Alors que penser d’Atomic Heart ? Difficile de livrer une réponse tranchée tant on aimerait que cette jeune production russe ait pu aller au bout de ses idées. De son game design à son faux open world en passant par la narration, tout semble avoir été bridé par une ambition sans doute trop lourde à porter pour un premier titre. Si vous êtes prêts à faire abstraction de ses défauts bien réels et d’une certaine lourdeur, Atomic Heart reste un jeu sympathique au gameplay agréable. On prend plaisir à démembrer ses robots moustachus et le jeu restera sans doute mon plaisir coupable de l’hiver... On rêve déjà d’un second volet plus copieux et accompli, où le ton guignolesque laisserait la place à un scénario moins superficiel à la hauteur des ambitions du studio. Une chose est sûre, cela fait plaisir de retrouver des univers autres que ceux produits par l’imaginaire transatlantique. Atomic Heart est un bon amuse-bouche avant le retour du roi Stalker.
Pour
- Direction artistique dieselpunk à la hauteur
- Introduction folle
- Gameplay simple mais bien huilé
- Les robots moustachus
- Les animations des pouvoirs
- Le duo réussi des robots danseuses
- Le loot enfin cool
- L'idée de parler aux morts
- Bon travail de doublage
- Les mini cartoons
Contre
- Level design pauvre et inachevé
- Certaines armes et compétences non débloquées à la fin de l'aventure
- Faux open world
- Idées sous-exploitées
- Bugs agaçants et problèmes d'ergonomie
- Jeu bavard
- Fins carabinées
- Mauvais travail de sous-titrage
- Enjeux narratifs nuls
- Personnages secondaires peu charismatiques
- (L'auto) censure
[…] que quand on renonce à se poser les bonnes questions. Comme pour Atomic Heart (lire notre critique), il faut impérativement y jouer en version russe pour bénéficier de l’expérience […]