Provenance : États-Unis | Éditeur : Shout Factory | Date de sortie : 17 septembre 2024
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Anglais DTS-HD MA 2.0
Sous-titres
Anglais
4/5
Artistique : 7 | Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5
L'édition standard est disponible à la vente en France auprès de notre partenaire Metaluna Store en cliquant ici 👉 Doomsday 4K
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites d’une banque d’images libre de droits et de la chaîne YouTube Twin Flicks) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000
ŒUVRE - Eden Plissken chez les marginaux
Suite à un terrible virus ayant annihilé 90 % des habitants en Écosse, un mur infranchissable a été construit pour endiguer l’épidémie. Lorsqu’il réapparaît au cœur de Londres 30 ans plus tard, un commando part rechercher un éventuel vaccin sur ces terres devenues barbares et violentes…
Ultra référencé (Les Guerriers de la nuit, Mad Max 2, New York 1997, Aliens, etc.), ce melting-pot d’action post-apocalyptique au rythme frénétique s’adresse avant tout aux fans du cinéma bis des années 80. Indigeste parfois mais surtout fun et déviante avec son héroïne badass à la Snake Plissken (l’athlétique et charmante Rhona Mitra), ses bastons bien bourrines, sa violence rentre-dedans et son scénario ne se refusant rien (du grand n’importe quoi assumé), cette tambouille concoctée par Neil Marshall n’est rien de moins que du post-nuke italien (Les Guerriers du Bronx, 2019 Manhattan Apocalypse) vêtu de modernisme.
« This is our city! Whoever they send here, we're gonna catch them! We're gonna cook them! And we're gonna eat them! »
IMAGE - Le charme sauvage de l'Écosse
Issue d’un scan 4K du négatif original 35 mm, cette restauration étalonnée en Dolby Vision nous est présentée par Scream Factory sur un transfert UHD en béton armé, qui met une violence fessée (de grandes améliorations dans tous les domaines) à son homologue 1080p paru durant l’été 2008 aux États-Unis via Universal. Ne possédant pas l’édition français M6 Vidéo datant de la même année, c’est avec sa consœur américaine que les comparaisons ont été effectuées.
L’encodage HEVC est irréprochable, la texture argentique est bien mieux restituée avec une granularité fine et soignée, le niveau de détails est autrement plus précis (les lésions sur la peau des infectés, le délabrement des décors, les tatouages et autres maquillages tribaux des cannibales, la crasse ambiante, les fibres textiles) et la mise en relief des éléments du cadre opère davantage grâce aux technologie WCG et HDR.
Moins fade et plus chaleureuse, la palette colorimétrique richement saturée profite de teintes ravivées (le sang, la verdure, l’atmosphère nocturne bleutée) et d’une reproduction chromatique plus naturelle immédiatement visible sur la carnation, plus saine.
Exemplaire, les contrastes se voient significativement améliorés. Les noirs qui sont plus profonds et détaillés découpent nettement mieux la pénombre et les blancs, plus rayonnants, donnent l’occasion aux sources lumineuses de gagner en intensité (les rayons du soleil, les projecteurs et les phares des véhicules blindés, les lampes torches).
SON - 1 2 3 4 Punk à chien 🎶
Faite de bruit et de fureur, la VO DTS-HD MA 5.1 sous 24-bit (son down-mix 2.0 est dispo pour ceux non équipés d’un système multicanal) est une piste endiablée où tout n’est que chaos. Pour la subtilité, on repassera… Mais pour le spectacle acoustique, vous êtes à la bonne adresse !
La dynamique est affolante (une démonstration de force dès que ça bouge à l’écran), les effets innombrables (carambolages, coups de feu, explosions, hurlements), la spatialisation complètement démente (l’arrière s’en donne à cœur joie) et les dialogues toujours clairs alors même que la cacophonie ambiante fait rage. Tout en basses et notes de synthétiseur, le score de Tyler Bates enveloppe avec une ampleur remarquable.
CONCLUSION - De l'autre côté du mur
Dans cet « Escape from Scotland » où Snake Plissken est gaulé comme Lara Croft (l’actrice avait d’ailleurs été choisie par Eidos Interactive pour incarner le personnage lors de la promo du jeu vidéo Tomb Raider 2), la fresque barbare contaminée par la SF assure grave dans le style divertissement « défoulatoire »… Surtout qu’en 4K Ultra HD, de par des prestations A/V musclées, un surplus de testostérone défouraille généreusement.
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