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Provenance : France | Éditeur : Paramount Pictures | Date de sortie : 16 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 – Ratio 1.78
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Artistique : 10 | Vidéo : 10 | Audio : 10
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A80J (Dolby Vision lumineux)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000
ŒUVRE - À la guerre comme à la guerre
Alors que les forces alliées débarquent à Omaha Beach, Miller doit conduire son escouade derrière les lignes ennemies pour une mission particulièrement dangereuse : trouver et ramener sain et sauf le simple soldat James Ryan, dont les trois frères sont morts au combat en l’espace de trois jours. Pendant que l’escouade progresse en territoire ennemi, les hommes de Miller se posent des questions. Faut-il risquer la vie de huit hommes pour en sauver un seul ?
Récompensé à juste titre par 5 Oscars (meilleurs réalisateur, photographie, son, image et effets sonores) et déterminé à dénoncer la stupidité des conflits armés, Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg est le film fondamental sur la Seconde Guerre mondiale. La mise en scène à hauteur d’homme est exceptionnelle, le scénario inspiré d’une histoire vraie n’omet pas de mettre en avant les grandes valeurs que sont l’honneur et la solidarité, les combats au réalisme cru sont d’une violence toujours inégalée (le débarquement est traumatisant) et les acteurs qui sont d’une justesse incroyable excellent dans toutes les émotions. Un authentique chef-d’œuvre !
IMAGE - Le Jour le plus long
Robuste comme une mitrailleuse Browning M1919A4, ce transfert UHD Dolby Vision au format inédit jusqu’à aujourd’hui (le ratio original 1.85 laissant sa place à une version open-matte 1.78 pour un léger gain d’informations sur l’ensemble du cadre) est juste sublime.
Le master est irréprochable, la définition fait un bon en avant (un nouveau master 4K tiré d’un scan 6K des négatifs originaux), les détails sont plus nombreux que sur le déjà excellent Blu-ray (cf. la précision chirurgicale des traits tirés, des peaux encrassées, des treillis abîmés et des bâtisses endommagées), la palette colorimétrique aux couleurs volontairement désaturées (à 60%) est toujours aussi magnifique (surtout qu’elle récupère, sans dénaturer le rendu particulièrement rude des images, un brin de chaleur bien visible sur le visage des acteurs), les contrastes sont encore plus solides et les sources lumineuses, en plus de gagner en éclat (les flammes, les explosions, les sols détrempés, la lumière du jour), ne sont plus brûlées (les ciels et autres contre-jours).
Quant à l’imposante granularité qui résulte d’un parti-pris artistique ayant du sens (elle donne un aspect sale et rugueux à la photographie de Janusz Kaminski), elle est parfaitement restituée ici avec une finesse absente du transfert HD. C’est bien simple, grâce aux bienfaits de la compression HEVC (carrément invincible), jamais une telle densité de grains n’aura été aussi maîtrisée à l’écran. Une très grosse claque !
SON - Y'a rien d'autre à faire ici que mourir
Une VO démentielle (l’enfer du champ de bataille chez-soi !) qui donne dans la démonstration technique pure avec une dynamique de fou furieux, une spatialisation musclée retranscrivant au mieux la violence du conflit armé (le déluge des balles, les déplacements comme les cris des soldats), une scène arrière très sollicitée et des basses titanesques (le grondement des chars).
Bien évidemment, mixage Atmos oblige, la sensation d’être enveloppé par les horreurs de la guerre (les tirs de mortiers, le souffle des explosions, les retombées de débris, les passages aériens des P-51 Mustang, etc.) est terriblement éprouvante.
À son niveau, la petite VF lossy ne démérite pas mais semble beaucoup plus éteinte avec son immersion moindre et sa puissance restreinte.
CONCLUSION - Il était une fois la Normandie
Si retrouver le soldat Ryan dans l’enfer normand relève de la mission impossible, l’escouade commandée par le capitaine Miller pourra s’appuyer sur un barda bien préparé (un disque 4K Ultra HD aux prestations A/V de pointe, du moins en VO) pour le ramener au pays !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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