4K Ultra HD – Édition FR – Warner Bros. – 182 min / 186 min / 164 min – 16 décembre 2020

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.40

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français DTS-HD MA 7.1
• Français Dolby Digital 5.1 (Un voyage inattendu)

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation.

ŒUVRE – Non mais dites donc, c’est bien ou pas ?

Recruté par Gandalf le Gris, Bilbon Sacquet rejoint une bande de 13 nains dont le chef n’est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne qui cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d’Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Leur périple les conduit au coeur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…

Un voyage inattendu
Cette adaptation qui magnifie Bilbo le Hobbit, le conte pour enfants de Tolkien, est un retour cohérent et plus léger en Terre du Milieu près de 60 ans avant l’épopée du Seigneur des Anneaux qui foisonne de personnages fantastiques (bien développés), de créatures fabuleuses, de décors vertigineux, de scènes homériques et d’effets visuels renversants, et qui est porté par la mise en scène encore plus maîtrisée de Peter Jackson, par l’interprétation des membres de la communauté et par la partition symphonique d’Howard Shore. Ce premier volet d’une nouvelle trilogie ne dépaysera pas les fans de la première heure et ravira à n’en point douter les adeptes du genre. Vivement les suites !

La désolation de Smaug
Plus dense, moins enfantine, mieux rythmée et encore plus généreuse en séquences anthologiques (l’attaque dans la forêt de Mirkwood, la confrontation dans la cité d’Erebor et surtout l’hallucinante fuite en tonneaux), en créatures fantastiques (l’homme-ours Beorn, le dragon Smaug), en décors grandioses (Esgaroth), en effets visuels spectaculaires et en mouvements de caméra vertigineux (notamment lors de l’acte de bravoure de Bombur), cette suite épique de la nouvelle trilogie inspirée de l’œuvre de Tolkien, parvient encore une fois à adapter Bilbo le Hobbit tout en ajoutant des éléments (comme les elfes Legolas et Tauriel) qui enrichissent considérablement le récit. Rendez-vous est pris pour connaître la fin du voyage !

La Bataille des Cinq Armées
Ce chapitre final, qui conclut en apothéose la trilogie du Hobbit, est un épisode intense gorgé d’émotions et de scènes d’action dantesques où les Nains, les Elfes, les Hommes et les Orques se livrent une bataille titanesque soulignée par une mise en scène sublime, des effets spéciaux de haute volée et des morceaux de bravoure à la grandeur épique certaine. Un épilogue grandiose !

IMAGE – Tout le monde il est beau, vous êtes sûrs ?

Tripatouillée jusqu’à ressembler à un jeu vidéo, l’image déçoit quelque peu !

Car si le HDR et les couleurs renforcent massivement la féerie de l’œuvre (luminosité accrue, couleurs modernisées, éclairages magiques au possible et contrastes renforcés), l’accentuation drastique des contours (textures trop dures, détourages fréquents des vertigineux décors d’arrière-plan et présence d’aliasing) ainsi que l’application de-ci de-là de DNR (les flammes plus ardentes du dragon Smaug seraient-elles à l’origine de la fonte d’une partie des neiges ?) éloignent cette remasterisation 4K de la précision d’orfèvre de son homologue HD.

SON – Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Dynamique et immersive (la spatialisation est redoutable), la bande-son Dolby Atmos rend vraiment justice à l’inventivité du mixage.

Les voix sont d’une grande clarté, les ambiances naturelles profondes, les effets surround omniprésents, la scène aérienne mémorable, la partition symphonique d’Howard Shore aérée avec grand soin et les basses dévastatrices. Ça envoie du lourd…

Même les VF, robustes et animées malgré un poids acoustique moindre.

CONCLUSION – Toute bonne chose a une fin…

S’il n’est pas toujours à la hauteur du voyage, le présent Ultra HD Blu-ray n’en reste pas moins la meilleure version pour découvrir ou redécouvrir cette adaptation magique et homérique de Bilbo le Hobbit.

Note artistique
9
Qualité vidéo
7
Qualité audio
10
0
Le Hobbit – La Trilogie

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
1 Commentaire
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Commentaires sur Inline
Voir tous vos commentaires
trackback

[…] avant les créatures reptiliennes ailées de Game of Thrones et Le Hobbit, il y avait l’ignoble Vermithrax, le monstrueux et crédible (merci Industrial Light & […]

1
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x