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- Star Wars: Andor – Saiso ...
Provenance : France | Éditeur : Disney | Date de sortie : 03 juillet 2024
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Artistique : 9 | Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel HDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000
ŒUVRE - Le réveil de l'Alliance rebelle
En cette ère dangereuse, Cassian Andor emprunte un chemin qui fera de lui un héros de la rébellion.
Dans une galaxie divisée entre le camp du bien et du mal (alors même que la ligne entre les deux est plus floue que jamais), ce thriller d’espionnage galactique servi par une mise en scène travaillée explore, au sein d’un récit tendu qui sonde l’âme de ses (bigrement bien écrits) personnages tout en dessinant des enjeux politiques aux ramifications insoupçonnées, le côté obscur de la saga.
Au plus près d’une population asservie et parvenant à l’affranchir (enfin) de ses figures éternelles (point de fan-service ici), Tony Gilroy (le créateur de la présente série et scénariste de Rogue One) redonne ses lettres de noblesse à Star Wars et signe avec Andor la meilleure série live-action tirée de l’univers officiel.
« Combien de temps nous attendons, jusqu’où nous arrivons, combien d’entre nous s’en sortent, tout cela dépend maintenant de nous. »
Kino Loy
IMAGE - La décharge de l'Empire
Visuellement « meurtrie » avec sa photographie délavée et sa plage dynamique modérée, l’encodage HDR10 sert essentiellement à rehausser les plus hautes luminances (les voyants sur les moniteurs, la pluie de météorites scintillantes sur Aldhani, les éclairages de la prison sur Narkina 5), renforcer la lisibilité des détails dans les ombres (les scènes de nuit sur Ferrix) et libérer la richesse de nombreuses teintes (la végétation sur Kenari, les néons bleus du bordel sur Morlana 1, la peinture cramoisie de B2EMO, les crédits dorés volés à l’Empire). En comparaison du flux SVOD, la palette colorimétrique gagne en opulence, les scènes sombres sont plus profondément détaillées et les sources lumineuses bénéficient d’un meilleur écrêtage.
Et sans en mettre plein la vue, cette image emplie de textures (les fibres textiles, les carrosseries plus ou moins vieillissantes des vaisseaux spatiaux, les fondations en bois des huttes des rebelles) et adroitement contrastée (la blancheur épurée des locaux du BSI sur Coruscant et les noirs parfaitement maîtrisés de l’espace) revendique un réalisme charbonneux à la froideur somme toute opportune, où les détails (une captation 6K en 16 bits) s’affichent avec une tout autre clarté grâce à un transfert UHD solide comme un roc (un débit binaire tranquillement calé entre 80 et 90 Mbit/s).
SON - Il suffira d'une étincelle 🎶
Inutile de pousser le volume comme sur la SVOD (toute la dynamique est ici présente) pour profiter comme il se doit de ces pistes sonores agréablement expansives qui usent d’un canal LFE étonnamment percutant (cf. le sonneur qui martèle son bloc de beskar).
Enveloppantes à souhait (particulièrement la VO Atmos où la pluie tombe et les engins volants parcourent le ciel) et amplement cadencées par la partition obsédante de Nicholas Britell, elles ne sacrifient jamais la clarté des dialogues même lorsque l’environnement est chargé d’ambiances (les invités de la sénatrice de Chandrila, la procession funéraire sur Ferrix) et/ou d’effets pyrotechniques (les échanges de tirs nourris dans le hangar sur Aldhani).
CONCLUSION - La révolte suit l'oppression
Alors que personne ne l’attendait, ce spin-off du sombre et crasseux Rogue One qui explore la zone grise d’une galaxie gangrénée par un mal indicible, marque le passage à l’âge adulte pour la licence. Et à présent libérée du joug de la plateforme Disney+, la montée de la Rébellion s’est armée en conséquence (les prestations A/V luttent sans merci contre l’Empire Galactique). Oui, les Rebelles contre-attaquent !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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[…] de se développer à bonne distance de ses figures mythologiques (à l’image de la série Andor). Cette seconde saison gagne ainsi en ampleur et en profondeur jusqu’à sa tragique […]