Provenance : États-Unis | Éditeur : Lionsgate Films | Date de sortie : 09 juillet 2024
Format vidéo 2160p24 | Ratio 2.39 SDR | BT.709 Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son Anglais Dolby Atmos
Sous-titres Anglais
3.5/5
Artistique : 7 | Vidéo : 8 | Audio : 10
L'édition standard est disponible à la vente en France auprès de notre partenaire Metaluna Store en cliquant ici 👉 Boy Kills World 4K
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites d’une banque d’images libre de droits et de notre disque au moyen du logiciel PowerDVD 23 Ultra) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4) Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel SDR) Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos), SVS SB-4000
ŒUVRE - Ça va cogner
Boy est un sourd-muet à l’imagination débordante. Lorsque sa famille est assassinée, il s’échappe dans la jungle et est entraîné par un mystérieux chaman à réprimer son imagination enfantine et à devenir plutôt un instrument de la mort.
Produit par Sam Raimi (les trilogies Evil Dead et Spider-Man) et interprété par un Bill Skarsgård (le Grippe-Sou de Ça) particulièrement expressif, ce revenge movie à la violence décomplexée et à l’humour décalé où tout un pan du cinéma d’action se retrouve convoqué (Kill Bill, The Raid, Hunger Games, Kingsman, John Wick), est une déclaration d’amour à l’art vidéoludique des années 80-90 (Street Fighter, Streets of Rage) comme l’avait fait Scott Pilgrim avant lui.
Et même si casse-gueule avec son absurdité assumée et ses ruptures de tons incessantes, cet actioner déjanté aux bastons furieuses (la râpe à fromage dans la cuisine), aux protagonistes charismatiques et aux punchlines bien senties, est d’une telle générosité dans ses idées et son exécution (une direction artistique et des chorégraphies dignes des meilleurs jeux de combat) que le spectacle, sans cesse renouvelé, ne peut être qu’une cure de vitamines pour son audience cible.
« This time we're going to make it. From now on we make our own rules. Nobody tells us what to do. I'm going to take us far away from this totalitarian hellhole. »
IMAGE - Plein la tronche !
Fortement stylisée, cette captation numérique très attrayante finalisée en 4K nous est délivrée dans un transfert UHD malheureusement privé d’un étalonnage HDR. Vis-à-vis de l’excellent Blu-ray, les différences ne sont donc que marginales malgré des images impressionnantes.
La résolution accrue permet à l’arrière-plan de gagner en stabilité et les détails fins, exceptionnels lors des innombrables gros plans (les caractéristiques faciales, les blessures), font montre d’une meilleure netteté (c’est notable lorsque la caméra s’agite) de par un encodage autrement plus efficace (un bitrate moyen de 79.4 Mbps).
Similaire à son homologue HD puisque non pourvue du WCG, la palette colorimétrique n’en reste pas moins explosive avec ses primaires tout droit sorties d’une bande dessinée acidulée (cf. les jaunes et les rouges). Aucune dérive à signaler du côté de la (belle) coloration des chairs.
Quant aux contrastes, qui se sont vus refuser l’augmentation de la gamme dynamique, ils ne peuvent parfaire l’obscurité et la lumière de la photographie signée Peter Matjasko. Néanmoins, les ombres y sont bien détaillées (la nuit pluvieuse dans la jungle) et les hautes luminances très éclatantes (l’éclairage du plateau TV).
SON - Fatality
Bruyante et sauvagement immersive, cette bande-son Dolby Atmos (24-bit, 4147 kbps) qui n’a de cesse d’engager furieusement tous les canaux est absolument fabuleuse.
La spatialisation est délirante, les arrières ainsi que les hauteurs attirent l’attention, la voix narrée de Boy s’élève comme il se doit au-dessus de l’action, les effets agités (les coups de feu et autres corps à corps) sont solidement soutenus par un canal LFE percutant, la musique tonitruante de Ludvig Forssell (Belle) envoie la sauce et les dialogues sont d’une grande clarté.
CONCLUSION - Get ready for the next battle
Premier long-métrage du prometteur Moritz Mohr, ce rollercoaster complètement frappé qui file à cent à l’heure sur la route ensanglantée d’un retrogaming culte, obtient un power-up sur support 4K Ultra HD (des prestations A/V d’un niveau élevé). Toutefois, son armement SDR entrave quelque peu sa progression. Fight !!
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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