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4K Ultra HD – Édition FR – Metropolitan Vidéo – 143 min / 146 min / 123 min / 137 min – 16 mars 2022
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K et 2K (Hunger Games)
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.40
Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français DTS-HD MA 7.1
Sous-titres
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
ŒUVRE – Par son courage le monde changera !
Dans un proche futur, les États‐Unis sont devenus un gouvernement fédéral dystopique dans lequel chacun des 12 districts doit envoyer un garçon et une fille combattre lors d’un événement annuel télévisé, « Les Hunger Games ». La seule issue à ces jeux pour les « Tributs » est de tuer ou d’être tué. Lorsque la petite sœur de Katniss est tirée au sort pour y participer, celle‐ci décide de prendre sa place…
Hunger Games
Fidèle au premier roman de la trilogie The Hunger Games écrite par Suzanne Collins, cette adaptation cinématographique est une quête initiatique de science-fiction (une dystopie pour être plus précis) portée par l’épatante Jennifer Lawrence et par la force de son scénario, qui mêle très habilement (le montage est excellent) et avec beaucoup d’intelligence action, violence (soft), tension, romance et réflexion (la rébellion contre une dictature), au sein d’un univers riche et dérangeant où les moments intimes (la psychologie des personnages n’est jamais laissée de côté) ont autant d’importance que les jeux. Une belle réussite qui laisse augurer d’une saga de grande qualité.
Hunger Games – L’embrasement
Encore plus fidèle, L’embrasement est un meilleur opus que le précédent (qui était déjà une belle réussite) où le côté dystopique plus appuyé de l’univers mis en place, la réalisation plus ample et posée (adieu la shaky cam), l’augmentation du budget visible à l’écran (le gigantisme des décors), l’évolution de la relation entre Katniss et Peeta (les moments intimes ont encore une fois autant d’importance que les scènes d’action), la justesse de l’interprétation (Jennifer Lawrence est toujours aussi excellente) et la tension plus prégnante des jeux (des pièges pernicieux), en font un épisode indispensable pour tous les fans des livres mais aussi un très bon divertissement de science-fiction pour les autres. La rébellion contre la dictature du Capitole est plus que jamais lancée !
Hunger Games – La Révolte : Partie 1
Troisième et avant-dernier volet de la saga cinématographique adaptée des best-sellers de Suzanne Collins, La Révolte : Partie 1 sort de l’adolescence et passe à l’âge adulte. Dystopie résolument plus sombre à la tension dramatique certaine et à l’atmosphère insurrectionnelle captivante, elle se focalise sur le cheminement psychologique de sa charismatique héroïne balancée au cœur d’une guerre de propagande médiatique, où la gravité des événements qu’elle va vivre et les émotions qu’elle va ressentir vont lui permettre de s’émanciper pour de bon. La bataille finale contre la dictature du Capitole approche à grands pas !
Hunger Games – La Révolte : Partie 2
De l’action, de l’émotion et un message politique fort, pour cet épisode de clôture très sombre mais un peu longuet.
IMAGE – Le peuple regardera !
Hunger Games
Une image détaillée (le gap est évident sur les gros plans des visages), fine et contrastée (c’était plus variable sur le Blu-ray) qui délivre une profondeur de champ envoûtante, une palette colorimétrique d’une rare richesse et un grain 35 mm exquis (plus visible qu’en HD).
Les couleurs sont plus nuancées avec des primaires plus vives (un ciel bleu plus réaliste) et des secondaires mieux saturées (des feuillages plus verts), les blancs sont plus intenses (la tenue des Pacificateurs, les nuages), les reflets sur les objets métalliques sont plus brillants (l’arc de Katniss), les éclairages ont été nettement boostés avec des néons n’ayant pas peur de consommer (la salle de contrôle des jeux en est même éblouissante) et une lumière solaire rayonnante, les flammes sont plus ardentes et les scènes sombres renferment des ombres mieux délimitées.
Hunger Games – L’embrasement
Captée en Super 35 mm mais aussi en IMAX 65 mm pour les scènes dans l’arène (le passage du ratio cinémascope 2.40 au plus immersif ratio 1.78 demeure une exclusivité du Blu-ray), le présent transfert UHD Dolby Vision basé sur un 4K DI n’est jamais pris en défaut. La précision est idéale (le tissu des costumes est mieux défini), les détails sont excellents (des gros plans remarquables), la profondeur de champ est incroyable (cf. l’arène), les couleurs désaturées et/ou pleines de vie sont resplendissantes, les contrastes sont forts et la copie immaculée.
Même si moins démonstratives que sur le premier volet (la photographie est plus grise et sombre), les technologies HDR et WCG font aussi des merveilles ici. La scène d’ouverture offre plus de teintes bleutées, les festivités sont maintenant baignées de violet, la palette colorimétrique est généralement plus complète (des primaires plus vibrantes), les blancs sont plus brillants, le niveau de luminosité est accru, les sources lumineuses sont plus éblouissantes et les noirs bien plus corsés (c’est très visible dans la jungle tropicale). Une claque visuelle !
Hunger Games – La Révolte : Partie 1
Comparativement à la version HD, ce transfert UHD Dolby Vision délivre une meilleure définition (les textures des murs, les débris du District 12), des détails mieux délimités (les cheveux de Katniss), une profondeur de champ plus marquée, des couleurs encore plus vibrantes et des contrastes en béton armé.
