4K Ultra HD – Édition FR – Paramount Pictures – 144 min (Transformers) // 150 min (La revanche) // 154 min (La face cachée de la Lune) // 165 min (L’âge de l’extinction) // 154 min (The Last Knight) – 02 novembre 2017 et 05 décembre 2017

Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.40 (les opus 1 à 4) et 1.90 IMAX, 2.00, 2.39 (The Last Knight)

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français Dolby Digital 5.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Transformers (Michael Bay) - La Saga
Visuel de l'édition limitée steelbook « Collection 6 Films » à paraître le 31 mai 2023

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Sommaire

Une guerre sans merci oppose depuis des temps immémoriaux deux races de robots extraterrestres : les Autobots et les cruels Decepticons. Son enjeu : la maîtrise de l’univers…

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Transformers (2007)

Transformers (Michael Bay) - La Saga

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 10

Pourvu de péripéties toujours trépidantes, d’affrontements entre robots titanesques, de personnages attrayants, d’un humour bien présent (trop par moment), d’un rythme tendu, d’angles de caméra défiant la gravité, d’une photographie magnifique, de SFX dantesques et d’une partition entraînante au possible (des thèmes percutants), Transformers est une ahurissante tornade cinématographique qui, malgré un scénario léger au déroulement linéaire, adapte la série de notre enfance avec panache et brio. Hautement spectaculaire et pas prise de tête, ce blockbuster dopé aux amphétamines est un véritable must du genre !

Un rendu argentique impressionnant avec son grain uniforme qui va bien et ses textures abondantes. Contrairement au transfert HD, chaque détail est capturé à l’aide d’une précision accrue et d’une clarté nouvelle. Il suffit d’ailleurs de regarder la complexité métallique des Transformers (les lignes plus nettes de leurs composants intérieurs), la saleté sur les visages et corps des acteurs (les traces de transpiration), ainsi que le lustre ou l’usure des carrosseries (la Chevrolet Camaro 1976) pour que la différence saute aux yeux. Pour le reste nous avons le droit à un encodage parfait, à des couleurs d’une incroyable richesse, à des contrastes tranchés, à des noirs luxueux et à une fluidité jamais prise en défaut. Le seul petit bémol est à aller chercher du côté d’une poignée de plans (avec des arrière-plans très contrastés) laissant apparaître brièvement un léger renforcement des contours.

Plus aussi intensément chaude que sur le Blu-ray (les teintes de la peau) mais autrement plus vivante (l’éventail inédit de teintes lavandes sur certains faisceaux lasers), la gamme colorimétrique est plus large (le bleu vif et rouge profond d’Optimus Prime, le vert de la végétation) et nuancée (le jaune plus réaliste de Bumblebee, la lueur orangée des explosions). Blancs plus brillants, images plus lumineuses, éclairages plus intenses (les phares des véhicules, les reflets sur les éléments métalliques, les couchers de soleil) et scènes nocturnes beaucoup plus fortes, sont les autres points positifs dus à la technologie HDR.

Un mixage Dolby Atmos XXL à la précision saisissante, à l’immersion scénique stupéfiante et à la dynamique déstabilisante, qui donne l’impression constante d’être au cœur de l’action. Les effets tournent autour de la zone d’écoute avec aisance (les déplacements des robots, les tirs et autres explosions), les ambiances s’infiltrent dans les moindres petits recoins de la pièce, les surrounds sont constamment actifs, les canaux aériens s’engagent sans compter (la voix d’Optimus Prime, les passages et chutes de machines, le rotor des hélicoptères, les débris volants, etc.) jusqu’à un final d’anthologie (l’usage le plus enivrant de la scène supérieure à ce jour), le score gagne énormément en présence et les basses sont très loin d’être timides. Pleine d’énergie mais moins subtile et enveloppante, la VF ne démérite néanmoins pas.

Transformers 2: La revanche

Transformers (Michael Bay) - La Saga

Note artistique : 7 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 10

Second opus de la franchise lancée par Michael Bay et Steven Spielberg, Transformers 2: La revanche est un gigantesque blockbuster dopé aux amphétamines. Les scènes d’action plus lisibles que dans le premier sont des morceaux de bravoures d’anthologie (l’ultra-spectaculaire final), le travail accompli sur les innombrables SFX est époustouflant, la réalisation de Michael Bay combine angles de caméra défiant les lois de la gravité et photographie chaleureuse toujours aussi soignée, la cool-attitude de Shia LaBeouf emporte le morceau et l’humour y est encore plus régressif. Le film est par contre un peu long et l’histoire, simpliste et linéaire, n’est qu’un prétexte à tout faire péter.

Définition accrue, détails plus fermes (les fibres textiles), textures plus saillantes (les environnements urbains), précision chirurgicale (les engrenages des Transformers), couleurs chaleureuses magnifiques, contrastes très élevés, grain argentique préservé (une fine couche) et compression indéfectible, sont les atouts de ce transfert UHD de haut vol aux images fantastiques.

