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Provenance : États-Unis | Éditeur : Sony Pictures | Date de sortie : 17 octobre 2017
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
et 1.85 (Spider-Man)
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Anglais DTS-HD MA 5.1 (SM 3)
Français (québécois) DTS-HD MA 5.1 (TASM 2)
Français (parisien) Dolby Digital 5.1 (SM 3)
Français (québécois) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Artistique : 8 | Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel HDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000
Sommaire
Spider-Man, les débuts d'une toile
Peter Parker, jeune new-yorkais élevé par son oncle et sa tante, est un élève doué mais peu populaire. Lors d’une sortie scientifique, une araignée mutante le pique au bras. Le lendemain, il se découvre des pouvoirs surhumains…
Après X-Men, Spider-Man est le second film ayant permis de lancer la mode des films de super-héros à Hollywood et reste un classique de genre. L’origin story est simple mais habilement construite, la fraîcheur juvénile de l’ambiance est opportune, les personnages sont bien développés (surtout son emblématique héros) et interprétés par un casting particulièrement réussi (Willem Dafoe et J.K. Simmons sont au top), la mise en scène est inventive, le rythme soutenu et les scènes d’action efficaces. Quasi-inédite lors de sortie, cette réussite l’est encore aujourd’hui.
Si la mise à niveau n’est sûrement pas la plus importante qui soit, les images sont techniquement solides avec une clarté accrue, des détails plus fins, des couleurs vives richement saturées et des contrastes équilibrés. Et même si le grain est un peu plus visible qu’en HD, ce transfert UHD apparaît comme plus naturel, cinématographique et net. La palette colorimétrique plus large et chaude permet de corriger la coloration des teintes de la peau et de booster les primaires (les costumes de Spider-Man et du Bouffon vert), les contrastes améliorés consentent à afficher des blancs plus clairs (des séquences lumineuses plus éclairées) et des noirs plus obscurs (des scènes sombres plus lisibles), les reflets sur les surfaces métalliques sont plus réalistes et les éclairages gagnent en luminosité.
Sans surprise, cette toute nouvelle bande-son proposée en Dolby Atmos (et réservée à la VO) est une piste sonore dynamique, harmonieuse et très élargie, où les effets, les ambiances et le score héroïque sont placés dans l’espace acoustique avec ce qu’il faut de précision, de clarté et d’intensité. Qui plus est, la scène aérienne est en parfaite adéquation avec le récit (les pensées maléfiques de Norman Osborn, les structures qui s’effondrent lors de l’incendie, les toiles projetées par Spider-Man, etc.) et se dévoile donc comme spécialement tangible. Même si incomparable, la VF(Q) Dolby Digital 5.1 est correcte à son niveau.
Artistique : 8 | Vidéo : 8.5 | Audio : 9
Spider-Man 2, le sommet de la toile
Écartelé entre son identité secrète de Spider-Man et le désir profond de mener une vie normale, Peter Parker va devoir affronter ses démons et prendre une décision difficile. Mais une nouvelle menace terrorise la ville : lors d’un expérience ratée, le docteur Otto Octavius devient le tentaculaire et diabolique Doc Ock. Peter va-t-il sacrifier ses rêves, et probablement sa vie, pour sauver la ville de New York et les personnes qu’il aime ?
De par son histoire radicalement humaine où chaque personnage retire son masque pour se mettre à nu devant le spectateur, Spider-Man 2 devance son aîné et s’impose comme un très bon film de super-héros où l’émotion sert de moteur à un récit plus intime mais non moins dénué de scènes d’action assez inouïes (le métro aérien).
Préservant la granularité cinéma de l’œuvre tout en la stabilisant (comparé au 1er épisode de la trilogie), ce transfert UHD d’une clarté exemplaire délivre une définition impressionnante, des détails accentués (les textures de la peau, des costumes et des environnements) qui abondent des quatre coins de l’écran, de belles couleurs fermes, des contrastes enchanteurs et des noirs particulièrement intenses. La palette colorimétrique qui est largement plus nuancée vient stabiliser de nombreuses teintes (des primaires plus saturées) et assainir les sous-tons de la peau, les sources lumineuses qui sont bien plus entreprenantes (l’éclairage public, la fusion lors des expériences du Dr. Otto Octavius) favorisent la brillance des lueurs, et les scènes sombres affichent des ombres plus détaillées.
Exclusif à la VO, le mixage Dolby Atmos à la scène sonore ultra-engageante est juste prodigieux. La dynamique monte régulièrement en flèche, les effets comme les ambiances se propagent dans la pièce avec facilité (les tentacules mécaniques du Dr. Octopus bougent d’une enceinte à l’autre avec fluidité), le score de Danny Elfman est diffusé avec beaucoup d’ampleur et les basses font trembler les murs. De plus, l’activité aérienne est assez fantastique (les toiles de Spider-Man, le tonnerre, des alarmes, des flammes, des explosion, etc.). Quant à la petite VF(Q) Dolby Digital 5.1, elle s’en tire plutôt bien.
