4K Ultra HD – Édition DE – Turbine Medien – 83 min – 25 mars 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 1.85

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Anglais Auro-3D 13.1
• Anglais DTS 2.0 Stereo
• Anglais DTS-HD MA 1.0
• Allemand Dolby Atmos
• Allemand Auro-3D 13.1
• Allemand DTS-HD MA 1.0

Sous-titres
• Anglais
• Allemand

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – La famille foldingue

Jeunes et inconscients, cinq amis traversent le Texas à bord d’un minibus. Ils entrent à leur insu dans un territoire étrange et malsain, à l’image du personnage qu’ils prennent en stop : un être vicieux et visiblement dégénéré en proie à des obsessions morbides. Ce dernier ne tarde pas à se montrer menaçant…

Véritable matrice du slasher, cette œuvre fondatrice du cinéma d’horreur moderne qui pose un regard impitoyable sur le Texas, berceau ingrat de l’Amérique, est un cauchemar éveillé terriblement malsain qui traverse les décennies sans rien perdre de sa puissance traumatisante.

IMAGE – Vous l’aimez comment votre viande ?

Cette restauration 4K supervisée par Tobe Hooper permet de retrouver la patine pellicule du tournage Kodak Ektachrome 16 mm à faible budget (un grain très épais), de bénéficier d’une définition infiniment supérieure aux éditions HD (même si les « problèmes » de mises au point perdurent), d’observer des couleurs bien plus vivantes que par le passé (les bleus du ciel et les verts de la végétation) et d’apprécier des noirs poisseux.

Sans le moins du monde trahir l’aspect craspec de la photographie, cette présentation remastérisée en Dolby Vision profite significativement de cet apport. La grosse granularité est visiblement plus fine, les noirs sont enfin profonds à souhait (la chasse à travers les bois y gagne en lisibilité), les blancs sont clairement moins surexposés (les nuages récupèrent du relief), la palette colorimétrique acquiert une nouvelle richesse (le mini short rouge de Pam est plus cramoisi, le « petit matin » est plus jaune-orangé) et par-dessus tout, les images se saisissent d’une luminosité relevée qui apporte de la brillance aux surfaces métalliques (la carrosserie du van) et du rayonnement (pas qu’un peu) aux différents éclairages (les phares du véhicule, le soleil, les lampes de la maison des Sawyer).

Et s’il reste quelques pétouilles et petites instabilités sur le master, l’encodage est désormais beaucoup plus solide (le macrobloc qui s’était « perdu » dans les recoins les plus sombres du cadre à pu retrouver son chemin) que sur l’édition UHD SDR parue en 2016. De quoi s’en séparer définitivement non ?

SON – Hurle Scream Queen, hurle !

Obtenue à partir du remixage 7.1 opéré sous la houlette du réalisateur il y a quelques années, la VO Dolby Atmos (à l’instar de la bande-son DTS-HD MA 7.1 du disque français) donne l’impression d’écouter pour la première fois les horreurs commises par Leatherface avec autant d’ouverture.

La dynamique est élevée (un peu trop parfois), la spatialisation est équilibrée (les véhicules en mouvement), les voix sont claires, les effets surround sont intelligemment dosés (le générateur électrique) et le score oppressant l’est encore plus. Quant à la scène de hauteur, elle diffuse de petites ambiances (le vent, les insectes) qui accentuent la sensation d’immersion et surtout, renforce l’impact de deux séquences clés (la présence de personnes au 1er étage et les balancements de la tronçonneuse à la toute fin).

Plus effrayante encore, la bande-son Auro-3D use d’une plus grande agressivité, d’un « niveau inférieur » plus aéré et de basses plus douloureuses (cf. la violente fermeture de la porte métallique après le premier meurtre).

CONCLUSION – On ressort la tronçonneuse ?

Si les raisons de revoir ce classique de l’horreur sont nombreuses, la présente édition Ultra HD Blu-ray remastérisée en HDR ajoute une forte dose de piment à ce calvaire inspiré de faits réels !

Note artistique
9
Qualité vidéo
8.5
Qualité audio
8
0
Massacre à la tronçonneuse (1974)

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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[…] à vitesse grand V, ce road-movie sanglant et déviant qui revient sur les origines du tueur de Massacre à la tronçonneuse n’en reste pas moins l’une des meilleures « suites » à l’original de 1974 […]

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[…] fond de porno des 70’s, ce massacre sans la tronçonneuse qui remet à l’honneur le slasher d’antan joue de l’imagerie érotique insouciante pour mieux trancher avec la morbidité de son […]

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[…] sexué s’inscrivant dans la droite lignée des classiques des 70’s (Maniac et Massacre à la tronçonneuse), a su apporter un souffle nouveau au cinéma de genre français. Une terreur viscérale à la mise […]

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[…] britannique Colin Wilson, ce délire psychédélique que l’on doit à Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse et sa suite) entrelace avec une excellente tenue technique space opera, conte horrifique et zombie […]

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[…] Freddy, Massacre à la tronçonneuse 1 et 2, évidemment La Nuit des masques, le séminal Psychose, le cinéma de Rob Zombie, etc. […]

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[…] décomplexé et régressif, X se situe au liseré du rape and revenge et de Massacre à la Tronçonneuse (1974). On retrouve le côté poisseux du Bayou et sa caricature bien connue des Red necks miteux, […]

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[…] produit par Michael Bay (Transformers) et réalisé par Marcus Nispel (l’excellent remake de Massacre à la tronçonneuse) s’impose comme un retour aux sources salvateur qui prend certes « les mêmes » […]

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