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Provenance : États-Unis | Éditeur : Shout Factory | Date de sortie : 31 janvier 2023
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Anglais DTS-HD MA 2.0
Sous-titres
Anglais
Artistique : 8 | Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5
L'édition collector est disponible à la vente en France auprès de notre partenaire Metaluna Store en cliquant ici 👉 Dawn of the Dead 4K
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas à 100% représentatives de l’édition testée même si issues de screenshots.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000
ŒUVRE - Not Dead Yet
Personne ne peut expliquer comment tout cela est arrivé, mais ce matin, le monde n’est plus qu’un immense cauchemar suite à une pandémie inexplicable transformant la population en morts-vivants assoiffés de sang. Après avoir miraculeusement réussi à s’échapper de son quartier, Ana Clark se barricade avec un petit groupe de survivants dans un centre commercial…
Mise en scène grandiloquente de Zack Snyder (Batman v Superman, Justice League, Army of the Dead), ambiance de « fin du monde » chaotique, séquences haletantes (le pré-générique, la fuite en bus) et zombies judicieusement liftés (plus vifs et hargneux) remplissent les rayonnages de cet excellent remake du grand classique Zombie de George A. Romero qui, avec efficacité et sans cynisme, réactualise l’opus originel pour mettre en vitrine un cauchemar viscéral moins politique mais plus spectaculaire où la mode du carnage gore fait un retour fracassant.
« Quand il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre. »
Le télévangeliste
IMAGE - Bouffée de sang frais
Issu d’un nouveau scan 4K du négatif original 35 mm Kodak et d’un scan du DI 2K pour les dix minutes supplémentaires de la Director’s Cut (d’une qualité légèrement moindre), ce transfert UHD Dolby Vision à la compression imprenable (un bitrate moyen de 84.2 Mbps) est à ce jour, et de loin, la meilleure façon de profiter de la photographie full « Bayhem » (de la chaleur et de la saturation en veux-tu en voilà) du chef opérateur Matthew F. Leonetti.
La définition particulièrement accrocheuse n’est plus variable (les plans larges gagnent énormément en netteté), les détails ultra piqués (mais sans renforcement des contours cette fois-ci) affichent une finesse exceptionnelle (les CGI étant de fait plus visibles que par le passé) et la structure granuleuse, pleinement conservée (c’était moins le cas auparavant), s’affiche avec un tout autre raffinement. À-côté, les précédents Blu-ray (US et FR) sont mous et artificiellement texturés.
De nature déjà exaltée, la palette colorimétrique jouit d’une amélioration notable de l’éclat de ses teintes. La dominance sarcelle des intérieurs et jaune-orange des extérieurs est accentuée, là où les rouges/verts/bleus accèdent à une toute autre profondeur.
Plus « naturels », les contrastes améliorent considérablement la lisibilité des ombres dans la pénombre (l’accouchement, la mission pour remettre le jus) grâce à des noirs d’encre mieux échelonnés et des blancs intensifiés. Extrêmes, les sources lumineuses (les enseignes, les lampes, les phares) brillent de mille feux. Le MaxFALL a été mesuré à 559 cd/m² et le MaxCLL à 3763 nits.
SON - Let's go to the mall, everybody ! 🎶
Si une bande-son Dolby Atmos aurait apporté un plus non négligeable au mixage, il n’y a vraiment rien à redire sur cette piste DTS-HD MA 5.1 (24-bit, 3973 kbps) dont la robustesse et la furie acoustiques ne sont plus à prouver depuis le temps.
La dynamique y est furibonde (les coups de feu, les attaques des morts-vivants), les effets et/ou atmosphères envahissent l’espace avec beaucoup de précision (les râles et les déplacements des zombies, l’écho des voix dans le halle et le parking souterrain du centre commercial) non sans de nombreux bruitages panoramiques (cf. la fuite du quartier), la partition aussi oppressante qu’agressive de Tyler Bates (Pearl, John Wick) est fidèlement retranscrite, le canal LFE qui est au taquet délivre des basses glorieuses (les explosions des réservoirs de propane) et les dialogues sont d’une grande clarté.
CONCLUSION - C'est l'heure des soldes !
Féroce et pessimiste, cet hommage au zombie flick mû par la rage dévastatrice de ses mangeurs de chair fait tomber en lambeaux notre société de consommation avec encore plus de mordant sur support 4K Ultra HD (des prestations A/V voraces). Envie de faire ses courses ?
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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Ca reste l’un de mes films de zombies préférés ! Ce von vieux Tucker !
Pareil! Je l’ai rematé il y a une semaine d’ailleurs.
Les grands esprits se rencontrent les gars. 😜