Gods Will Be Watching excelle, c’est dans sa propension à nous faire nous sentir mal à l’aise vis-à-vis de chacune de nos actions.
Verdict d’Ummagumma :
Hot Line Miami 2 Wrong Number (2015)
Hotline Miami 2 , c’est tout ce qui faisait le sel du premier opus, mais affublé de l’adverbe « plus » : plus de niveaux, plus de musiques, plus de personnages, plus de massacre. On notera également un challenge un peu plus relevé pour cette suite, qui parvient à transcender son illustre prédécesseur. En attendant, on peut rêver, Hotline Miami 3 ?
Verdict d’Ummagumma :
Broforce (2015)
Bruce Campbell, Mister T, Wesley Snipes, Danny Trejo, Chuck Norris, Mel Gibson, Schwarzenegger, Van Damme, Clint Eastwood, Sigourney Weaver, Sylvester Stallone, Harrison Ford, Keanu Reeves, Jean Reno, Umma Thurman, Kurt Russel… vous en voulez encore ? Non ce n’est pas la liste du casting du prochain navet The Expendables, ni de Smash Bros ! Ce ne sont que quelques-uns des avatars jouables dans le run and gun et platformer endiablé Broforce. Parodie des films d’action des années 80’ et 90’, le jeu développé par les prolifiques devs de Free Lives est un condensé d’action écervelée. Broforce a un concept on ne peut plus simple qu’on peut décliner en trois phases : traverser un niveau quasiment entièrement destructible et généré aléatoirement, abattre un boss et déguerpir en hélicoptère façon Team America.
Au cours du jeu, on peut libérer des prisonniers à l’instar de la série Metal Slug mais au lieu de récupérer des guns, cela permet de changer aléatoirement de personnage jouable. Gameplay asymétrique oblige, chacun d’entre eux a des aptitudes très différentes propres aux licences dont il est tiré. Joyeux bordel en coop avec l’écran qui tremble à chaque tir d’armes lourdes, Broforce est la définition du fun, même si on meurt bien souvent par soi-même ou à cause de son partenaire, un peu trop encanaillé par l’idée de détruire la map avec le bras tronçonneuse d’Evil Dead, le sex machine de Machete, la jambe M40 de Planet Terror ou encore le criquet de Men In Black. « Ça faisait partie du contrat » qu’ils disaient ! Jeu culte du catalogue Devolver, Broforce a eu un suivi exemplaire tout au long de sa vie avec son casting régulièrement enrichi de testostérone et stéroïdes comme on aime.
Verdict de KillerSe7ven :
Mother Russia Bleeds (2016)
Mother Russia bleeds se déroule en 1986 dans une URSS dystopique ultra-violente. On y suit les pérégrinations de quatre combattants de rue enfermés par la Bratva, une milice armée soutenue par le gouvernement. Les malheureux ont été transformés en cobayes et l’organisation expérimente sur ces « voyoucrates » émérites une toute nouvelle drogue : la Nekro. A vous de trouver trois autres joueurs amateurs d’hémoglobine et de concassé de cervelles pour aller renvoyer le karcher à l’expéditeur ! En plus de son esthétique sous acides, le jeu a l’OST qu’il mérite. Réalisée par le groupe d’électro Fixions, l’action est portée par sa synthwave énervée.
Ce pousse-au-crime au pixel art léché n’est sans doute pas le Beat’em Up à donner entre toutes les mains, sous peine de transformer votre petit neveu fan de l’oncle Picsou en guerrier punk sauce 1990, prêt à distribuer des gnons au premier quidam venu. Réservé aux adeptes de défouloirs décomplexés et nostalgiques de l’âge d’or du Beat’em Up, le titre du Cartel n’est pas resté indifférent à la presse qui l’a plutôt bien accueilli à l’époque malgré quelques défauts de prime jeunesse. Mélange à la croisée de Streets Of Rage (testé ici), de Blood Dragon et de Hot Line Miami, Mother Russia bleeds est le premier jeu du studio qui depuis est resté sous l’égide de Devolver. Deux ans plus tard, c’est un toute autre optique qui irriguera le développement de Heeve Ho.
Verdict de KillerSe7ven : 🔫🔫
Stories Untold (2017)
Comment parler de Stories Untold sans trop en dévoiler ? Joué d’une traite l’hiver dernier, le titre déroutant des Écossais de No Code revêt une forme faussement épisodique, où chaque chapitre nous invite à dompter un gameplay archaïque au premier abord. Ainsi, le premier épisode est une aventure textuelle à faire rougir Patrick Hellio ; quant au second, il nous met dans la peau d’un scientifique qui suit les instructions données hors champ par un compère pour mener une procédure sur un être vivant. Animal ? Humain ? Le mystère est entier et la tension latente. Je tairai le contenu du reste de l’aventure tant l’effet de surprise importe. Fort d’un scénario remarquable et extrêmement émouvant, en partie raconté par le biais d’interfaces machine nous amenant à suivre des procédures cryptiques qui font avancer le récit, Stories Untold ne vous laissera pas indemne.
