4K Ultra HD – Édition UK – 20th Century Fox – 107 min – 06 août 2018

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 1.85

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Anglais DTS-HD MA 4.0
• Français (parisien) DTS 5.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Il chasse pour le sport

Dutch et ses hommes ont été envoyés en Amérique Latine pour sauver trois hommes, otages de la guerilla. Largués dans la jungle, ils exécutent sans accroc la première partie de leur mission et s’apprêtent à se replier lorsqu’ils découvrent le corps étripés et atrocement mutilés de trois soldats. Ils s’aperçoivent alors qu’ils ne sont pas seuls et que l’être qui les traque vient d’un autre monde…

Avec son scénario simple mais terriblement accrocheur et sa mise en scène parfaite (une véritable leçon de cinéma !), Predator reste encore aujourd’hui la référence dans le domaine du survival primal (pour preuve, le dernier tiers du film Apocalypto est un remake de ce film) où la silencieuse créature toujours camouflée est un chasseur redoutable qui semble occuper tout l’espace sans pourtant jamais y apparaître. La tension est palpable et les scènes percutantes fusent tout du long, surtout dans la dernière partie où la créature au design incroyable apparaît enfin aux yeux de tous. Et que dire de la traque finale avec un Schwarzenegger (au sommet de son art) habité comme jamais, des répliques qui dégueulent de testostérone ou encore de la somptueuse BO d’Alan Silvestri. Incontournable, ce chef-d’œuvre du cinéma d’action fantastique passe les années avec brio.

IMAGE – Une gueule de porte-bonheur ?

Tirées d’un scan 4K flambant neuf, les images de cet Ultra HD Blu-ray vont venger les déçus (à raison) du master HD utilisé en 2010 dans la Ultimate Hunter Edition. Aux oubliettes donc la trop grande propreté, l’usage abusif de DNR (rappelez-vous des visages cireux), les contrastes artificiellement sur-boostés et la luminosité trop rehaussée qui dénaturés complètement la photographie d’origine. Grâce à ce transfert UHD HDR10 de qualité, l’aspect véritable de l’œuvre est ENFIN retrouvée.

Le rendu argentique est de retour avec son grain omniprésent, les détails sont sensiblement améliorés (la jungle est encore plus palpable qu’en version 3D !) même lorsque les conditions climatiques ne s’y prêtent guère, les couleurs sont beaucoup plus nuancées (les verts) et pêchues (les rouges), la lumière du jour, les reflets du soleil (sur l’eau notamment) et les explosions gagnent en brillance et en éclat, et les plans naturellement peu éclairés redeviennent pleinement sombres (il ne faisait jamais vraiment nuit dans la Ultimate Hunter Edition) même si certaines ombres sont à présent un peu bouchées.

SON – Le bruit est votre ennemi !

La piste sonore anglaise DTS-HD Master Audio 5.1 à la puissance ravageuse, aux voix claires, aux graves solides et à la spatialisation impressionnante pour l’époque (une multitude d’effets sonores sur toutes les enceintes), enterre la pauvre version française DTS 5.1 (identique au DVD) à la dynamique faiblarde et qui a tendance à étouffer toutes les ambiances (surtout du côté des surrounds). Il faut cependant avouer que dans les deux cas, à cause de sonorités datées, le mixage est aujourd’hui dépassé.

CONCLUSION – Le roi de la jungle ?

Lorsque le crew le plus badass du 7e art croise la route d’un Yautja venu sur nos terres pour braconner de l’homo sapiens, cela donne une péloche d’action culte des 80’s où l’été est encore plus chaud en 4K Ultra HD. Pour les fans, cette édition c’est un peu comme la capote. Vaut mieux en avoir et ne pas en avoir besoin, qu’en avoir besoin et ne pas en avoir !

Note artistique
10
Qualité vidéo
8.5
Qualité audio
8
0
Predator

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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trackback

[…] Enfin, le grain inhérent à l’œuvre est bel et bien présent même s’il peut lui arriver de se figer (notamment lors des premières minutes) ou de virer en fourmillements (dans les souterrains du métro), d’où au final une impression légèrement moins bonne qu’avec l’Ultra HD Blu-ray du premier Predator. […]

trackback

[…] (pourtant les dialogues ne manquent pas). Supérieur aux deux AVP mais inférieur aux anciens films Predator, ce troisième opus ne démérite pourtant pas et reste une série B divertissante qui rend un […]

trackback

[…] de la bouse intersidérale vendue par certains… Même si elle s’éloigne méchamment du volet initial dont elle paraît […]

trackback

[…] être un simple mélange entre Rambo et Alien (deux énormes succès à cette époque), le premier Predator s’est vite transformé en chef-d’œuvre séminal sous la houlette du producteur Joel Silver […]

Oyemboy
Oyemboy
1 année

Le film culte , inégalable, inégalé merci McTiernan.

trackback

[…] Et un passage d’habitacle en habitacle d’une caméra qui hésite. Un peu comme un Predator en vue subjective qui chercherait sa proie. L’ambiance sonore de chaque voiture croit avant de […]

trackback

[…] (dans le passé), le Predator « parachuté » se met en chasse d’une jeune Comanche (la révélation Amber […]

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