4K Ultra HD – Édition US – Lionsgate Films – 100 min – 27 avril 2021
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 1.85
Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Anglais Dolby Digital 2.0
Sous-titres
• Anglais
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
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ŒUVRE – 50 nuances de danses
Dans les années soixante, Bébé passe des vacances familiales monotones jusqu’au jour où elle découvre qu’un groupe d’animateurs du village estival forment un groupe de danse. Pour la jeune fille sage, c’est le début de l’émancipation grâce au « dirty dancing », cette danse ultra-sensuelle, et la rencontre avec Johnny Castel, le professeur de danse.
Pionnier des films du genre et porté par un duo mythique (Swayze et Grey), ce Roméo et Juliette des années 80 est une comédie romantique sur fond de danse et de lutte des classes qui déroule son programme estival (une histoire d’amour et de désir entrecoupée de « cabrioles ») sur un tempo aguicheur. Une œuvre iconique qui a marqué plusieurs générations !
IMAGE – Quant l’automne fait place à l’été…
Tiré d’un scan 4K du négatif original, ce transfert UHD Dolby Vision dont l’étalonnage des couleurs a été approuvé par le chef op’ Jeffrey Jur est une mise à niveau conséquente par rapport aux précédents Blu-ray (du disque désastreux de 2007 à l’édition très moyenne de 2017).
Dès le logo d’ouverture Vestron, l’amélioration est notable tout du long. La luminosité est à présent incroyable (alors que les plans étaient auparavant bien sombres), le grain argentique naturel (malgré quelques passages où il fleurit de trop), les détails sains (bye bye edge enhancement), les couleurs autrement mieux saturées (elles étaient délavées jusqu’alors) et les contrastes drastiquement corrigés (les noirs écrasés et les blancs brulés sont de l’histoire ancienne).
Et si elle conserve, fort heureusement, son apparence « indé » (un budget de 5 millions de dollars) avec ses éclairages naturalistes, sa texture de caractère et son piqué assez doux, l’image est aujourd’hui bien plus claire et vivante grâce à une définition plus raffinée (les traits du visage, les costumes, les décors), une palette colorimétrique fantastique (les bleus, les rouges, les jaunes), des scènes sombres plus profondes et lisibles (cf. la séparation des ombres), et des sources lumineuses audacieuses à souhait (la luxuriance des lanternes, l’éclat des pistes de danse).
SON – (I’ve Had) The Time of My Life
Oublions le passé (le précédent mix DTS-HD MA 7.1 d’une platitude exaspérante) et faisons place au présent (une bande-son Dolby Atmos plus vivante que jamais) !
Pourvue d’une grande ouverture frontale (les ambiances extérieures/intérieures de la pension de famille Kellerman) et d’une dynamique fiévreuse, cette piste sonore qui gagne en clarté et en punch « s’embrase » (canaux arrière et de hauteur) dès que l’indémodable BO, aux basses pleines, entre dans la danse. Jamais artificiellement étirée vers les surrounds, elle respecte son tempo d’origine (une fidélité exceptionnelle en somme) tout en lui adjoignant une puissance qu’elle ne pouvait espérer jusqu’à maintenant.
CONCLUSION – On laisse pas Bébé dans un Coin !
Surpassant sans difficulté toutes les précédentes éditions de ce film culte destiné à faire danser les cœurs, ce 4K Ultra HD met sous le feu des projecteurs Frédérique « Bébé » Houseman !
Note artistique
8
Qualité vidéo
8
Qualité audio
9
0
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