Verdict d’Ummagumma :
Ruiner (2017)
Twin stick shooter énervé développé par les polonais de Reikon Games, Ruiner est l’un de nos coups de cœur arcade de cette sélection. Il n’a qu’à voir ces graphismes aux néons rougeoyants pour deviner une dystopie cyberpunk comme on aime. L’action frénétique est portée par un système de dash grisant qui nous permet d’éviter les salves ennemis au dernier moment. Ruiner repose aussi sur une agressivité constante et un katana affuté, essentiel pour solder nos actions d’une giclée de sang stylée.
Un menu principal avec un seul plat principal annoncé : « Kill the boss ». Il nous faudra donc remonter la pyramide pour couper la tête de celui qui tient les ficelles de la ville de Heaven. Une idée limpide qui s’affiche effrontément sur le casque de Daft Punk de notre héros prêt pour le Grand Soir. Ruiner repose aussi sur une agressivité constante et le katana est essentiel pour achever nos actions d’une belle giclée de sang. Avec son esthétique soignée et son OST électro lo-fi du groupe Sidewalks and Skeletons. De la witch house bien vener pour entrer en transe, que demande le peuple ?
Verdict de KillerSe7ven : 🔫🔫🔫🔫🔫
Genital Jousting (2018)
Il est cinq heures du matin à l’heure où j’écris cette rétrospective et me voilà devant mon ordinateur face à la jaquette effrontée de Genital Jousting. Je pourrais me contenter d’un simple commentaire d’images alors que des pénis bariolés nouent fièrement leur cravate autour du gland. Il y a aussi ce sportif un peu timide avec une bonne dose de savoir-faire, qui porte son sweet-shirt à capuche, accessoire essentiel de l’hiver pour ne pas prendre froid au bout du col. A ses côtés, un.e autre porte une petite robe à pois qui rappelle les premières fleurs du printemps. Que vous soyez plutôt PDG ou gentleman, petit ou gland grand, Genital Jousting a pensé à vous. Au loin devant cette improbable photo de famille -inclusive s’il en est-, le reste de ces joyeux trublions s’adonne à la fornication la plus primaire.
Party games pour adultes, le jeu des sud-africains de Free Games est un peu le peepoodo du jeu vidéo. Avec son humour potache assumé, il vous faudra viser la lune et enchaîner les rondelles de vos partenaires d’un soir…. Comme il faut aussi varier les plaisirs, le jeu prévoit d’autres mini jeux foutrement débiles en guise de préliminaires. Passé le sourire gêné de votre amie à qui vous vendiez un média résolument plus mature et intelligent, reste votre oncle Patrick qui rira à gorge déployée l’espace d’une soirée. Mission réussie ? Malgré son gameplay limité, rien que pour le concept et le courage d’avoir édité un tel ovni, Genital Jousting figure dans cette sélection. A réserver pour les soirs d’ébriété ou pour faire découvrir le média aux cul bénis. Effet garanti.
Verdict de KillerSe7ven : 🔫🔫
The Red String Club (2018)
Vous êtes-vous déjà confié à un barman, ce gardien d’un des rares lieux de débauche socialement acceptés ? Avez-vous déjà eu l’impression, après quelques verres, qu’il sondait votre nez, prêt à en tirer les vers ? Eh bien c’est ce que vous serez amené à faire dans le titre de Deconstructeam, décidément doués pour créer des propositions originales. À vous de mixer vos boissons selon l’alchimie cérébrale de votre clientèle. Devinez leurs envies non-dites, secouez-les dans un shaker, servez sur glace et, si vous avez fait mouche, ces pauvres âmes en manque d’affection auront tôt fait de vous révéler des pans entiers de leurs vies, dévoilant l’intrigue au joueur par la même occasion.
Doté d’une bande-son si mélancolique qu’elle ferait passer les notifications Google Photos « Souvenez-vous il y a 8 ans… » pour du pipi de chat, The Red Strings Club nous livre toutes les thématiques chères au cyberpunk avec justesse. Un petit bijou, auquel jouer de préférence un jour de pluie dans une ambiance feutrée, un cocktail au vermouth à la main.
