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Provenance : États-Unis | Éditeur : Sony Pictures | Date de sortie : 16 janvier 2024
Format vidéo
2160p24 – Ratio 1.78
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Indonésien Dolby Atmos (Original Music)
Indonésien Dolby Atmos (International Music)
Anglais DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Artistique : 9 | Vidéo : 9 | Audio : 10
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites du site Slowpoke Pics) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED908 (Dolby Vision Filmmaker)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Atmos), SVS SB-4000
ŒUVRE - La tour infernale
Membre d’une unité de policiers d’élite, Rama débarque au petit matin au pied d’un immeuble délabré, repaire de tueurs, de violeurs et de cambrioleurs. Sa mission : capturer Tama, un baron de la drogue, qui a organisé son QG au dernier étage de la tour…
Évoquant aussi bien le cinéma de John Carpenter que le style créatif de Tsui Hark, ce film d’action sauvage et douloureusement viscéral prenant place dans un décor minimaliste s’impose instantanément comme un classique du genre. La mise en scène de Gareth Evans est fluide et inventive, les chorégraphies sont sidérantes (la pratique du pencak-silat), l’action virevoltante est incroyablement palpitante, les personnages sont bien travaillés (qu’ils soient du bon ou du mauvais côté de la loi) et la performance physique des acteurs (ou plutôt des athlètes) est impressionnante. Qu’importe alors l’avalanche de clichés et la simplicité d’un scénario prétexte puisque le spectacle est total. Ça castagne fort ici !
IMAGE - Danse avec les coups
Traversé par de gros problèmes de compression (du bruit numérique, du color banding), bondé de DNR (des textures bien pâteuses) et visuellement affreux (palette bleutée horriblement désaturée, carnation malsaine et scènes sombres odieusement éclaircies), le sacrément mauvais Blu-ray se fait rosser par le présent transfert UHD Dolby Vision (issu d’un scan 4K du négatif original) dont le nouvel étalonnage a été supervisé par le réalisateur (qui a déclaré que la première version était profondément imparfaite en raison de son inexpérience dans le domaine). Et même si restreinte par la source (la douceur et la granularité poisseuse perdurent), cette refonte complète est l’une des mises à niveau la plus frappante du support…
Aidée il est vrai par une palette colorimétrique radicalement revitalisée où les tons austères laissent place à des teintes beaucoup plus naturelles. Les couleurs sont plus chaudes, les primaires se manifestent enfin et la peau recouvre la santé puisque maintenant saturée. Pour s’en convaincre, jetez un coup d’œil sur les images comparatives suivantes :
Mais ce n’est pas tout dans la mesure où les autres composants de l’image, soutenus par un débit moyen prodigieux de 99.4 Mb/s, ne sont pas en reste…
L’aspect organique de la photographie est aujourd’hui authentique, le niveau de détails a été considérablement affiné (les murs délabrés, la pilosité faciale, les blessures) et les contrastes, ressemblant finalement à quelque chose, sont autrement plus minutieux. Les lieux sont ainsi plongés dans une pénombre bien à propos (une luminance moyenne de 91 cd/m2) aux noirs beaucoup plus profonds et aux sources lumineuses (capables de culminer à 599 nits) largement plus réalistes.
SON - Ça fait bim, bam, boum 🎶
Essentiellement frontales sans pour autant délaisser une scène arrière affirmée (les effets hors-champ affluent), ces deux pistes sonores Dolby Atmos (où seule la musique change) d’une redoutable efficacité fracassent tout sur leurs passages…
La spatialisation est totalement immersive grâce à une grande précision directionnelle (les déplacements des assaillants, la pluie de balles), les voix sont intelligibles même au milieu du chaos ambiant, la dynamique est d’une intensité folle, le canal LFE martèle intensément la poitrine (le poids des détonations et la fureur punitive des coups) et la partition, que vous optiez pour l’originale (des riffs de guitare atmosphériques) ou l’internationale (de l’électro-rock signé Joseph Trapanese et Mike Shinoda), est engageante au possible. Quant à la verticalité du mixage, assez discrète, elle rehausse quelques ambiances (les réverbérations) et le score.
CONCLUSION - Raid dingue ?
Alors qu’il avait ressuscité l’actioner à une époque où Hollywood commençait déjà à s’encroûter, ce pur survival urbain à la brutalité jouissive bastonne la gueule en 4K Ultra HD de par des prestations A/V qui cognent sévère ! Vous en voulez encore ? Sonnez chez l’ultra-généreux Dredd, son voisin de palier qui cumule les fonctions de flic, juge et bourreau…
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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