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Provenance : France | Éditeur : Studiocanal | Date de sortie : 27 septembre 2023
Format vidéo
2160p24 – Ratio 1.85
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Anglais LPCM 2.0
Français LPCM 2.0 (The Theatrical Cut)
Sous-titres
Anglais
Français
Artistique : 10 | Vidéo : 9 | Audio : 8
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED908 (Dolby Vision Filmmaker)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (DTS Neural:X), SVS SB-4000
ŒUVRE - Danse, sexe, nature et traditions
Le sergent Howie de la police de Western Highland arrive à Summerisle, une petite île privée de la côte ouest de l’Écosse, pour enquêter sur la disparition présumée d’une jeune fille. Sur place, il découvre une île livrée au néo-paganisme où dominent les cultes païens.
Profondément déstabilisant et empli de bizarreries, ce thriller ésotérique minimaliste qui aura su influencer Midsommar mêle les ingrédients du polar au cinéma d’horreur britannique (un petit fumet de la Hammer n’est-il pas ?) pour une immersion anxiogène au sein d’une communauté particulièrement étrange dirigée par le grand Christopher Lee. Le chef-d’œuvre du folk horror !
IMAGE - Bienvenue à Summerisle
Issu d’une restauration 4K initiée en 2013 par le British Film Institute sous la supervision de Robin Hardy à partir de divers éléments (le négatif original 35 mm, un interpositif 35 mm de seconde génération et des copies 35 mm dont une émanant de la Harvard Film Archive), ce transfert UHD Dolby Vision est la majeure partie du temps incroyable si ce n’est lors des passages ajoutés (fort heureusement peu présents) de la Director’s Cut et du Final Cut qui apparaissent dans une qualité nettement inférieure puisque les détails y sont mollassons, les couleurs fanées, les contrastes particulièrement durs et le grain grossier (je n’en ai volontairement pas tenu compte dans la note). Il n’y a pas de problèmes de compression.
Stabilisée et nettoyée, l’image tirée du matériel source est très agréable à l’œil et marque une différence visible avec son homologue HD (descendant aussi de la même restauration). La texture argentique conserve pleinement sa nature organique, la définition ne fluctue guère et les détails s’affichent avec autrement plus de précision (les rides, les pores de la peau, les cheveux, les vêtements et autres costumes, les corps plus ou moins dénudés, les bâtisses moroses, etc.).
La palette colorimétrique qui gagne en chaleur la journée et en froideur une fois la nuit tombée fait montre de primaires plus luxuriantes (les prairies vertes, la mer bleue, les rubans rouges) et d’une carnation plus saine, les contrastes profitent d’un joli coup de pouce (les niveaux de noir sont d’une belle profondeur et l’échelle des blancs décroche un éclat accru), les sources lumineuses « brûlent » d’une tout autre intensité (le coucher du soleil, le feu) et les hautes luminances sont mieux écrêtées (les nuages se dessinent davantage).
SON - Summer is a-comin' in 🎶
Du LPCM 2.0 mono plein débit (pour tous) d’une grande fidélité à la source qui délivre avec autant d’équilibre que de propreté (hors les quelques passages non récupérés du négatif sur la Director’s Cut et le Final Cut) des voix cristallines, des ambiances étranges à la subtilité marquée et des chansons obsédantes.
Seulement disponible sur le Theatrical Cut, la VF sonne tout aussi bien (la dynamique comme les sonorités sont pleinement conservées) malgré un doublage d’époque moins harmonieux.
CONCLUSION - Love, Peace & Fire
Puisque l’humanité ne semble pouvoir se passer du divin, la petite communauté de Summerisle est prête à vous accueillir pour la célébration du 1er mai… Une grande fête païenne rendue inoubliable par le présent 4K Ultra HD (qui embarque en son sein les trois montages du film) dont les prestations A/V sont à la hauteur de l’homme de paille !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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L’OST du film est vraiment incroyable, ces scènes folkloriques sont la plus grosse réussite du film. Elles contribuent à cette ambiance si particulière, j’ai adoré. Dommage que les enjeux tragiques sont plus en surface, ça a davantage vieilli de ce côté là sur le final notamment même s’il faut le remettre dans le contexte de l’époque. C’est amusant de voir combien Ari Aster a transformé l’essai avec Midsommar.
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