Artistique : 8.5 | Vidéo : 9 | Audio : 9.5
Spider-Man 3, la guerre des toiles
Peter Parker a enfin réussi à concilier son amour pour Mary-Jane et ses devoirs de super-héros. Mais l’horizon s’obscurcit lorsque son costume, qui devient noir, décuple ses pouvoirs et transforme également sa personnalité pour laisser ressortir l’aspect sombre et vengeur que Peter s’efforce de contrôler…
Épisode de la démesure (personnages plus nombreux, péripéties abondantes), Spider-Man 3 est un blockbuster vertigineux aux images hallucinantes (superbe transformation de Venom), aux scènes d’action gigantesques et aux émotions multiples (passant de l’humour burlesque à une sobriété étonnante), qui accentue la recette ayant fait le succès des deux premiers opus tout en délaissant le développement de ses personnages et en usant d’une longueur excessive. Pas aussi incontournable que ses ainés, ce dernier opus sous l’ère Sam Raimi reste un divertissement spectaculaire et pas prise de tête.
Malgré la présence de petits points blancs (mois d’une dizaine en fait), ce transfert UHD s’impose comme le meilleur de la trilogie. La définition est plus pointue (les panneaux d’affichage), les détails nettement plus visibles (les traits des visages et les vêtements), la profondeur de champ amplifiée (les rues de New York), les couleurs plus énergiques, les contrastes plus vifs et le grain plus discret. Les scènes sombres sont mieux découpées grâce à une gestion des noirs plus progressive, la luminosité est améliorée avec des blancs plus rayonnants et des éclairages bien plus puissants (les reflets de la lumière font briller de façon plus réaliste les objets en métal et le costume de Venom), et la palette colorimétrique qui gagne en raffinement anime plus fortement les primaires tout en élargissant les autres teintes.
Semblable à ses prédécesseurs, ce mixage Dolby Atmos (affectée uniquement à la VO qui est aussi proposée en DTS-HD MA 5.1) exceptionnel fournit beaucoup d’activité à la scène arrière (la vie new-yorkaise) et aux canaux de hauteur (l’hoverboard d’Harry Osborn, les grains de sable de l’Homme-sable, des chutes de débris, les hurlements de Venom, les toiles de Spidey, etc.). Pour le reste, la dynamique est fantastique, la spatialisation équilibrée, les effets/ambiances détaillés, la musique bien élargie et les basses punchy. Si elle ne fait pas non plus dans la dentelle, la VF(F) Dolby Digital 5.1 ne parvient bien évidemment pas à exploiter l’espace acoustique comme le fait la VO… Sans parler de la voix de l’Homme-sable qui est loin d’être aussi profonde.
Artistique : 7 | Vidéo : 9.5 | Audio : 10
« Quoi que je fasse, quelle que soit ma détermination, ceux que j'aime finirons toujours par payer. »
Peter Parker
The Amazing Spider-Man, le reboot de la toile
Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père…
Cette seconde version de Spider-Man qui reprend la genèse du personnage près de 10 ans après l’adaptation de Sam Raimi, est un reboot très réussi de la saga qui s’écarte sensiblement de l’ancienne version pour fonder sa propre légende… qui surprend dans le bon sens du terme. En effet, The Amazing Spider-Man insiste beaucoup plus sur l’aspect humain et met en scène un super-héros moins héroïque et infaillible mais beaucoup plus humain et attachant porté par la prestation épatante d’Andrew Garfield (moins tête à claque que Tobey Maguire). La relation qu’il entretient d’ailleurs avec Gwen Stacy (adorable Emma Stone) est aussi touchante que crédible et n’est jamais cul-cul à l’inverse de celle qu’il entretenait avec Marie-Jane (Kirsten Dunst) dans la première trilogie. À côté de cela, on assiste à un spectacle visuellement soigné et bien écrit (l’évolution du personnage) où les scènes d’action d’une redoutable efficacité (mais moins spectaculaires que par le passé) cohabitent avec des passages émouvants qui prennent véritablement aux tripes (le sauvetage sur le pont et la traversée avec les grues). Un retour gagnant de l’homme-araignée ? Oh que oui et un retour émouvant qui prend le spectateur dans sa toile car il s’intéresse beaucoup plus aux personnages qu’à une surenchère d’action pourtant bien présente. Une grande réussite qui donne envie de découvrir rapidement la suite.
