Provenance : France | Éditeur : Warner Bros. | Date de sortie : 07 août 2024

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby Digital 5.1
Français Dolby Atmos
Français Dolby Digital 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

Godzilla x Kong: Le Nouvel Empire
3.5/5

Artistique : 6 | Vidéo : 9.5 | Audio : 8.5

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos), SVS SB-4000

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ŒUVRE - Match retour

Le tout-puissant Kong et le redoutable Godzilla unissent leurs forces contre une terrible menace encore secrète qui risque de les anéantir et qui met en danger la survie même de l’espèce humaine.

Pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ce 5e film du MonsterVerse si ce n’est de l’action démesurée à tout-va en CGI multicolores, où les humains ne sont que des clichés sur pattes (Dan Stevens en Ace Ventura 2.0) et où les grosses bébêtes ne pensent qu’à se foutre sur la gueule devant la caméra d’un Adam Wingard (The Guest, Godzilla vs Kong) qui en oublie tout rapport d’échelle. Mais à titre de kaijū eiga puéril biberonné à l’ère Showa, ce blockbuster titanardesque (que la kon(g)nerie n’effraie pas) casse la baraque.

« Depuis l'origine de l'humanité ou presque, nous pensions que la vie ne pouvait exister qu'à la surface de notre planète. Sur quoi d'autre avions-nous tort ? »

IMAGE - Les entrailles de la Terre

Fidèle aux intentions stylistiques du chef opérateur Ben Seresin (World War Z, Chaos Walking), à savoir une captation numérique au rendu viscéral (de la granularité, des flous elliptiques, des douceurs et des aberrations chromatiques) et non clinique obtenu par l’utilisation de gamme de lentilles personnalisées et d’optiques avancées, ce transfert UHD Dolby Vision au débit binaire constamment élevé (au-delà des 70 Mb/s) met une patate au pourtant très solide Blu-ray.

L’apport de définition est réellement significatif lors des (nombreux) plans larges, les détails gagnent en raffinement (les poils, les gouttes de sueur, les écailles, les cicatrices, les vêtements), la palette colorimétrique intensément animée affiche des teintes encore plus somptueuses puisque enrichies (cf. la vivacité accrue des primaires et la profondeur additionnelle des autres tons) et les contrastes, sérieusement élargis, accentuent la lisibilité de la pénombre (de par des noirs veloutés mieux gradués) et l’éclat des sources lumineuses (le souffle atomique de Godzilla, les cristaux de la Terre creuse, le réveil de Mothra) avec un MaxCLL de 968 nits et un MaxFALL de 457 cd/m².

Godzilla x Kong: Le Nouvel Empire

SON - S.O.S. d’un simien en détresse

Extrêmement agressive avec sa large plage dynamique et ses basses tonitruantes, cette bande-son Dolby Atmos (VO et VF sur un pied d’égalité) à l’enveloppement maximal pousse les potards à fond au détriment des aigües, curieusement étouffées sur certains effets (comme la glace brisée dans le dernier acte) et lors de la diffusion du score partiellement électro d’Antonio Di Iorio et Tom Holkenborg (Zack Snyder’s Justice League, Mad Max: Fury Road). De fait, le match aller avait une toute autre clarté même si la séparation des canaux reste de premier ordre ici aussi.

La spatialisation qui est totalement spectaculaire et en osmose totale avec les images est sauvagement immersive, les canaux aériens s’en donnent à cœur joie dès qu’une bestiole (pas forcément ailée) et/ou un aéronef entrent en jeu, et les dialogues sont parfaitement reproduits. Donc oui, le gymkhana sonore est bel et bien là malgré de hautes fréquences sur la retenue.

CONCLUSION - Best Friend for Life ?

Régressive de bout en bout et méchamment bourrine, l’alliance monstrueusement décérébrée de Kong et Godzilla s’impose comme un pur divertissement à la générosité (trop) débordante que le présent 4K Ultra HD (des prestations A/V à la hauteur des deux colosses) rend plus fast and furious… Et si l’indigestion guette, une cure de Godzilla Minus One vous fera le plus grand bien !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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