4K Ultra HD – Édition UK – Disney – 136 min (La Menace fantôme) // 143 min (L’Attaque des clones) // 140 min (La Revanche des Sith) // 125 min (Un nouvel espoir) // 135 min (Le Retour du Jedi) // 127 min (L’Empire contre-attaque) // 136 min (Le Réveil de la Force) // 152 min (Les Derniers Jedi) // 142 min (L’Ascension de Skywalker) – 20 avril 2020

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.39

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français (parisien) Dolby Digital Plus 7.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Star Wars: La Saga Skywalker

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Sommaire

La Prélogie - L’Âge de la République

Diapositive précédente
Diapositive suivante
Star Wars, épisode I: La Menace fantôme
Star Wars, épisode II: L'Attaque des clones
Star Wars, épisode III: La Revanche des Sith

Star Wars, épisode I: La Menace fantôme

Star Wars, épisode I: La Menace fantôme

Note artistique : 8.5 // Qualité vidéo : 6 // Qualité audio : 10

Péplum intergalactique familial aux scènes d’action fracassantes, l’épisode I s’en va combattre la Fédération du Commerce en 4K Ultra HD.

Et si l’image souffre des mêmes « défauts » (un choix délibéré de George Lucas pour mieux raccorder visuellement les trois opus de la prélogie) que le précédent Blu-ray (un lissage excessif pour supprimer la texture argentique 35 mm et une définition hétérogène) malgré l’apport moderne lié au HDR (des contrastes ragaillardis et des sources lumineuses plus éclatantes) et au WCG (un nouvel étalonnage aux primaires mieux saturées), c’est bien la bande-son qui s’illustre sur le champ de bataille une fois le volume rehaussé de quelques crans…

Surtout l’ample (la dynamique en a sous le coude) et immersif remixage 3D (la course de podracers est un anthologique plaisir auditif) qui nous plonge au cœur du conflit avec des effets/ambiances qui fourmillement de partout (scène de hauteur comprise comme lors des déplacements des vaisseaux spatiaux) et des impacts « hantés » par la force des Sith (cf. les sabres qui s’entrechoquent lors du duel final).

Star Wars, épisode II: L'Attaque des clones

Star Wars, épisode II: L'Attaque des clones

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 7 // Qualité audio : 10

Space opera grand public excessivement romantique et spectaculaire qui questionne la démocratie parlementaire, l’épisode II déclenche en 4K Ultra HD la guerre qui décidera du destin de la Galaxie.

Munies d’une image 100% digital plus homogène que celle de l’épisode I et de pistes sonores toujours aussi ébouriffantes (la VF est quand même moins ample et détaillée) une fois les décibels poussés, les forces en présence parviennent à prendre le dessus sur le précédent Blu-ray. Malgré la douceur du piqué (due aux limitations des caméras au format HDCAM SR 1080p) et le gain peu perceptible de la définition, le transfert UHD profite de contrastes, de couleurs et d’éclairages mieux travaillés (une bonne chose pour l’intégration des innombrables CGI).

Quant à la bande-son, livrée en 3D du côté de la VO, l’intensité de la dynamique, l’enveloppement accru de la spatialisation (la poursuite de l’assassin sur Coruscant et l’extérieur orageux sur Kamino jouissent pleinement des canaux de hauteur) et le punch impressionnant des basses (les charges sismiques du Slave I) sont renversants.

Star Wars, épisode III: La Revanche des Sith

Star Wars, épisode III: La Revanche des Sith

Note artistique : 9 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 9.5

Profondément tragique et bardé d’événements dramatiques, l’épisode III termine en apothéose la prélogie avec la victoire du côté obscur de la Force où la descente aux enfers du jeune Anakin Skywalker, drapée dans une sombre majesté esthétique et rythmée par d’impériales envolées lyriques, est amplifiée par le présent 4K Ultra HD.

Car même si la dynamique sonore est moins poussée (c’était déjà le cas avec le Blu-ray) que sur les deux premiers opus, l’image (détails un peu plus fermes, profondeur des couleurs accrue, ratio de contraste encore plus saisissant, sources lumineuses plus radieuses) et la bande-son (spatialisation parfaitement aérée, effets/ambiances à tout-va, plan vertical intelligemment sollicité, basses vigoureuses) sont à la hauteur de l’évènement.

La Trilogie - L’Âge de la Rébellion

Diapositive précédente
Diapositive suivante
Star Wars, épisode IV: Un nouvel espoir
Star Wars, épisode V: L'Empire contre-attaque
Star Wars, épisode VI: Le Retour du Jedi

Star Wars, épisode IV: Un nouvel espoir

Star Wars, épisode IV: Un nouvel espoir

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 8

Il y a bien longtemps (en 1977), dans une galaxie lointaine, très lointaine, l’épisode IV devenait un monumental succès mondial en plus de marquer une génération entière de spectateurs.