La palette colorimétrique est plus riche (le jaune de Bumblebee, les engins de construction aux couleurs multiples formant Devastator, le rouge cerise d’Arcee, la saturation des herbes vertes, les bleus électriques) et gagne en précision grâce à l’ajout de teintes oranges (c’est évident lors de la partie en Égypte), la photographie est maintenant plus énergique, les sources lumineuses brillent d’une intensité nouvelle (les innombrables reflets sur les surfaces métalliques, les plans en contre-jour) et les noirs, plus stables, ajoutent de la profondeur aux scènes sombres. La note maximale n’est pourtant pas atteinte car de petits détails sont parfois absorbés par les éclairages les plus puissants (comme les phares des véhicules).

Une VO Dolby Atmos monstrueuse aux basses dantesques, à l’engagement musical ultra-large, au design sonore parfaitement immersif (les effets pyrotechniques qui balayent généreusement l’espace), à la scène surround présente à chaque moment, au renfort supérieur éminent (des alarmes, des annonces, des véhicules aériens, des tirs, des explosions, la réverbération dans le tombeau des Primes, etc.), aux voix claires et à la dynamique tonitruante. La VF, clairement plus étouffée, manque cruellement d’envergure en comparaison.

Transformers 3: La face cachée de la Lune

Transformers (Michael Bay) - La Saga

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 9.5 // Qualité audio : 10

Ce gigantesque blockbuster d’action saupoudré de science-fiction, assurément le meilleur épisode de la franchise Transformers, est un sacré morceaux de cinéma pop-corn. Non par son scénario prétexte à tout faire péter de la manière la plus spectaculaire et héroïque qui soit ou par son humour régressif même si moins présent que par le passé (il ne parasite plus le rythme du récit), mais bien grâce au fait qu’il est tout entier voué à enchaîner des scènes de destruction massive homériques (l’incroyable morceau de bravoure final de près d’une heure) aux effets spéciaux ahurissants et aux cascades démentielles, qui ne sont rien de moins que les séquences les plus grandioses et jubilatoires dans la déjà prolifique carrière de Michael Bay.

Un transfert UHD magnifique et d’une stabilité absolue à la définition vertigineuse (une meilleure visibilité des arrière-plans), au piqué chirurgical (des détails inédits comme les rayures ou la rouille sur les carrosseries), à la profondeur de champ sublime, aux couleurs chaleureuses bien saturées, aux noirs juste parfaits, aux contrastes solides et au léger grain argentique qui apporte un superbe cachet aux images.

Une palette colorimétrique plus animée (les murs jaunes du bureau de Sam, le rouge vibrant de la Delahaye 165, les yeux bleus des Autobots, l’orange brûlant des couchers de soleil) et profonde (le rouge de Sentinel Prime) qui amène de petites touches dorées à la photographie (absentes sur le Blu-ray), des éclats sur les surfaces métalliques (les véhicules, les armes et les robots) qui luisent avec plus de réalisme, des éclairages (les moniteurs, l’énergie projetée par les piliers, les phares) nettement plus lumineux et des noirs qui gagnent en profondeur sans engloutir les éléments du cadre. Mais encore une fois, d’infimes détails peuvent venir à disparaître à la lisière des éclairages les plus intenses (la lueur des explosions). Après je l’avoue, c’est vraiment pour trouver un petit défaut.

Une VO Atmos jouissive au possible avec un mixage très impressionnant qui ravira les fans de gros son. La spatialisation est incroyable avec des effets subtils, puissants et omniprésents sur l’ensemble des enceintes (un spectacle pyrotechnique quasi-ininterrompu sur le plan horizontal mais aussi vertical -respiration, pales d’hélicoptère, voix de Megatron, chutes de débris, engins volants, etc.-), les basses qui descendent très bas sont ravageuses, les dialogues sont d’une belle clarté et ne semblent jamais en retrait, le score de Steve Jablonsky envahit la pièce d’écoute avec énormément d’ampleur, et la dynamique foudroie sur place. La VF est beaucoup moins pêchue même si l’étendu du mixage (hors plafond) est conservé.

Transformers: L'âge de l'extinction

Transformers (Michael Bay) - La Saga

Note artistique : 7.5 // Qualité vidéo : 10 // Qualité audio : 10

Quatrième opus de la saga Transformers adapté pour le (très) grand écran par le maitre artificier Michael Bay et le puissant producteur Steven Spielberg, L’âge de l’extinction est un blockbuster d’action et de science-fiction dopé aux amphétamines absolument titanesque, dont l’étourdissant délire visuel de la mise en scène, le nouveau casting bien plus charismatique, l’introduction des impressionnants Dinobots, l’avalanche de scènes d’action XXL faites de bruit et de fureur où les effets spéciaux renversants et les cascades foldingues sont ultra-jubilatoires (le morceau de bravoure final est encore une fois homérique), l’absence d’humour régressif (enfin !) et le score lyrico-guerrier que l’on doit à la rencontre entre Steve Jablonsky et Imagine Dragons, délivrent rien de moins qu’un ahurissant spectacle de destruction massive encore plus long, spectaculaire et trépidant que ses ainés. Attachez vos ceintures, ça va méchamment secouer !

