Provenance : États-Unis | Éditeur : Shout Factory | Date de sortie : 25 juillet 2023
Format vidéo2160p24 – Ratio 2.40Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVCMaster intermédiaire 2K
Bande-sonAnglais DTS-HD MA 5.1Anglais DTS-HD MA 2.0
Sous-titresAnglais
Artistique : 7 | Vidéo : 8.5 | Audio : 9
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Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)Diffuseur vidéo : Philips 65OLED908 (Dolby Vision Filmmaker)Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti ReferenceEnceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (DTS Neural:X), SVS SB-4000
Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est inhabituelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos…
Même si mainstream et de fait édulcoré (le sang et la métaphore politique se sont fait bouffer), ce blockbuster catastrophe (avec des zombies) où l’horreur surgit en toute sécurité tient constamment en haleine de par sa mise en scène féroce, son rythme frénétique (animé par l’énergie du désespoir), ses morceaux de bravoure spectaculaires (soutenus par des CGI impressionnants) et son Brad Pitt aussi concerné que bien coiffé. À défaut de révolutionner le genre, le grand spectacle est là !
Issu d’une captation numérique au format Super 35 finalisée en 2K, ce transfert UHD Dolby Vision réservé à la Theatrical Cut affine l’esthétique légèrement désaturée de la photographie (signée Ben Seresin) en dépit des différences ténues vis-à -vis de son homologue HD.
La compression ne souffre d’aucune faiblesse malgré l’agitation ambiante (un débit moyen de 85 Mb/s), le niveau de détails se montre un brin plus ciselé (la pilosité faciale, les décors en arrière-plan) sans trahir la douceur inhérente à la source, la palette colorimétrique aux teintes maladives (oranges/sarcelles) affiche un tonus discrètement accru (les primaires, la carnation), les zones d’ombre sont un peu mieux délimitées grâce à des noirs plus riches et les blancs, nettement rehaussés (une luminosité moyenne de 315 cd/m2 avec des pics dépassant les 1000 nits), octroient de l’intensité aux différentes sources lumineuses (les fusées de détresse, les moniteurs vidéo, les plafonniers du laboratoire gallois).
Nourrie d’effets impétueux (le chaos ambiant, les râles des zombies), la spectaculaire proposition DTS-HD MA 7.1 du précédent Blu-ray n’avait pas peur d’y aller avec sa spatialisation précise (les rues bondées, la pluie, les hélicoptères), ses canaux surround mordants, sa dynamique sous adrénaline, ses basses tonitruantes (les coups de feu, les réacteurs et les explosions ne manquaient pas de vigueur), son score très large (composé par Marco Beltrami) et sa clarté de tous les instants (les dialogues).
Moins totalement immersive puisque perdant deux enceintes dans l’opération, la bande-son DTS-HD MA 5.1 ici présente (seule piste multicanale fournie par Paramount) est identique à l’écoute hormis cette perte localisée à l’arrière. Les sensations fortes perdurent donc et le paysage sonore reste naturellement enveloppant.
Alors qu’elle a revitalisé la culture zombiesque auprès du (très) grand public en misant sur la crise sanitaire globalisée (dans la mouvance de Contagion), cette haletante course contre la montre trouve son remède dans un 4K Ultra HD certes diminué (le downgrade audio) mais non moins plein d’anticorps (l’upgrade vidéo). La cervelle, c’est nickel ! Les rotules, c’est pas nul !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia