- Accueil
- 4K Ultra HD
- Test technique
- Transformers: Rise of the Beas ...
Provenance : France | Éditeur : Paramount Pictures | Date de sortie : 1er novembre 2023
Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.39
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Atmos
Sous-titres
Anglais
Français
Artistique : 7.5 | Vidéo : 9.5 | Audio : 10
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED908 (Dolby Vision Filmmaker)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Atmos), SVS SB-4000
ŒUVRE - On prend les mêmes et on recommence ?
Au cœur des années 90, une nouvelle faction de Transformers, les Maximals, se joignent aux Autobots pour livrer bataille aux Predacons alors que leur redoutable chef Scourge est sous les ordre d’Unicron, une planète métallique géante voulant dévorer la Terre.
Faisant suite au sympathique lifting Bumblebee, ce septième volet inspiré de la série d’animation Animutants apporte un nouvel élan à la saga Transformers non sans nostalgie. Moins frénétique que ceux de Michael Bay mais toujours parsemé d’affrontements homériques entre robots géants, ce divertissement pur jus à la mécanique bien huilée à la bonne idée de tweaker ses composants pour mettre à l’honneur ses personnages humains, interprétés par les talentueux Anthony Ramos et Dominique Fishback, afin qu’ils puissent exister dans un espace scénique anciennement dominé par les entités robotiques. Et si les tropes scénaristiques sont archiconnus, il n’en reste pas moins que le spectacle régressif piloté par un Steven Caple Jr. appliqué (l’action est bien découpée) saura titiller les grands enfants que nous sommes restés.
IMAGE - Beau comme un camion
Hormis du bruit vidéo (sur la source) lors de rares plans isolés, ce transfert UHD Dolby Vision coche toutes les cases attendues venant d’une grosse machinerie captée en numérique… De la brillance, de la clarté, de la robustesse et de la générosité, que les technologies WCG et HDR parviennent sans difficulté à décupler vis-à-vis du plus monotone Blu-ray.
L’encodage suit parfaitement la cadence, les niveaux de détail sont époustouflants (tout est divinement texturés), la palette colorimétrique a beaucoup de punch (les primaires « sortent » de l’écran), les contrastes sont extrêmement vifs (les noirs sont d’une solidité à toute épreuve et les blancs éblouissent), et la plage dynamique élevée vient appuyer les reflets sur les carrosseries et insuffler de l’éclat à la moindre source lumineuse (la chaleur des explosions est démente). Whaou !
SON - En avoir sous le capot
Si elle n’est pas aussi furieusement insensée que celles des cinq premiers opus, cette bande-son Dolby Atmos (en VO comme en VF) tout à fait incroyable est quand même à rugir de plaisir.
Chargée d’effets ébouriffants et pourvue d’une dynamique implacable, elle se démarque du tout-venant par des basses absolument monstrueuses et une scène arrière follement occupée (chaque scène d’action le prouve). Les dialogues sont clairs, l’immersion acoustique absolue, les objets sonores fabuleusement hiérarchisés (avec une scène aérienne toujours à l’avenant) et la partition de Jongnic Bontemps enlevée.
Encore plus puissante que sa consœur et mixée à un niveau un peu plus élevé, la VF domine pour une fois l’arène… Surtout que son doublage (Dorothée est Airazor, Mister V est Mirage et Ophélie Winter est Arcee), faisant montre d’une remarquable présence sur la centrale (sans que les ambiances ne soient impactées), est une franche réussite. La meilleure piste francophone du marché ? Peut-être bien que oui ! Vous pouvez continuer Paramount Pictures France ?
CONCLUSION - Un Spark et ça repart !
Alors qu’un crossover avec G.I. Joe semble s’annoncer, la franchise phare du géant du jouet Hasbro s’attaque cette fois-ci aux 90’s et prouve qu’elle n’est pas encore à mettre à la casse… D’autant plus sur support 4K Ultra HD (des prestations A/V époustouflantes) où les Transformers, loin d’être rouillés, peuvent mieux rouler des mécaniques ! Les fans ne risquent pas d’être déçus.
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
Catégories
Posts récents
Astro Bot, dans l’ombre du plombier moustachu ?
- 12 septembre 2024
- 10min. de lecture
Le Bazar des 4K Ultra HD, volume
- 11 septembre 2024
- 36min. de lecture
The Bikeriders, le Sons of Anarchy vintage ?
- 9 septembre 2024
- 5min. de lecture
Mi Bestia, coming of age à fleur
- 6 septembre 2024
- 6min. de lecture
Le Parfum d’Irak, les ravages de l’impérialisme
- 6 septembre 2024
- 2min. de lecture
J’ai remarqué sur la VF Atmos des léger « pok » parasites. Notamment très audible lors du générique de fin à 2h03 et 11s et 2h03 et 44s. Et il y en a plein d’autres durant le film. Je suis étonné que vous ne l’ayez pas constaté. Pour c’est un défaut de mastering qui devrait faire l’objet d’un échange.
Absolument aucun « pok » sur mon exemplaire ! Un défaut de mastering audible selon les lecteurs du coup ?
Sur le forum homecinema-fr, un autre forumeur a ces mêmes pok à la seconde prêt, c’est bizarre.
Pas forcément non, le problème apparait peut-être en fonction du lecteur !