Un transfert UHD de référence à la vitalité exceptionnelle et à la clarté surprenante (les petits objets au loin n’auront jamais été aussi nets). Dans les faits, la définition est délirante (plus complexe et raffinée qu’en 1080p), le piqué délivre une précision redoutable (des textures plus visibles qu’en HD comme les dégâts sur les robots ou les pores sur le visage des humains), il y a des détails à foison de partout (qui sont forcément plus distincts en 2160p), la palette colorimétrique est pointue et affiche de fantastiques teintes chaudes hyper-saturées, les contrastes impressionnent durablement, les noirs aussi profonds que précis sont d’une solidité à toute épreuve, et le tout bénéficie parfois d’un léger grain argentique. Une expérience visuelle tout simplement énorme !

Les couleurs ont beaucoup plus de punch (l’orange-rouge des feux/incendies, le bleu du ciel, le vert ou rouge des lasers, le jaune de Bumblebee, le rouge cerise de Stinger) et magnifient la déjà somptueuse photographie concoctée par Amir Mokri, les blancs sont plus persuasifs, les scènes sont toutes nettement plus contrastées avec une luminosité autrement plus radieuse, les sources lumineuses sont bien plus éclatantes (les reflets sur les parties métalliques, les phares) et les séquences peu éclairées profitent d’ombres plus nuancées. Lors de nombreux passages, si l’écran était une fenêtre, alors l’image de L’âge de l’extinction serait le paysage !

Que ce soit avec la VO Dolby Atmos (avec une scène aérienne qui diffuse fréquemment ses effets dont des mini drones, des rotors d’hélicoptères, des jets militaires ou aliens, la voix ou les déplacements des Transformers, une chute d’eau, des débris, divers objets en métal, des sons pyrotechniques et j’en passe) ou la petite VF Dolby Digital 5.1 (quand même moins ample et plus brouillonne), le résultat casse la baraque. Le mixage est équilibré et nuancé, la dynamique saccage tout sur son passage, la reproduction des dialogues est forte, la spatialisation est d’une incroyable précision, la scène frontale est en effervescence permanente, l’utilisation des surrounds est excitante, les effets subtils ou chaotiques font sensation, les ambiances sont d’un naturel désarmant, la musique est parfaitement espacée et les basses sont démentielles. Une expérience sonore épique !

Transformers: The Last Knight

Transformers (Michael Bay) - La Saga

Note artistique : 7 // Qualité vidéo : 10 // Qualité audio : 10

Du Transformers pur jus avec ce que cela implique de bruit et de fureur, de scènes d’action XXL (le morceau de bravoure final est encore une fois homérique), d’effets spéciaux renversants, d’images iconiques (une mise en scène virtuose), de score lyrico-guerrier et de péripéties jouissivement nawak. Plus musclé qu’intelligent (le mot d’ordre de la saga), ce cinquième opus est un divertissement d’action absolument dantesque. Plus c’est con, plus c’est jouissif !

À s’en décrocher la mâchoire tellement c’est beau, cette claque visuelle phénoménale dont la netteté terrassante et la luminosité éblouissante font sensation, délivre une définition délirante (comme si vous étiez à votre fenêtre en train de regarder dehors !), un niveau de détails sidérant (un gain très perceptible vis-à-vis du master HD), une profondeur de champ impensable, des couleurs solaires merveilleuses, des contrastes d’une solidité à toute épreuve et des noirs glorieux. Une référence Ultra HD Blu-ray !

La palette colorimétrique est beaucoup plus large (le jaune énergique de Bumblebee, l’orange fougueux du soleil, le bleu profond du ciel, le vert nuancé des pelouses) avec des teintes encore plus chaudes, les flammes et explosions sont plus ardentes, les petits reflets comme les brillances sont plus étincelants (c’est bien visible sur les corps métalliques des Transformers), les sources de lumière sont nettement plus éclatantes et les scènes sombres débouchées (le flash-back pendant la Seconde Guerre Mondiale).

À s’en exploser les tympans tellement c’est riche et puissant acoustiquement parlant, cette piste sonore Atmos qui casse la baraque est une expérience particulièrement immersive et savoureusement équilibrée. La dynamique fracasse tout sur son passage, les dialogues sont toujours clairs, la spatialisation est d’une incroyable précision, les effets pyrotechniques font sensation, les ambiances sont enveloppantes, la scène avant est en effervescence permanente, l’usage des canaux surrounds est généreux, les sons de hauteur ne manquent pas (des boules de feu, des moyens de transport volants, des échos, des déflagrations, etc.), la musique est ample et les basses fréquences colossales. Si la VF ne peut bien évidemment pas rivaliser, elle reste tout de même consistante et très énergique.

« On peut tous être le héros de sa propre vie, tous autant que nous sommes, à condition d’avoir le courage d’essayer. »

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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[…] l’aurez compris, la partie Transformers du titre explique en grande partie le plaisir de jeu d’Armored Core. Il est même possible […]

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