De la palette colorimétrique plus intense (le ciel bleu, les feuilles vertes et les couleurs de la peau) aux noirs plus opaques (qui n’absorbent pas de détails), en passant par des blancs plus frappants, des éclairages plus vifs (moniteurs, néons, etc.) et des armes métalliques aux reflets mieux dessinés, tout gagne en brillance et en lisibilité.
Hunger Games – La Révolte : Partie 2
La meilleure mise à niveau UHD (mais pas la plus marquée côté usage du HDR) avec une clarté remarquable, une définition étonnante (les écrits sur les affiches et les hologrammes), des détails minutieux (l’usure des meubles anciens de Snow), des couleurs soignées, des contrastes très équilibrés et des noirs riches.
La palette colorimétrique est plus réaliste (les teintes roses de la chair) et précise (le ciel bleu vif, le sang cramoisi), les blancs sont un peu plus brillants, les reflets métalliques sont plus éclatants (cf. les armes), le soleil est plus aveuglant (le contre-jour lors de l’exécution publique), les éclairages artificiels sont plus forts (les appartements de Tigris) et les scènes sombres, plus ténébreuses, ne sacrifient aucun élément du cadre.
Dolby Vision vs. HDR10
Ayant testé par le passé les éditions US éditées par Lionsgate Films, j’ai profité de la sortie française pour ressortir les disques (avec VFQ Dolby Digital 5.1 mais sans STFR) et organiser un face-à-face entre les deux formats HDR !
Si les différences ne sont pas vraiment flagrantes, l’encodage Dolby Vision proposé par l’éditeur FR Metropolitan Vidéo affiche pourtant des couleurs légèrement plus profondes, des reflets spéculaires plus florissants et une meilleure gestion des détails les plus fins dans les ombres (mieux délimitées à vrai dire).
SON – L’Arbre du Pendu résonnera !
Hunger Games
Une piste sonore Atmos immersive au possible (l’activité surround est très prononcée) dont la précision de la spatialisation (les ambiances palpables de la forêt) et la subtilité étonnante du mixage (la vie en salle de contrôle), n’ont d’égal que la puissance redoutable de la dynamique et des basses (le souffle de l’incendie est dévastateur). Les effets de hauteur y sont également légions (effet dôme garanti dans l’arène) avec les applaudissements de la foule, les coups de canon, le chant des geais moqueurs, le bruissement des arbres, l’agitation de la faune (l’essaim d’abeilles tueuses) et les musiques commémoratives.
Loin de n’être qu’une spectatrice, la VF qui reste vaillante lutte avec de bonnes armes (ampleur et enveloppement).
Hunger Games – L’embrasement
Une piste Atmos dont la dynamique redoutable, la précision de la spatialisation, la clarté des dialogues, la richesse des effets, l’activité régulière de la scène de hauteur (les transports aériens, la foule, les discours officiels, la faune dans l’arène, les éclairs), la sobriété calculée des surrounds, le score enveloppant et l’usage minutieux du canal LFE (surtout dans le bas du spectre) feront plaisir aux adeptes de gros sons. Une claque sonore !
Spectaculaire malgré la perte de l’effet dôme, la VF n’est pas prête à déposer les armes (puissance et immersion).
Hunger Games – La Révolte : Partie 1
Même si le récit ne propose que peu d’action, ce mixage Atmos reste ultra-immersif avec des dialogues propres, une spatialisation redoutable (les échos caverneux des souterrains), une gamme dynamique large, des ambiances réalistes, des effets destructeurs (l’attaque de l’hôpital), des enceintes surround et des sons aériens (l’alarme du bunker, les impacts des missiles à l’entrée du District 13) qui s’en donnent à cœur joie, un score ample et des basses dévastatrices.
Hormis l’absence de la verticalité du son, c’est globalement la même chose avec la VF qui fait montre d’une belle énergie et d’un enveloppement certain.
Hunger Games – La Révolte : Partie 2
Un peu moins spectaculaire et énergique que ses aînés, ce mixage Atmos n’en reste pas moins une franche réussite. Les voix sont claires, la dynamique sait s’emporter lorsque l’action l’exige, les effets comme les ambiances sont toujours bien placés, l’activité surround est omniprésente, la scène supérieure est parfaitement scriptée (l’attaque des mutants dans les égouts du Capitole), la musique est enveloppante et les basses des plus puissantes.
Sans surprise, la VF continue le combat (la spatialisation est très bonne et l’ampleur marquante) malgré la perte de ses ailes.
CONCLUSION – À jamais le feu brûlera !
Alors que le Président Snow a la main mise sur la télévision, utilisée comme moyen de propagande pour justifier et légitimer le pouvoir en place et la violence dont il fait preuve, la résistance de tout un peuple meurtri se forme au cœur de cette intégrale 4K Ultra HD tout feu tout flammes !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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J’ai beaucoup aimé le tout premier à l’époque. Un peu moins sa suite. Mais il avait une direction originale.
La meilleure saga « young adult » me concernant.
Alors moi, je me suis arrêté au 1 que je n’avais pas aimé. Lorsque je le matais, je sentais que je n’étais pas le public visé et cela m’a empêché de rentrer dans le film. Du coup, je n’ai jamais vu les suites…
Ce n’est pas Battle Royale quoi ! 😉
[…] écologique qui fait échos à notre époque. Loin du Hollywood pachyderme, la SF young adult (Hunger Games, Divergente, etc.) commence à s’animer d’une sensibilité européenne susceptible […]
[…] sur l’excellent roman de Suzanne Collins, la saga Hunger Games revient sous forme de préquel en se consacrant à la période des « Jours Sombres » […]