Provenance : France | Éditeur : Paramount Pictures | Date de sortie : 13 mars 2019

Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.39
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (québécois) Dolby Digital 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

Annihilation (2018)
4/5

Artistique : 7 | Vidéo : 9 | Audio : 9

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A80J (Dolby Vision lumineux)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

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ŒUVRE - L’être et le néant

Lena, biologiste et ancienne militaire, participe à une mission destinée à comprendre ce qui est arrivé à son mari dans une zone où un mystérieux et sinistre phénomène se propage le long des côtes américaines. Une fois sur place, les membres de l’expédition découvrent que paysages et créatures ont subi des mutations, et malgré la beauté des lieux, le danger règne et menace leur vie, mais aussi leur intégrité mentale…

À mi-chemin entre l’horreur et la fable écolo-philosophique (les réflexions sur l’auto-destruction et l’humanité), ce thriller de SF féministe est une œuvre à part qui questionne notre devenir et nos souffrances (qu’elles soient intimes ou universelles). Et malgré certaines lacunes (l’équipe dirigée par Natalie Portman et Jennifer Jason Leigh est intéressante mais sous-développée, le manque d’émotion est flagrant et la Zone X, aussi étrange soit-elle, trop peu explorée), la seconde réalisation d’Alex Garland (après Ex Machina et avant Men), libre adaptation du roman éponyme de Jeff VanderMeer, reste un film mutant visuellement singulier et scénaristiquement audacieux où l’on embarque pour un voyage aussi troublant que fascinant.

IMAGE - L'enfer vert

Avec une clarté accrue, des détails plus raffinés (l’équipement militaire, le tissage des vêtements, l’écorce rugueuse des arbres, les pores de la peau), une palette colorimétrique plus stable aux primaires exaltées, des contrastes plus recherchés (une ambiance plus austère sans que la luminosité ne soit altérée) où les blancs ont été recalculés (les nuages duveteux habitant le ciel gagnent en brillance) et les noirs renforcés, et des éclairages perçants (le feu, la lumière du soleil, les lampes, l’étrange lueur du phare), ce transfert UHD Dolby Vision porte plus haut (et sans le voile gênant présent sur le Blu-ray) la beauté monstrueuse de l’onirique et étincelante photographie signée du talentueux chef opérateur Rob Hardy.

Annihilation (2018)

SON - L'insoluble mystère

Belle présence de la musique dans l’espace, dynamique intense lors des scènes d’action (les attaques animales), placement efficace du moindre petit bruit (créatures bizarres et autres sons fantastiques animent les lieux à 360°), puissance du canal LFE (le bourdonnement produit par le « scintillement », les coups de feu) et subtilité de la scène aérienne (des hélicoptères et beaucoup d’ambiances), sont les éléments qui animent la VO Dolby Atmos.

Beaucoup moins vivante (la faune et la flore ont quelque peu déserté l’endroit) et ample (l’énergie de sa consœur semble s’être perdue en route), la VFQ n’en reste pas moins immersive à son niveau.

CONCLUSION - Au-delà du réel

Qui sommes-nous, où sommes-nous et où allons-nous ? C’est seulement en traversant l’onirisme horrifique du « shimmer », miroir de la psychologie humaine ayant une appétence pour la destruction, qu’une partie des réponses vous sera dévoilée… Un drame de science-fiction hypnotisant que le présent 4K Ultra HD (identique à l’édition US) vient magnifier, même si pour les adeptes de la VF, seul le disque HD embarque le doublage parisien.

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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[…] par Benedict Wong (un habitué des Marveleries, qui a également passé des têtes dans Annihilation, Prometheus ou encore Sunshine pour ne citer qu’eux) permet d’offrir une multiplicité […]

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[…] Il y a dix ans, Ex Machina avait été globalement très positivement salué par la critique, et Annihilation pour Netflix avait reçu un accueil moins favorable mais contenait en son sein une véritable […]

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