Verdict d’Ummagumma :
I hate running backwards (2018)
Avant que des joueurs acharnés ne finissent Dark Souls avec un tapis de DDR, il y avait I Hate Running Backwards. Autrefois conçu comme un (très) lointain spin off de la licence maudite Serious Sam qui figurait au départ dans le titre sans qu’on ne sache vraiment d’où venait cette idée saugrenue, le jeu s’en est très vite affranchi. Développée par les papas de The Talos Principe, exit le puzzle game et place à un shoot them up procédural où les ennemis viennent du bas de l’écran cette fois-ci.
Qu’est-ce que ça change ? Pas grand-chose, me direz-vous si ce n’est l’impression d’être constamment acculé par l’ennemi. Jouable en multi, les bonus variés permettent d’avoir accès à des armes surpuissantes. Nos petits personnages en voxels peuvent renvoyer les projectiles en tournant sur eux même à l’instar d’un certain bandicoot. Simple mais pas simpliste pour autant, le jeu reste un petit encas pas prise de tête pour débuter une soirée jeu vidéo entre amis, même si le sound design un peu pauvret est agaçant à la longue.
Verdict de KillerSe7ven :
The Messenger (2018)
Jeu de plateforme action aiguisée au séduisant pixel art, The Messenger nous fait voyager entre les ères 8 et 16 bits via des portails spatio-temporels. Ce titre développé par les québécois de Sabotage Studio n’est pas qu’un simple hommage à Shinobi. Avec une écriture soignée, son approche méta décomplexée et ses notes d’humour savamment dosées surtout en VO, le jeu a rencontré un succès critique mérité à sa sortie. Son OST chiptune se couplait à merveille avec son gameplay affuté à la pointe du scalpel. Le passage des portails de l’ère 8 bit à 16 bits changeait instantanément et l’apparence du titre et le timbre de l’OST. Une idée brillante et marque de fabrique du titre.
Avec son personnage du marchand volubile, toujours prêt à vous raconter des vieilles légendes québécoises, le jeu ne manque pas de charme. Drôle et inventif The Messenger perdit juste un peu en rythme dans son dernier tiers où le jeu s’ouvrait au metroidvania. Un léger écueil qu’on lui pardonne volontiers. A l’instar de la franchise Steamworld, le jeu aura droit à une suite dans un tout autre genre avec Sea of Stars qui s’essaiera au RPG. On vous recommande d’ailleurs notre interview de Martin Brouard, confondateur du studio.
Verdict de KillerSe7ven :
Gris (2018)
Gris, c’était très joli, mais bon sang qu’est-ce que c’était CHIANT ! Le titre de Nomada Studio fait partie de ces jeux, souvent qualifiés de « poétiques » par le commun des mortels, qui tentent de dissimuler la vacuité de leur gameplay derrière une esthétique sublime, ici de l’aquarelle animée. Enveloppée d’une robe noire symbole de tristesse (snif), on y incarne une jeune fille déboussolée et muette, en quête, me semble-t-il, de sa voix. On appuie de temps en temps sur un bouton, la musique est relaxante, on entend la gazouillis des oiseaux au loin, soudain tout s’assombrit… « BANG ! », fracas ! C’est la manette qui nous est tombée des mains. Pour autant, on était pas tous d’accord à la rédaction et pour un avis radicalement opposé au mien, on vous laissera apprécier la critique engageante d’Outliner.
Verdict d’Ummagumma : 🔫
My friend Pedro (2019)
Si on a pas mal reproché sa redondance au jeu My Friend is Pedro, le titre mérite tout de même de figurer dans cette sélection pour son style bien à lui. Un Homme, une banane, des flingues et du slow motion, voilà comment on peut résumer le jeu de DeadToast Entertainment. Idéee cool, on peut enregistrer des giffs de nos pirouettes les plus réussies. Le jeu est régulièrement soldé et on le trouve sur steam pour moins cher qu’un Kebab frites, alors pourquoi pas lui (re)donner sa chance prochainement ? A moins qu’une suite plus aboutie soit déjà dans les cartons. Mes petits oiseaux me murmurent que ce ne serait pas si surprenant étant donnée la propension de Devolver à supporter des suites.
Culpabilité de KillerSe7ven de ne pas y avoir joué :
Ape Out (2019)
Ape Out est avant tout un jeu de réflexes et d’improvisation constante comme la rencontre improbable de Donkey Kong et Hot line Miami sous acides. Graphismes minimalistes pour se focaliser sur l’essentiel : le gameplay ! Le jeu consiste en un enchaînement de niveaux générés de manière procédurale et où vous contrôlerez un singe orange fluo soucieux de s’échapper de ses tortionnaires. Les ennemis sont armés jusqu’aux dents, mais en bon avatar de King Kong, vous saurez riposter comme il se doit en écrabouillant tout sur votre passage.