D’une impeccable précision et d’une redoutable beauté, ce transfert UHD dénué de grain (un tournage numérique 5K) fait un spectaculaire sans faute. La définition est solide comme un roc, les détails sont ultra-précis (les laboratoires chez Oscorp), les textures sont d’une complexité incroyable (les tenues vestimentaires), les couleurs sombres (à dominante grise) sont d’une grande richesse (des teintes rouges et bleues pleines de vie), les contrastes sont enchanteurs (l’éclat des blancs et la profondeur abyssale des noirs) et les sources lumineuses (les feux arrière des véhicules, les éclairages derrières les fenêtres) brillent d’une intensité parfois aveuglante (les reflets sur le costume de Spider-Man). Pourtant magnifique à sa sortie, le Blu-ray paraît plat et terne en comparaison.
Les dialogues sont clairs, les effets directionnels fusent avec beaucoup d’efficacité, les ambiances abondent, les basses sont profondes et la dynamique est redoutable. De plus, la couche sonore supérieure prend en charge des ambiances (la pluie battante, les annonces chez Oscorp), effets (les câbles de Spider-Man, des voitures qui se retournent, des débris) et même la musique (signée James Horner), pour un enveloppement maximal. La VO Dolby Atmos est donc un must. Quant à la VF(Q), malheureusement rétrogradée en Dolby Digital 5.1 (DTS-HD MA 5.1 sur le Blu-ray français), elle parvient à assurer le show (de par l’abondance du sound design) malgré une spatialisation resserrée et une ampleur moindre.
Artistique : 8 | Vidéo : 10 | Audio : 10
TASM: Le Destin d'un héros, l'électrochoc de la toile
Peter Parker trouve son bonheur entre sa vie de héros et les doux moments passés aux côté de Gwen. Mais être Spider-Man a un prix : protéger ses concitoyens new-yorkais des individus malveillants qui menacent la ville. Face à Electro, Peter devra affronter un ennemi nettement plus puissant que lui. Au retour de son vieil ami Harry Osborn, il se rend compte que tous ses ennemis ont un point commun : OsCorp…
Ce 2e opus de la seconde trilogie de l’homme-araignée (qui n’aura malheureusement pas pu se conclure et s’arrêta après cet épisode), initiée en 2012 avec un reboot très réussi qui s’écartait sensiblement de l’ancienne version, permet à Marc Webb de continuer à tisser sa propre saga avec une aventure fantastique encore plus spectaculaire (séquences d’action vertigineuses), émouvante (jeu sentimental très crédible du couple vedette) et dense (intrigue riche en enjeux, personnages et rebondissements) que son aînée. N’hésitez donc pas à vous faire une toile !
Une démonstration de tous les instants avec un master UHD sans faille, une définition de pointe (la clarté est améliorée), un piqué d’exception (les détails sont plus raffinés), des couleurs radioactives (plus profondes comme avec le ciel bleu et/ou riches comme sur le costume de Spider-Man), des contrastes de haut niveau, des noirs magnifiques (ils jouissent de meilleures ombres) et des sources lumineuses qui explosent régulièrement la rétine (les arcs électriques, les panneaux publicitaires de New York, les avertisseurs lumineux des véhicules de secours). Néanmoins, le film ayant été capté en argentique au format 35 mm, il possède un grain fin et régulier qui pourrait rebuter certains spectateurs. Pourtant, cela lui donne un cachet cinématographique absolument savoureux.
Un mixages Dolby Atmos (accroché à la VO) qui ne manque ni d’énergie ni de folie. La puissance comme la finesse sont de la partie, la dynamique est particulièrement musclée, la spatialisation utilise l’ensemble des enceintes avec une précision et un sens du spectacle électrisants, la scène arrière est ultra-sollicitée (les ambiances citadines), la couche supérieure ajoute beaucoup à l’immersion ressentie (le « vent » dans l’avion, l’A.I. holographique d’OsCorp, la voix et les pouvoirs électriques d’Electro, etc.), la partition à haute tension d’Hans Zimmer envahit généreusement l’espace sonore et les basses envoient du bois. Néanmoins, si les voix restent audibles en toutes circonstances, elles souffrent parfois d’un souffle parasite (certes dû à la prise de son mais c’est tout de même gênant). Très solide même si un peu moins large et riche en effets, la VF(Q) DTS-HD MA 5.1 se rattrape par la plus grande clarté de ses dialogues.
Artistique : 7.5 | Vidéo : 9.5 | Audio : 8.5
« (...) ton père était guidé par une philosophie, il avait une ligne de conduite. Il pensait que si on pouvait faire quelque chose de bien pour les autres, on avait l'obligation morale de le faire (...) »
Ben Parker
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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