Avec sa riche palette de couleurs et ses aplats de textures, Cocoon parvient immédiatement à imposer son style. On se plaît à évoluer dans ses univers fantastiques où les puzzles s’enchaînent avec une souplesse propre aux grands jeux. Diablement efficace, le gameplay est décliné jusqu’à l’épuisement de son concept. Si l’on ne bloquera qu’à de rares occasions, la fluidité dans l’apprentissage et la résolution des énigmes est un exemple de level design intelligent. On imagine combien le développement a dû être complexe. Chaque monde est interconnecté au-dedans et au dehors pourrait-on dire. Brillant tant sur la forme que sur le fond, Cocoon se réapproprie certains éléments qui ont fait le succès de Playdead tout en ouvrant son propre chemin. Toute la richesse de Cocoon vient de sa capacité à faire communiquer ses mondes avec le joueur. Le jeu nous parle en silence et on doit l’écouter. La marque des classiques instantanés.
Pour
- Direction artistique aux petits oignons
- Exemple de narration environnementale
- Level design costaud
- Gameplay décliné jusqu'à l'épuisement
- Fluidité dans la progression
- Part belle laissée à l'imagination
- Pas de HUD
- Pas de (con)texte
- Le côté poupée russe
- Originalité des boss
Contre
- Pas (encore) de support des écran ultra-larges
J’ai terminé le jeu aussi et quelle expérience! Il m’a fait penser à Hyper Light Drifter sur certains aspects. Je le conseille d’ailleurs fortement. La BO de Disasterpeace, crépusculaire, est fantastique.