Deux boutons, un pour attraper les humains comme des pantins, un autre pour les envoyer bouler contre les murs ou les défenestrer. Chaque élimination sera agrémentée d’un coup de timbales. Quand la cadence s’accélère, les percussions s’emballent, afin de transformer cette charmante boucherie en concert de percussions. Cet audacieux mariage me laisse encore quelques musiques de free jazz dans la tête, alors que nos frasques bariolées participaient à la composition musicale. Un jeu labellisé Peta réservé aux amateurs en herbe du peintre Pollock.
Verdict de KillerSe7ven : 🔫🔫🔫
Katana Zero (2019)
Si vous nous lisez encore ici, malin comme un singe, vous devriez déjà avoir flairé que chez Devolver, on aime les pixels comme la fibre rétro revisitée au goût du jour. Dans le genre gameplay affuté et pixel art calibré au poil, Katana 0 est un condensé d’action, un die and retry où un bref instant de slow motion vous permet de reprendre votre souffle entre deux salves de mitraillettes. Quoi de plus grisant que de courir comme un énergumène pour trancher dans le lard ?Ceux qui ont joué au jeu ont sans doute encore en mémoire ce cri qui vient marquer la mort de notre héros avant que la bobine ne soit rembobinée pour remettre le couvert. Katana VS Mitraille : que demande le peuple ?
7 ans après Hot Line Miami, Devolver déclinait la formule arcade au scrolling horizontal. Avec son OST électro mélancolique, son gameplay au diapason et son scénario bien ficelé pour un jeu d’arcade, chez MaG on signerait bien pour un nouvel épisode. Un jeu taillé sur mesure pour le speedrun et parfait compagnon pour les amateurs de score. Depuis 2019, Askiisoft est resté bien discret, alors qui sait ce qu’ils mijotent ?
Verdict de KillerSe7ven: 🔫🔫🔫🔫🔫
Heave Ho (2019)
Heeve ho propose une formule coop jusqu’à quatre joueurs ou plutôt quatre patates avec de longs bras de chimpanzé et c’est tout ! Une gâchette pour chaque main et à vous d’essayer tant bien que mal de faire une chaîne « humaine » pour rejoindre l’objectif. La communication est de mise pour éviter de tomber dans le vide et d’exploser dans une giclée de peinture qui souillera vos partenaires. Heeve Ho répond enfin à vos questions sordides les plus intimes : qui n’a jamais rêvé d’être un demi-homme tronc acrobate ? Développé par le cartel studio, Heave Ho est l’anti Mother Russia Bleeds.
Et il faut dire que sans jambes, vos patates s’agrippent et s’agglutinent comme elles peuvent, quitte à parfois saisir le postérieur de votre adversaire au dernier instant avec de faux airs de Human centipede pour enfants. Éclats de rire assurés ! Le jeu est sorti il y a quelques années et Le Cartel Studio a produit du contenu supplémentaire gratuit avec de nouveaux modes de jeux, de quoi offrir un challenge conséquent et des opportunités folles de speedruns. N’hésitez pas à consulter notre interview d’Alexandre Muttoni si vous voulez découvrir comment l’on peut passer de Mother Russia bleeds à Heave Ho ! Anecdotes garanties ! On attend avec impatience de voir leur prochain jeu !
Verdict de KillerSe7ven : 🔫🔫🔫🔫🔫
Carrion (2020)
Qui n’a jamais rêvé d’incarner la bête ? Marre de se faire démembrer par des aliens et autres infectés qui essaiment les jeux vidéo ces dernières années ? Il est peut-être temps de passer de l’autre côté du gore. Carrion est un jeu original développé en Pologne par Phobia Game Studio, déjà à l’origine du sanguinolent Butcher. Avec un tel pedigree, les amateurs d’hémoglobine devraient trouver leur compte. En vous proposant de jouer le monstre, Carrion renverse la vapeur et propose un metroidvania décalé qui mérite l’attention.
A la croisée d’Alien et de The Thing, Carrion propose de contrôler une abomination qui s’est libérée d’un labo. A vous d’éradiquer toute autre forme de vie qui pourrait vous faire obstacle et de muter pour devenir toujours plus répugnant. Une véritable partition ponctuée des cris des malheureux qui croisent votre route et de giclées de sang façon Pollock. L’ambiance visuelle en pixel art comme sonore ne laisse pas indifférent pour peu qu’on soit sensible aux bouillies de pixels. La rançon de la gloire ? Carrion s’enchaîne en une petite poignée d’heures seulement. Pour les curieux, l’interview de Krzysztof Chomicki, c’est par ici !
