4K Ultra HD – Édition FR – Warner Bros. – 120 min – 20 avril 2016

Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.40

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français Dolby Atmos

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Les guerriers du Valhalla

Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt le désert à bord d’un véhicule militaire piloté par l’Impératrice Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s’est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…

Trente ans après le dernier volet, le metteur en scène visionnaire George Miller rallume le moteur de la saga post-nuke culte Mad Max avec ce trip motorisé déchaîné et visuellement renversant qui n’actionne jamais la pédale de frein.

Alors certes, le scénario est simpliste et les dialogues rarissimes, mais l’intrigue toujours en mouvement, ode vrombissante au féminisme, se joue durant une course-poursuite hallucinante de deux heures où l’émotion et les enjeux slaloment par les regards et la gestuelle de ses personnages hauts en couleurs (le badass Max, l’impératrice rebelle Furiosa, le psychotique Nux, le chef de guerre tout-puissant Immortan Joe) plutôt que par la parole.

Les nombreuses prouesses techniques servent une réalisation à la folie visuelle époustouflante, les montées de vitesse rythment le tsunami de capots enflammés, de cascades spectaculaires et de carambolages débridés qui tiennent lieu de scènes d’action démentielles, l’univers étrange et fou de la série est dépeint à travers la customisation délirante des véhicules (le camion-citerne « War Machine », le double coupés Cadillac « Gigahorse », le véhicule à chenilles « Peacemaker », le camion Man « Doof Wagon »), le look improbable des protagonistes, l’inventivité du mode de vie des survivants (les War Boys, les mères nourricières) et la beauté grandiose des paysages désertiques, et le score tribal composé par Junkie XL est entêtant.

Veuillez donc attacher votre ceinture pour suivre ce pétage de plombs, plein de bruit et de fureur, qui nous invite à une partie de jantes en l’air mémorable réinventant rien de moins que le cinéma d’action (comme le premier épisode en son temps). Le chef-d’œuvre absolu du genre !

IMAGE – Ode à la tôle froissée

S’il peut arriver à la texture argentique 35 mm d’accidentellement fourmiller à la sortie d’une poignée de virages, ce transfert UHD HDR10 en impose toujours autant pour un disque paru à la naissance du format.

La définition gagne un peu en précision, les détails en finesse (les grains de sable, la crasse sur les corps) et la profondeur de champ en netteté, de sorte que les plans larges (mais pas que) affichent plus d’informations qu’en HD (cf. les collines au loin).

À tomber à la renverse pour qui aime l’excès (des primaires à la saturation poussée), la vive palette colorimétrique qui se livre avec plus de nuances (le ciel bleu, l’orage orange sanguine) brûle véritablement l’écran dès que les flammes, d’une intensité toute cartoonesque (le « Coma-Doof Warrior » exulte !), surgissent.

Plus audacieux enfin, les contrastes et la luminosité n’ont de cesse d’attirer les regards. Les noirs sont plus pénétrants, les blancs plus éclatants et les sources lumineuses plus mordantes (les reflets sur les carrosseries, la brillance des étoiles, l’apparition d’un soleil de plomb au chapitre 7).

SON – Rallumer le moteur

Jouissif et ultra-enveloppant, ce mixage 3D (en VO comme en VF) « énervé », à la spatialisation précise et à la dynamique dantesque, est une « attaque » sonore de tous les instants.

Peu porté sur le répit, il assène des effets violents (les collisions), des ambiances rugissantes (la tempête de poussière) et un score percutant sur l’ensemble des canaux (les chutes de débris sollicitent énormément la scène de hauteur). La clarté est évidente, le son puissant, les basses tonitruantes (les explosions sont hyper-physiques) et les voix, jamais écrasées par le chaos proche, toujours claires (qu’elles se baladent ou non d’une enceinte à l’autre).

CONCLUSION – On reprend la route ?

Écrasant tous les blockbusters d’action de ces dernières décennies, Mad Max: Fury Road est une violente déflagration cinématographique qui tient encore mieux la route en 4K Ultra HD !

Note artistique
10
Qualité vidéo
9
Qualité audio
10
0
Mad Max: Fury Road

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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[…] Gammell et Riley Keough (aussi actrice, notamment dans Mad Max: Fury Road ou Under The Silver Lake pour ne citer qu’eux) : un duo de femmes aux manettes de War […]

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[…] sont tonitruants (la poursuite motorisée dans les rues de New York n’a rien à envier à Mad Max: Fury Road et le final à la sauce Kaijū Eiga talonne le MonsterVerse), l’activité des surrounds est […]

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[…] effets sont tonitruants (la poursuite motorisée dans les rues de New York n’a rien à envier à Mad Max: Fury Road et le final à la sauce Kaijū Eiga talonne le MonsterVerse), l’activité des surrounds est […]

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