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Provenance : France | Éditeur : Metropolitan Vidéo | Date de sortie : 23 août 2024
Format vidéo
2160p24 | Ratio 1.85
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Atmos
Sous-titres
Français
Artistique : 9 | Vidéo : 10 | Audio : 10
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos), SVS SB-4000
ŒUVRE - None Nation under God
Dans un futur proche où les États-Unis sont au bord de l’effondrement, des reporters de guerre couvrent sa chute à travers une Amérique fracturée…
Alors qu’il dénonce la guerre dans l’absolu, ce road trip dystopique sur la couverture des conflits qui s’intéresse aux photojournalistes (et non aux soldats) dans une nation en déliquescence où la fureur et le chaos règnent, conserve sa neutralité (ce n’est pas un film politique et il n’y à donc pas à choisir son camp) pour mieux s’interroger sur l’importance de l’information et le pouvoir de l’image.
De fait, tel un instantané alarmant, ce blockbuster d’auteur à la mise en scène coup de poing, au suspense oppressant et à l’action rondement menée, lance un avertissement à une humanité minée par les divisions dans l’espoir qu’elle ne reproduise pas les erreurs du passé.
Formidable en photographe de guerre détruite par des années à documenter les horreurs de la guerre, l’injustement sous-estimée Kirsten Dunst (la trilogie Spider-Man de Sam Raimi) marque de son empreinte la pellicule d’Alex Garland (Ex Machina, Annihilation, Men).
« Once you start asking those questions you can't stop. So we don't ask. We record so other people ask. »
Lee
IMAGE - Eyes of War
Issu d’une captation numérique au moyen de caméras légères peu coûteuses (un choix similaire avait été opéré par Gareth Edwards lors du tournage de The Creator), ce transfert UHD Dolby Vision soutenu par une compression HEVC en acier trempé (un bitrate moyen de 79.8 Mbit/s) honore la proximité de la photographie « prise sur le vif » (nous sommes le regard de tous les témoins) du chef op’ Rob Hardy. Toute proportion gardée, l’esprit d’Apocalypse Now rôde non loin du théâtre d’opération.
La définition est au rendez-vous, la propreté clinique aussi (pas la moindre granularité à l’horizon), et les détails, déjà éminents sur le Blu-ray, contractent une netteté grandie (les pores de la peau, les fibres textiles, l’état de délabrement avancé de certains décors). Il est à noter que les CGI se fondent à merveille dans le paysage.
La palette colorimétrique incroyablement luxuriante profite à fond du WCG (la nature verdoyante, les graffitis sur les murs), les contrastes ont été notablement élargis (les noirs de la nuit sont désormais absolus) et les sources lumineuses, clairement hardies (l’Average Peak Nits a été mesuré à 483 cd/m² et le MaxCLL à 1210 nits), affichent une brillance à nul autre pareil (les flammes lors du feu de forêt nocturne ou encore la coruscation des munitions traçantes).
SON - Quel genre d'américains ?
Conçu par Glenn Freemantle (Gravity, Wonka), ce mixage Dolby Atmos d’anthologie qui vient équiper la VO (24-bit, 4120 kbps) et la VF (24-bit, 4230 kbps) est une démonstration de force dont le final à Washington D.C. n’est pas sans évoquer la furie acoustique de l’intro dans Il faut sauver le soldat Ryan et les affrontements urbains de La Chute du faucon noir.
Faisant partie intégrante de la narration (cf. le déclic des appareils photo entraînant de rapides arrêts sur image couplés à une coupure fugace de toutes sonorités), cette bande-son ultra immersive qui nous projette dans l’enfer de la guerre civile grouille d’effets/ambiances (le tumulte de la pyrotechnie face à l’apaisement de la nature) sur toutes les enceintes, y compris les canaux verticaux dont l’emploi est mémorable (hélicoptères, projectiles divers et avions de chasse surplombent très régulièrement le champ de bataille). Les dialogues sont parfaitement restitués, la bande originale (disposant de titres des années 70/80) est sérieusement ample et les basses sont bougrement massives (notamment lors des explosions).
Excepté le doublage (bien incorporé et manifestant d’une justesse permanente), il n’y a aucune différence entre les deux pistes sonores.
CONCLUSION - Le choc des photos
Agir avant que ne survienne le pire, tel est le credo de cette grosse production A24 qui braque ses projecteurs sur le métier de reporter de guerre alors qu’une nouvelle guerre civile éclate aux États-Unis. Et lorsque la violence et la barbarie inondent le pays, ces héros capturent le réel au travers d’un périple à l’issue incertaine que le présent 4K Ultra HD, de par des prestations A/V au réalisme déstabilisant, rend plus terrifiant que jamais !
Autre article relatif à Civil War sur MaG :
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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