Verdict de KillerSe7ven : 🔫🔫🔫
Fall Guys (2020)
Fall Guys, c’est un peu comme la macarena, tout le monde connaît le principe mais personne ne maîtrise parfaitement la chorégraphie. Résolument axé sur le côté convivial, Fall Guys a eu le chic de sortir pendant la pandémie sur à peu près tous les supports. Incidence ou coïncidence ? Nous laisserons le professeur Raoult juger sur pièce. Quoi qu’il en soit, quel timing idéal alors que la planète entière se retrouvait confinée avec une bibliothèque Steam de trois kms de long.
Fall Guys c’est Mario Party X Warzone X Intervilles. Battle royal familial, Fall Guys propose à 60 joueurs de venir à bout de courses d’obstacles compétitives. A l’instar des jeux Ravensburger (pardonnez la comparaison de daron), Fall Guys est un jeu de 7 à 77 ans. Joyeux foutoir en local comme on-line, c’est l’un des grands succès du covid avec Among us qui ont su réunir quand tout le monde était séparé. Succès retentissant, le titre est même entré dans le Guiness Book des records en tant que jeu le plus vendu du Playstation Plus !
Verdict de KillerSe7ven :
Inscryption (2021)
Disons le franchement, Daniel Mullins, le créateur d’Inscryption, vous veut du mal. Jouer à ce jeu de cartes horrifique de style roguelite, c’est prendre le risque de perdre les pédales. Fort d’une inventivité de tous les instants, de twists plus barrés les uns que les autres et d’un génie insolent qui exsude de chaque pixel, cet hybride monstrueux donne parfois envie de s’enduire de beurre de cacahuète, d’éventrer un édredon plein de plumes au dessus de sa tête et d’hurler « Cot-cot-cot-codec ! », la bouche vers le ciel, les yeux révulsés et les poings sur les hanches, nos coudes en triangle mimant les ailes qu’on aura jamais. Vous pensez que j’exagère ? Jouez-y et vous comprendrez.
Verdict d’Ummagumma : 🔫🔫🔫🔫🔫
Shadow warrior 3 (2022)
Shadow Warrior était mon plaisir coupable de l’hiver il y a deux ans déjà. Nettement plus permissif et moins subtile que Doom dans l’approche, le gameplay reste pourtant diablement efficace. Les armes sont toutes réussies, les tirs ont de l’impact et la souplesse du héros augure de belles reprises de volée. Seul le grappin reste un peu trop timide et manque d’impact comme de vitesse quand on se jette sur un ennemi. L’ensemble peut paraître un peu brouillon parfois et quelques problèmes de collision peuvent survenir, sans pour autant être des freins au plaisir de jeu toujours intact. Shadow Warrior 3 reste un amuse-bouche de choix avant le prochain jeu d’ID Software dont on devrait entendre parler d’ici le prochain E3.
Ni parfait, ni raté, Shadow Warrior 3 est à l’image de son héros : un peu cabossé, parfois lourdaud mais avec un très bon fond à l’intérieur pour qui voudra bien creuser. C’est peut-être l’occasion de lui laisser une seconde chance alors que la definitive edition vient de sortir. Au menu meilleur framerate sur consoles, introduction d’un mode hardcore bienvenu, new game plus, des défis supplémentaires et un mode survie en prime. De quoi rallonger la durée de vie un peu faiblarde du titre ! Notre critique complète est accessible ici.
Verdict de KillerSe7ven :
Trek To Yomi (2022)
A des années lumière du pitch éclaté du très bon fast FPS Shadow Warrior ou même du TPS Evil West, Trek to Yomi démontre une fois encore que les polonais de Flying Wild Hog savent cultiver des styles variés. Avec son esthétique héritée du jidaigeki (“drame d’époque” en japonais), le titre surfait sur le phénomène Sekiro. Prouesse visuelle, Trek to Yomi impressionne par son style noir et blanc qui donne un cachet cinématographique remarquable au jeu. Un jeu qui figure au sommet de ma liste de titres à rattraper !
Culpabilité de KillerSe7ven de ne pas y avoir joué :
Cult of The Lamb (2022)
Sorti l’été dernier, Cult of the Lamb est sans doute l’un des plus plus gros succès de Devolver. Dès sa sortie, le titre avait franchi la porte du club très select des jeux vendus à plus d’un million d’exemplaires. Depuis ce rogue-lite n’a cessé de se mettre à jour pour que chacun puisse faire prospérer sa secte ! Non content de jouir de graphismes mignons tout plein, le titre des australiens de Massive Monster coche toutes les cases d’un jeu culte… (Attention jeu de mots). Gameplay ciselé à la croisée de The Binding of Isaac et d’Animal Crossing, cette proposition original a tout pour plaire. Après tout qui n’a jamais rêvé de devenir le nouveau Charles Manson ?
