Provenance : Royaume-Uni | Éditeur : Second Sight | Date de sortie : 25 octobre 2021

Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.40
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K

Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
Anglais

The Guest
4.5/5

Artistique : 8 | Vidéo : 9 | Audio : 9

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A80J (Dolby Vision lumineux)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (DTS Neural:X), SVS SB-4000

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ŒUVRE - Lorsque Hitcher rencontre Drive...

Un soldat qui s’investit auprès de la famille d’un ancien camarade tombé au combat, va devenir peu à peu un danger lorsque les dangereux secrets de son passé vont brusquement refaire surface…

Jouissif de bout en bout, The Guest est un thriller psychologique à la sauce 80’s qui, en évoluant hors des sentiers battus, réinvente le genre pour mieux prendre les spectateurs au dépourvu. Et si vous ajoutez à cela un vrai sens de la mise en scène, une performance d’acteur inoubliable (le machiavélique et plutôt cool Dan Stevens), un récit faisant monter la pression avec brio, des scènes mémorables (le final complètement barré) et une inquiétante musique électro à la Carpenter, vous obtenez une œuvre diabolique des plus accrocheuses qui parvient sans mal à installer un climat de tension permanent autour de la personnalité particulièrement complexe de son personnage central, aussi charmant que timbré.

IMAGE - Le double visage de David Collins

Revêtues d’une photographie éminemment chiadée, ces images à la texture filmique poussée (une belle couche de grain) profitent d’un transfert UHD Dolby Vision de tueur.

Malgré un budget limité (le film n’a couté que 5 millions de dollars), la définition est toujours appropriée et les détails le plus souvent exigeants. Plus raffinés que sur le Blu-ray, ils restituent ainsi plus finement les textures des décors et les irrégularités des visages.

Volontiers rétro dans son allure, la palette colorimétrique (supervisée pour l’occasion par Adam Wingard en personne), chaleureusement saturée, perfectionne grâce au WCG la vibrance de ses primaires (à commencer par les rouges)… Soutenue il est vrai par des contrastes davantage athlétiques (des noirs menaçants) et des sources lumineuses autrement plus frappantes qu’en SDR (comme les néons et les projecteurs dans la salle devant accueillir le bal d’Halloween).

The Guest

SON - Faites attention à qui vous laissez entrer !

Immersive, captivante et électrisée par une bande originale (diffusée avec énormément de présence) aux titres new wave entêtants, cette piste sonore aussi rusée et efficace que l’invité du film délivre des dialogues intelligibles, des effets (notamment balistiques) et/ou ambiances pointus à l’avant comme à l’arrière et des basses puissantes dès la seconde moitié.

CONCLUSION - Un ami qui vous veut du bien ?

Désarmante, cette série B indépendante qui se délecte de l’atmosphère des années 80 a été particulièrement gâtée par l’éditeur britannique Second Sight qui, n’ayant pas lésiné sur les moyens, nous  propose un somptueux coffret 4K Ultra HD en édition limitée. Bourré de nouveaux bonus (dont le CD de l’énorme BO) et techniquement abouti, ce bien bel objet se doit d’être invité chez vous !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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[…] grosses bébêtes ne pensent qu’à se foutre sur la gueule devant la caméra d’un Adam Wingard (The Guest, Godzilla vs Kong) qui en oublie tout rapport d’échelle. Mais à titre de kaijū eiga puéril […]

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