Alors dans tout ça, ce bon vieux Geoff Keighley et les votants des Game Awards avaient-ils la berlue en laissant rafler Ragnarok autant de titres ? La réponse est sans doute intermédiaire. Ce second volet a tout d'une suite 1.5 et son principal défaut est de ne pas s'être donné l'audace de frapper là où personne ne l'attendait. Ragnarok n'est ni un mauvais jeu ni un jeu culte. Pourtant difficile de retenir une scène vraiment mémorable après 25 heures au compteur. Moins personnel sans doute, nettement plus grand public, le titre aurait gagné à resserrer l'objectif autour du duo père-fils plutôt que de s'égarer en chemin avec des personnages secondaires oubliables et écrits avec les pieds. Pourtant la direction artistique sait cultiver ses petits moments de gloire de mise en scène quand Santa Monica laisse enfin respirer le joueur. Un jeu spectacle qui fait le job, mais qui se repose peut être trop sur ses lauriers pour que Kratos soit enfin vénéré par les siens. Un pari qui interroge un troisième volet, à moins que la retraite soit de bon aloi pour éviter le syndrome Gears of War. Cory Barlog a-t-il déjà la tête dans sa prochaine nouvelle licence ?
Pour
- La direction artistique générale
- Le personnage de Kratos au diapason
- Le thème de la paternité face à l'adolescence
- Sidri et Brok qui rehaussent le niveau
- Doublage de très bonne facture
- Un gameplay popcorn
- La scène du bar avec Thor
- La troisième arme spartiate
- Les options de HUD et d'ergonomie hyper complètes
Contre
- Recyclage des environnements et des ennemis
- Narration sans enjeux
- Une fin en carton
- Manque d'audace général
- Sentiment de répétition
- Un gameplay popcorn
- Gamedesign et énigmes très limitées
- Dimension RPG inutile
- Les scènes de remplissage des PNJ
- Gnangnan dès que Kratos n'est pas là
- Cucul et kawaii par moment
Bon test ! Je vois que t’es beaucoup plus critique que moi dans la globalité même si je rejoins ton avis surtout concernant Atreus.
[…] des héros modernes, rendait l’escalade de God Of War insipide et vide de sens (lire notre critique désabusée). D’ailleurs difficile de retenir un seul souvenir du dernier opus tant l’assistanat […]
[…] jeux bavards et écrits avec les pieds sont légion. Qui n’a pas rêvé de fusiller Atreus dans God of War Ragnarok (lire notre critique désabusée), alors que le gamin geignard passe son temps à commenter la […]