Verdict de KillerSe7ven :
Return to Monkey Island (2022)
Trente-deux ans séparaient le premier épisode de Monkey Island de sa suite. Ce jeu culte de Ron Gilbert est l’un des classiques des point and click pour nombre de vieux briscards du jeu vidéo. Alors que le premier volet s’achevait sur une fin inachevée, celui qui avait dit adieu à Lucas Arts a enfin eu les mains libre pour reprendre la licence à Disney après des années de négociation. Les compositeurs de l’OST originale ont remis le couvert pour cette suite inespérée. L’occcasion de reprendre les aventures de Guybrush Threepwood pour peu qu’on adhère au parti pris graphique fait d’applats de textures qui rappellent la technique du collage.
Culpabilité de KillerSe7ven de ne pas y avoir joué :
Card Shark (2022)
Après Inscryption qui avait réhabilité le jeu de cartes de manière novatrice en 2021, c’était au tour de Card Shark de se faire remarquer. Si personne n’a malheureusement pu y jouer à la rédaction, son concept de départ nous a toujours fait de l’oeil. Le studio Nerial (déjà l’origine du jeu de gestion Reigns) nous plonge ainsi dans la France du XVIIIe siècle avec un objectif bien précis : apprendre les rudiments de la triche pour soutirer de l’or aux joueurs de cartes. Le synopsis présente un employé d’auberge muet, repéré par le Compte de Saint-Germain. Ce dernier deviendra notre mentor pour mieux nous apprendre à dépouiller notre prochain. Avec un concept pareil, il faudra bien qu’on rattrape le coche en testant Card Shark un jour ou l’autre ! Le titre avait en tout cas été récompensé d’un certain succès critique…
Culpabilité de KillerSe7ven de ne pas y avoir encore joué :
Terra Nil (2023)
Alors que la Terre ressemble de plus en plus à une cocotte-minute climatique, les probabilités de satisfaire les accords climatiques sont à peu près aussi faibles que celles d’Ellon Musk de se convertir à l’écoféminisme. Marre d’être taxé d’éco-anxiété, de climatovener ou d’éco-constipé à chaque édito d’experts de la novlangue BFM ? Terra Nil est une oasis de sérénité au milieu de la turpitude d’un monde pressé, un city builder inversé où il faut reconstruire la faune et la flore en exploitant les ressources vertes avoisinantes.
C’est aussi rafraichissant que reposant d’y jouer et on vous recommande d’essayer la démo avant la sortie du titre attendu pour le 28 mars. Derrière cette proposition originale, c’est de nouveau Free Lives qui s’y colle. Au passage, l’éditeur sud-africain reversera une partie des bénéfices du jeu à l’association Endangered Wildlife Trust, afin d’ancrer un peu plus Terra Nil dans les enjeux d’une société qui se dirige aveuglément vers la sixième extinction de masse. « Qui aurait pu prédire la crise climatique »… Allons bon !
Preview de KillerSe7ven :
Gunbrella (2023)
Après le metroidvania retro Gato Roboto où l’on contrôlait une sorte de méca-chaton tueur de l’espace sur de la grosse électro, le tout dans un scrolling 2D en noir et blanc (si, si !), les développeurs américains de Doinksoft signent une nouvelle production originale à la croisée des genres, j’ai nommé Gunbrella. Chez Devolver, on aime dire qu’il s’agit d’un « jeu d’action-aventure noir-punk » et la démo Steam laisse présager un jeu au caractère bien trempé. On y incarne un bucheron bourru en quête de vengeance armé d’un mystérieux Gunbrella, arme à feu polymorphe et prodigieux propulseur pour s’envoler dans les airs façon Mary Poppins.
Avec sa physique et son saut mural entre Super Meat Boy et Céleste, le jeu laisse également la part belle à l’enquête dans ce farwest de goules et de gangsters où les ressources s’amenuisent. La démo est engageante et on sent que le studio veut monter en régime avec cette nouvelle licence ! Verdict en 2023. On attend de voir dans quelle mesure le jeu saura renouveler une formule bien rodée et tendre ou non vers le die and retry en termes de difficulté.
