4K Ultra HD – Édition US – Paramount Pictures – 109 min – 21 mars 2023

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.35

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français (parisien) Dolby Digital 2.0 Mono

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – How to Kill a Dragon

Sous la menace d’un terrible dragon, un Roi décide de sacrifier de jeunes vierges au monstre pour protéger son royaume. Un magicien et son disciple se portent volontaires pour tuer la bête et sauver sa prochaine victime, la propre fille du roi…

Parue entre Excalibur et Conan le Barbare, cette épopée médiévale-fantastique où le temps de la magie et des mythes disparait au profit de la religion (une richesse thématique réelle), reste une œuvre ambitieuse loin des clichés du genre dont l’attraction principale est un terrifiant dragon animé en « go motion » (une technique très innovante pour l’époque).

Et malgré l’absence de charisme des interprètes ainsi que des visuels forcément kitsch aujourd’hui, l’ambiance sombre, le propos pessimiste et la violence de plusieurs passages continuent d’étonner (dans le bon sens du terme) pour une coproduction Disney, un studio devenu l’étendard d’un cinéma populaire aseptisé qu’un lourd cahier des charges commercial ne cesse de mutiler !

IMAGE – Tapie dans l’ombre

Issu d’un scan 4K méticuleux, ce transfert UHD Dolby Vision miraculeux redonne vie au maussade royaume d’Urland (la photo est signée Derek Vanlint) avec une clarté de tous les instants.

Les égratignures, imperfections et autres poussières persistantes ont été soigneusement effacées, l’important grain argentique (une captation 35 mm) est naturellement résolu à une poignée de plans près (l’encodage faiblit un peu parfois) et les détails, tout simplement merveilleux, s’affichent avec une netteté bienvenue (l’usure des vêtements, la textures du bois, le relief de la roche, les caractéristiques du visage) malgré des plans plus doux (liés à l’usage de filtres et de fumées lors du tournage) et quelques distorsions sur les bords du cadre (dues à des objectifs anamorphiques).

Les couleurs sont d’une belle fermeté (la carnation est saine, les gris nuancés et la teinte cuivrée palpable) et délivrent des primaires audacieuses (la verdure des forêts, la chaleur rougeoyante des flammes), les contrastes sont bien équilibrés avec des blancs d’une grande vivacité et des noirs à la profondeur toujours adéquate (la pénombre est idéalement élaborée), et les sources lumineuses déploient un éclat héroïque (les reflets sur la lance, l’incandescence des torches).

SON – Jump in the Fire 🎶

Alors qu’il améliore dans tous les domaines la bande-son originale Dolby Stereo 70 mm 6-Track de 1981, ce mixage Dolby Atmos engageant s’impose comme « une bête » dont l’existence, ici surprise, ne manque pas d’animer les environs avec autant de présence que de robustesse.

La plage dynamique est appréciable, les ambiances peuplent les lieux (le grincement du bois, le cri des oiseaux, le vacillement des torches, le murmure de la brise, le bruissement des feuilles, le clapotis de l’eau), la belle partition musicale d’Alex North enflamme l’espace acoustique, le canal LFE pèse de tout son poix dès que le dragon entre en scène (ses rugissements, ses flammes), la verticalité sonore se fait certes rare mais n’en reste pas moins marquante (des chutes de rochers, des échos dans la grotte, des battements d’ailes) et les dialogues sont parfaitement audibles.

Même si très correcte et d’une grande propreté, la VF(F) n’est pas en mesure de se confronter à sa consœur 3D de par sa nature monophonique.

CONCLUSION – L’ancêtre de Smaug le Doré

Bien avant les créatures reptiliennes ailées de Game of Thrones et Le Hobbit, il y avait l’ignoble Vermithrax, le monstrueux et crédible (merci Industrial Light & Magic) dragon qui aura durablement marqué l’esprit des plus aventureux d’entre nous (le film ayant été un échec commercial). Et sous le feu des projecteurs grâce au présent 4K Ultra HD (des prestations A/V chauffer à bloc), nul doute qu’il hantera les légendes du monde entier !

Note artistique
7.5
Qualité vidéo
8
Qualité audio
8.5
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Le Dragon du lac de feu

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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KillerSe7ven
Administrateur
10 mois

Et bien figure toi que je n’en avais jamais entendu parlé ! Vingt Dieux !

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