En 2020, plus de 40 ans après sa sortie, cette œuvre maîtresse du genre fait peau neuve en 4K Ultra HD grâce aux pouvoirs de la Force (surcroit de définition incroyable, détails retrouvés par milliers, palette colorimétrique plus sobre et réaliste, contrastes réajustés, sources lumineuses étincelantes, spatialisation plus ouverte et canaux aériens engagés).

Et malgré des artifices (l’usage « soigné » de DNR afin de canaliser la patine argentique) pour homogénéiser l’image avec la prélogie, et le faible volume d’enregistrement de la bande-son qui n’en reste pas moins dynamique au besoin, le présent disque pulvérise le Blu-ray (l’aspect visuel traficoté et ultra-hétérogène n’est plus qu’un mauvais souvenir) en même temps que la première Étoile de la Mort.

Star Wars, épisode V: L'Empire contre-attaque

Star Wars, épisode V: L'Empire contre-attaque

Note artistique : 9.5 // Qualité vidéo : 8 // Qualité audio : 8.5

Space opera à l’ambiance solennelle et aux scènes d’action anthologiques (le bataille de Hoth) habité par la grandeur de la Force, l’épisode V nous emmène encore plus haut dans les étoiles en 4K Ultra HD.

Tirée une fois encore d’un nouveau scan 4K / 16-bit, l’image y apparaît pourtant comme moins homogène que celle de l’épisode IV, la faute à une gestion plus aléatoire du grain argentique 35 mm (usage moins discret de DNR). Néanmoins, la définition (un niveau de détails beaucoup plus prononcé), la palette colorimétrique (les dérives bleutées du précédent Blu-ray ne sont plus du voyage), les contrastes (plus équilibrés) et les sources lumineuses (les étoiles sont plus brillantes que jamais) ont fait un immense bond en avant… dans l’hyperespace.

Et si le son se doit d’être un peu poussé pour s’immerger comme il se doit au cœur de la Guerre, le nouveau mixage 3D qui croule sous une multitude d’effets et/ou ambiances (la poursuite dans le champ d’astéroïdes et les bruits du marais sur Dagobah exploitent pleinement la scène de hauteur) est restitué avec autant d’aplomb (dynamique suffisamment audacieuse et basses décemment vigoureuses) que de finesse.

Star Wars, épisode VI: Le Retour du Jedi

Star Wars, épisode VI: Le Retour du Jedi

Note artistique : 8.5 // Qualité vidéo : 8 // Qualité audio : 8.5

Dénouement de la trilogie à la hauteur de l’immense saga créée par George Lucas, l’épisode VI a l’air et sonne mieux que jamais en 4K Ultra HD même si le côté obscur de la Force y reste offensif (structure argentique « muselée » et volume d’enregistrement un peu bas).

Tirée d’un récent scan 4K, l’image prend néanmoins le dessus sur son homologue HD (écart important de la définition, découverte d’une multitude de détails, flamboyance des sources lumineuses) en faisant confiance à son instinct (cf. la pureté des contrastes et la sobriété retrouvée des couleurs).

Et maximisant au mieux sa nouvelle scène de hauteur (comme avec les rugissements du Rancor et des vaisseaux), la bande-son se révèle nettement plus enveloppante que par le passé (une spatialisation savamment étudiée) tout en conservant la dynamique et les basses qui poussent bien (la poursuite en speeder bike en est un très bon exemple).

La Postologie - L’Âge de la Résistance

Diapositive précédente
Diapositive suivante
Star Wars, épisode VII: Le Réveil de la Force
Star Wars, épisode VIII: Les Derniers Jedi
Star Wars, épisode IX: L'Ascension de Skywalker

Star Wars, épisode VII: Le Réveil de la Force

Star Wars, épisode VII: Le Réveil de la Force

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 9

La Force est bel et bien de retour dans ce space opera cinq étoiles qui respecte les codes et l’esprit de la Trilogie tout en se prêtant à un modernisme visuel (ne reniant guère l’argentique) qui sied mieux au 4K Ultra HD.

Issu d’un tournage pellicule (35 mm et IMAX 65 mm lors de la poursuite du Faucon Millenium sur la planète Jakku), ce transfert UHD HDR10 rempli de détails (une netteté accrue) délivre un grain plus fidèlement reporté, des couleurs rutilantes (davantage saturées), des contrastes somptueux où les noirs sont plus lisibles (cf. le duel final dans la forêt) et des sources lumineuses mieux écrêtées (les explosions) à la brillance autrement plus marquée (les sabres laser, les éclairages intérieurs de la base Starkiller, les lens flare).

Entre muscle et finesse, ce mixage un peu moins impactant qu’escompté (il ne faudra pas hésiter à rehausser le volume pour en profiter à fond) foisonne néanmoins d’effets/ambiances parfaitement localisés à l’avant/arrière, diffuse un score ensorcelant et lâche des basses robustes bien contrôlées (les « interrogatoires » de Kylo Ren). S’enrichissant d’un supplément non négligeable de verticalité (des chutes de débris, le X-wing de Poe sur Takodana), la VO Atmos est à privilégier sur la très correcte VF Dolby Digital Plus 7.1.