Preview de KillerSe7ven : 🔫🔫🔫
Anger Foot (2023)
Cela fait un moment déjà que ceux qui nous suivent savent combien je m’étais régalé sur la preview d’Anger Foot qui prend son pied à se faire languir. Die and retry survolté développé chez les sud-africains de Free Lives, Anger Foot, c’est un peu Hot Line Miami en 3D avec un concept complètement débile. A la première personne on liquide les niveaux du pied en récupérant les armes sur nos ennemis. Du début à la fin tout se fait du bout de l’orteil. Répondre au combiné, manger du popcorn ou déquetscher la fratz de son prochain : même combat !
La quête du run parfait est d’autant plus satisfaisante que l’agressivité nécessaire à celui qui veut faire péter les chronos est sanctionnée par un niveau de difficulté accru, puisque votre barre de vie n’aura jamais le temps de se régénérer. Au contraire, les poltrons pourront tout de même y aller plus lentement en prenant le temps de récupérer son souffle entre chaque pièce. Un choix de game design intelligent et susceptible de satisfaire tous les publics. Une chose est sûre, quand on recherche le score parfait, la moindre faute et c’est le pied dans la tombe assuré. Un jeu qu’on espère voir prochainement débarquer ! En attendant, n’hésitez pas à aller lire notre preview !
Preview de KillerSe7ven : 🔫🔫🔫🔫
Skate Story (2023)
Faire du skate psychédélique, c’est le pari de Skate Story qui vous met dans la peau d’un démon qui parcourt un monde tout droit tiré d’un songe. « Vous êtes un démon et vous êtes fait de verre et de douleur ». On pourrait broder plus longtemps sur ce mystérieux titre dont on ne sait pas grand-chose si ce n’est que sa direction artistique à base de gros polygones en kaléidoscope et de fusains gribouillés est absolument magnifique. L’OST du trailer est porté par le groupe Blood Cutures, de quoi nous garantir que l’expérience sensorielle ne sera pas seulement visuelle mais aussi auditive. Toujours affiché pour 2023, il nous tarde de mettre la main sur Skate Story. Fruit du travail d’un seul Homme, Sam Eng à qui l’on devait déjà le jeu Zarvot, le titre suinte la passion jusqu’au moindre pixel.
Degré d’attente de KillerSe7ven :
Stick it To the Stickman (2023)
Dans la profusion de titres prévus par les sud-africains du studio Free Lives, Stick it To the Stickman pourrait bien tirer son épingle du jeu. Rien que la fiche produit Steam du jeu dépote. On vous laissera juger sur pièce : ” Dans ce rogue-like, on se malmène l’entrejambe, on s’agrafe, on se tronçonne et on se pète dessus, bref : on se latte OUI, mais avec moteur physique. À propos de latter, on boit aussi plein de café “. Le titre jouit d’un système de combats qui repose sur un seul et même bouton avec une succession d’icônes qui s’enchaînent à l’écran. On multiplie ainsi les combos de manière cyclique jusqu’au sommet de la tour où il nous faudra botter le cul du PDG. Avec sa physique flottante et son pied de nez irrévérencieux à notre système capitaliste, Stick it To the Stickman est assez déstabilisant au début. Easy to play, hard to master ? Gageons que si la profondeur de gameplay est au rendez-vous, le titre pourrait bien créer la surprise pour les amateurs de rogue-like ! N’hésitez pas à aller tester la démo sur Steam !
Preview de KillerSe7ven : 🔫🔫🔫
Bleak Sword DX (2023)
Version revue et corrigée du jeu à succès Bleak Sword sorti sur l’Apple Arcade, cette nouvelle monture DX proposera des contrôles adaptés, trois modes de jeu et on nous promet déjà des améliorations concernant le gameplay comme les graphismes. Avec ses micro champs de batailles qu’il faudra traverser en éliminant des hordes de monstres, le titre jouit déjà d’un cachet dark fantasy qui a tout pour plaire. Nul doute que le titre aurait été saisissant avec la 3D relief de feu l’ancienne portable de Nintendo. Le jeu vient tout juste de sortir sur Switch et PC !
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Karmazoo (2023)
Cela fait depuis un bon moment qu’on a pas vu un jeu coopératif aussi choupi et original. Karmazoo s’annonce comme un jeu foutraque mais dans la bonne humeur. Ici rien à voir avec les fourberies d’un Towerfall ou d’un Fall Guys puisqu’il vous faudra travailler de concert pour venir à bout des niveaux et récolter du précieux karma. D’emblée c’est la générosité du titre de Pastagames qui frappe. Plusieurs types de jeux sont prévus dont le mode loop qui permet de travailler ensemble pour enchaîner des niveaux de plus en plus corsés. Si vous préférez la compét, le mode Totem est fait pour vous. Jusqu’à huit joueurs s’affrontent dans une série de mini jeux frénétiques. 50 personnages mimi à débloquer et chacun avec des aptitudes spéciales, des salons dédiés et même du jeu en local, que demande le peuple ?
