Provenance : France | Éditeur : Metropolitan Vidéo | Date de sortie : 05 juillet 2024

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français DTS-HD MA 2.0

Sous-titres
Français

Point Break (1991)
3.5/5

Artistique : 8 | Vidéo : 8 | Audio : 7

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites d’une banque d’images libre de droits et du site caps-a-holic) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel HDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000

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ŒUVRE - Les braqueurs de l'extrême

Afin de démasquer des braqueurs de banque, Johnny Utah, un jeune et ambitieux agent du FBI, infiltre le milieu des surfeurs de la Californie du Sud. Sous l’influence du charismatique Bodhi, il découvre alors une partie cachée de sa personnalité qui le pousse toujours plus loin dans la prise de risque…

Bien avant sa resucée avec de grosses cylindrées ou encore son remake dopé aux sensations fortes, cette histoire intemporelle aux multiples niveaux de lecture s’était transformée, devant la caméra homoérotique de Kathryn Bigelow (Démineurs, Zero Dark Thirty), en une ode au lâcher-prise à charge contre le système où le débutant Keanu Reeves (Speed, Matrix, John Wick), alors parachuté au côté d’un Patrick Swayze (Dirty Dancing, Road House) au climax de sa carrière, allait suivre un parcours initiatique parmi les déferlantes et les nuages au cours duquel il serait confronté à ses propres limites lors de scènes d’action faisant le plein d’adrénaline. Un modèle du genre qui, pour toute une génération, devint rapidement culte.

« Ce système tue la spiritualité et transforme l’océan en fosse septique. À tous les zombies dans leur cercueil-mobile nous montrerons que l’esprit humain est vivant ! »

IMAGE - Au cœur des vagues

Issu d’une restauration d’un interpositif 35 mm (et non des négatifs originaux), ce transfert UHD HDR10 basé sur le master 4K de Shout! Studios  (hormis pour l’absence de l’étalonnage Dolby Vision dont la présence ajoute du punch à l’édition US de 2023) bénéficie à la photo californienne du chef opérateur Donald Peterman.

La définition est plus ferme que par le passé (les arrière-plans gagnent en précision), les détails sont autrement plus nets (les visages, les costumes, les décors), la texture agentique pleinement organique est plus homogène (les stock-shots se fondent mieux), le nettoyage opéré n’a pas été fait à moitié (malgré une poignée de poussières) et la compression HEVC suit la cadence avec un débit moyen dépassant les 77 Mbit/s.

Point Break (1991)Point Break (1991)
Point Break (1991)Point Break (1991)
Point Break (1991)Point Break (1991)

Loin de l’aspect terne et délavé des précédents Blu-ray, l’image profite d’une palette colorimétrique revitalisée et de contrastes retouchés… Même si tout n’est pas parfait, comme les peaux à présent un peu trop bronzées, les noirs toujours un peu brouillons en dépit de nuits américaines plus lisibles et la luminosité de nouveau relativement sombre (un Average Peak Nits de 213 cd/m²).

Pour autant, les couleurs bénéficient de teintes largement plus chaudes et solaires sans avoir à subir les anciennes dérives jaunâtres, les hautes luminances sont mieux exposées (les formations nuageuses) et les éclairages s’affichent avec une intensité accrue (les reflets sur l’eau et la carrosserie des véhicules, le feu de camp sur la plage). Le MaxCCL a été mesuré à 787 nits.

Point Break (1991)

SON - Arrête-moi si tu peux

Par trop frontale et mixée à un niveau d’écoute faiblard (va falloir pousser le potard pour correctement en profiter), la VO DTS-HD MA 5.1 (24-bit, 3.87 Mbit/s) surfe toutefois au gré de la musique électro-orchestrale de Mark Isham dont l’ampleur et l’ouverture font forte impression… À l’inverse d’un certain déséquilibre sonore, audible par intermittence, où les voix (régulièrement claires) s’éloignent et certains effets (quelques vagues et coups de feu) font montre d’une exagération forcée.

Pour le reste, elle développe des ambiances (la pluie, le trafic routier) assez enveloppantes, ouvre son champ acoustique à la moindre scène mouvementée (la pratique du surf, le braquage, la poursuite, le parachutisme) et exploite des basses bien profondes (cf. la violence des vagues en Australie). Ne vous attendez néanmoins pas à une réelle distinction droite/gauche à l’arrière puisque ses origines 4.0 (où est passée cette piste exploitée en Dolby Digital par la 20th Century Fox en 2008 ?) l’en empêche.

Plus étouffée et souffrant d’un doublage terriblement sourd, la VF DTS-HD MA 2.0 surround (24-bit, 962 kbps) est pourtant plus harmonieuse par endroits (sa dynamique n’étant pas caricaturale) mais perd en présence arrière. Là encore, pourquoi ne pas avoir repris la bande-son 5.1 du DVD de 2003 ?

CONCLUSION - Libre comme l'eau

Prenez votre masque de président, votre planche et votre parachute, pour nager à contre-courant avec ce polar sportif des 90’s qui, sur support 4K Ultra HD (aux prestations A/V moins casse-cous qu’escomptées), vous rendra accro aux sensations fortes !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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