Star Wars, épisode VIII: Les Derniers Jedi

Star Wars, épisode VIII: Les Derniers Jedi

Note artistique : 9 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 8.5

Visuellement magnifique et scénaristiquement dense, cet ambitieux épisode VIII renouvelle le mythe en s’affranchissant du lourd héritage mis en place par George Lucas il y a 40 ans. Le pari était osé mais le résultat est époustouflant… Surtout en 4K Ultra HD !

De toute beauté sans « taper » dans la perfection, la « faute » à la (très belle) photographie qui pourra déstabiliser par certains choix esthétiques (un rendu profondément argentique aux contrastes peu marqués), ces images solidement encodées sont tellement plus détaillées (les paysages, les visages des acteurs), densément colorées (les murs rouges de la salle du trône du Suprême Leader Snoke) et fougueusement éclairées (l’ardeur des tirs de missiles, la brillance des voyants lumineux du cockpit du Faucon Millenium, l’éclat des sabres laser, l’intensité des levers/couchers des soleils sur Ahch-To), que celles du Blu-ray sont fades à-côté.

Moins touchée par la ré-égalisation forcée de sa consœur (le syndrome « Dolby Atmouse »), l’espace acoustique resserré et les pertes d’informations dommageables de la méritante VF permettent à la VO 3D de prendre l’avantage. Les effets/ambiances y fusent de toutes parts (la bataille spatiale inaugurale, la fuite à dos de Fathiers, la confrontation contre la Garde Prétorienne, l’attaque sur Crait), la scène aérienne apporte beaucoup à l’immersion ressentie (les passages des Tie Fighters, les conflits spatiaux, l’appel de la sombre caverne marine) et le score symphonique de John Williams se répand avec autant de présence que d’équilibre.

Star Wars, épisode IX: L'Ascension de Skywalker

Star Wars, épisode IX: L'Ascension de Skywalker

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 9.5 // Qualité audio : 9

La saga Skywalker s’achève avec cet épisode IX, fin d’un cycle émouvant et spectaculaire entamé par George Lucas en 1977, où la Force fait montre d’une puissance accrue en 4K Ultra HD. Prêts à toucher les étoiles ?

Vaincu lors d’un duel au sabre laser, le Blu-ray est plus plat (dans tous les domaines) que son homologue UHD qui tire l’image et le son vers le haut.

La photographie argentique profite d’une augmentation perceptible des détails, de couleurs plus profondes, de contrastes enrichis et de sources lumineuses plus vibrantes, là où la bande-son (une fois le volume augmenté de 4 dB), à la spatialisation juste remarquable (encore plus avec le mixage 3D de la VO), ne souffre d’aucun signe de compression dynamique (surtout en VF) ou de basses affaiblies.

« Une édition vivement recommandée pour les fans qui pourront en faire l'acquisition les yeux fermés. Ayez confiance en la Force, elle guidera votre geste ! »

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
9 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Commentaires sur Inline
Voir tous vos commentaires
trackback

[…] la sortie d’Un Nouvel Espoir en 1977, le blockbuster – et le cinéma plus globalement – ne sera plus jamais le […]

trackback

[…] Boba Fett, voici venir le retour d’un des personnages les plus iconiques de l’univers Star Wars, à savoir le bien nommé Obi-Wan […]

trackback

[…] 3D, cette suite et spin-off de Clone Wars qui continue d’étoffer l’univers Star Wars en s’intéressant à la mise en place de l’Empire (une période peu développée […]

trackback

[…] de Boba Fett et d’Obi-Wan Kenobi. Andor va-t-elle réussir à relever le niveau des séries Star Wars en ayant eu la production la plus longue de toutes ? La réponse en montant le […]

trackback

[…] pour plusieurs films bien en vue (Looper, mais aussi le 8e volet de la saga Star Wars et pas mal d’épisodes de série dont Breaking Bad), l’américain Rian Johnson s’offre une […]

trackback

[…] et les délires vestimentaires que l’on doit à Jean-Paul Gaultier) même si sous influences (Star Wars, Blade Runner, Stargate et bien évidemment les livres de la série culte Valerian), ce film de SF […]

trackback

[…] des années 60 Au nom de la loi, ce western spatial qui renoue avec l’esprit originel de La Guerre des étoiles joue la carte (gagnante) de la simplicité formelle (une esthétique vintage réjouissante) et […]

trackback

[…] qu’elle continue de raviver la flamme des premières heures de La Guerre des étoiles, la série live-action de Jon Favreau passe en hyperespace pour sa saison 2… Direction […]

trackback

[…] bien évidemment faire ce qu’il lui plaît avec ses films, comme George Lucas (American Graffiti, Star Wars) avant lui pour n’en citer qu’un. Cependant, cela ne signifie pas que l’on doit fermer les […]

9
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x