Si l’on part aussi enthousiaste, c’est aussi que l’équipe de Pastagames présente un CV engageant. On leur doit notamment le sympathique Maestro Jump in Music et les bougres ont également travaillé sur la licence Rayman en étroite collaboration avec Ubisoft. On croise les doigts pour que le fun soit au rendez-vous. Et on espère qu’il sera présenté à la Gamescom à moins qu’il ne sorte avant car le jeu est prévu pour cet été sans autres précisions.
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Sludge Life 2 (2023)
Big Mud a disparu ! La grenouille hip hop légendaire s’est volatilisée, et son meilleur ami Ghost (ça, c’est vous) est chargé de la retrouver. Ca c’est ce qu’on appelle du synopsis ! Dernier jeu de Terri Vellmann et Doseone à qui l’on doit le sympathique Disc Room, cette suite de Sludge Life vous propose de taguer une centaine d’endroits dans la merveilleuse ville de Ciggy City. On nous promet trois fois plus de NPC débiles à croiser dans cette suite ainsi que de nouveaux outils. On a jamais joué au premier mais une chose est sûre, c’est toujours aussi moche ! Chut, on a dit qu’on ne jugeait pas au physique par ici.
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The Talos Principe 2 (2023)
Cela faisait un bon moment que la suite de The Talos Principle était dans les cartons et c’est au milieu du Playstation Showcase du 24/05 que la suite du jeu d’énigmes sorti en 2014 s’est enfin dévoilée. Puzzle game garanti dans la lignée de son prédécesseur, on nous promet de l’exploration dans des environnements plus variés. Aux commandes d’un androïde, il nous reviendra de nouveau de résoudre des séries de puzzles complexes pour progresser dans une histoire mystérieuse qui nous “confrontera à de nouvelles questions sur la nature du cosmos, l’opposition entre la foi et la raison ou la peur de répéter, encore et encore les erreurs des êtres humains”… Tout un programme en somme !
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Neva (2023)
Neva sera-t-il le The Last Guardian de Nomada Studio ? En tout cas, tout porte à croire que ce nouveau platformer reprend les éléments qui firent le succès de Gris. Un menu qu’on nous promet varié avec de la plateforme, des puzzles et des combats qu’on imagine secondaires. Avec son style qui se rapproche des pastels, gageons que Neva sera comme son ainé marqué par un style bien à lui. Dans ce monde désolé où une jeune femme entretient un lien fort avec un loup espiègle et curieux, Neva devrait de nouveau tabler sur l’émotion. En espérant que le gameplay suive, wait and see comme on dit dans le jargon.
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Baby steps (2024)
Développé Gabe Cuzzillo de à qui l’on doit le fantasque Ape Out, le new-yorkais que nous avions rencontré en 2019 s’aventure dans un projet complètement différent. “Nate est un raté. Rien ne lui réussit jusqu’au jour où il se découvre un pouvoir qu’il ne soupçonnait pas… Celui de mettre un pied devant l’autre”. Présenté comme un walking simulator, Baby Steps laisse présager un jeu au cynisme affiché avec ce geek en grenouillère pour qui chaque pas semble être une révolution. On vous laissera juger sur pièce dans ce trailer déluré. A l’instar d’Octodad, le jeu promet sur le papier une aventure délurée. Un projet à surveiller !
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Critique JV et ciné toujours prêt à mener des interviews lors de festivals ! Amateur de films de genre et de tout ce qui tend vers l'Etrange. N'hésitez pas à me contacter en consultant mon profil.
Résident permanent dans la petite bourgade de Raccoon City et prosélyte du génial Rain World depuis 2017, on l'entend parfois jurer à pleins poumons lorsqu'il perd lamentablement face au singe de Sekiro à un poil de lemming près. En quête d'une 3080 depuis bientôt un an, le malheureux espère une réception de sa commande en 2022 : l'important c'est d'y croire ! Son TOC préféré ? Recenser dans un PDF tous les jeux auxquels il a joué dans sa vie.
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Je suis d’ailleurs surpris qu’Anger Foot ne soit toujours pas sorti. Alors certes le studio Free lives a l’air de poursuivre beaucoup (trop?) de projets en même temps mais le jeu avait l’air déjà sacrément bien avancé lors de sa démo Gamescom de l’année dernière.
Peut-être est-ce une question de calendrier. C’est perso celui que j’attends le plus avec Skate Story et Karmazoo dans un genre diamétralement opposé.