Provenance : France | Éditeur : Warner Bros. | Date de sortie : 06 décembre 2023

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby Digital 5.1
Français Dolby Atmos

Sous-titres
Anglais
Français

En eaux très troubles
3/5

Artistique : 4.5 | Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos), SVS SB-4000

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ŒUVRE - Les Dents de Jason, 2e partie

Dans les entrailles de la fosse, alors qu’une opération d’extraction minière illégale tourne à la catastrophe, une équipe de chercheurs est confrontée à d’immenses mégalodons et à des bandits sans pitié.

Si elle échappe de peu au naufrage grâce à son climax over the top (façon Mega Shark vs. Giant Octopus) sur l’île du fun, cette suite encore plus WTF n’en reste pas moins une publicité mensongère (les mégalodons étant plus présents lors de la promo que dans le film) mise en boîte par une IA se faisant passer pour Ben Wheatley. Chiant (puisque l’émotion s’est noyée depuis longtemps) et bardé de faiblesse visuelle, ce Die Hard aquatique qui ne sort que trop tardivement la tête de l’eau est une immense déception. Donc non, la faim ne justifie pas les moyens !

« - C'est le plus gros Meg que j'ai jamais vu. - Le plus gros Meg que quiconque a jamais vu. »

IMAGE - La fosse... septique

Issu d’une belle captation numérique (jusqu’en 6K) à l’aspect filmique palpable (qui s’explique par l’usage d’optiques anamorphiques) hors remontée de granularité (puisque clean au possible), ce transfert UHD Dolby Vision à l’encodage résistant (un bitrate moyen de 57 Mbps ne laissant poindre que deux plans avec du color banding) s’approche plus près encore des monstrueux squales du Miocène que son homologue 1080p.

La définition y est juste inattaquable avec un surplus de netteté non négligeable (cf. la clarté des arrière-plans à Mana One et sur l’île paradisiaque) et le cisèlement d’une rigueur implacable laisse transparaitre le moindre petit détail avec une finesse accrue (les cicatrices de « papa Meg », la texture écailleuse des gros lézards préhistoriques).

Les couleurs qui sont parfaitement saturées profitent énormément du WCG pour les rouges (l’éclairage dans les abysses), les bleus (le ciel et l’océan) et les verts (la végétation et le lagon). Quant aux contrastes, plus sombres que dans le premier opus au vu des environnements visités (près de 70% se trouvant sous l’eau), ils gagnent en audace. Les noirs sont splendides (une pénombre plus précise), les blancs éblouissants (les nuages étant d’ailleurs mieux écrêtés) et les sources lumineuses rehaussées (les projecteurs sous-marins, la lumière du jour, les moniteurs de contrôle). L’Average Peak Nits a été mesuré à 184 cd/m² et le MaxCCL à 499 nits.

En eaux très troubles

SON - Les petits poissons dans l'eau 🎶

Si elles nécessitent de pousser le potard bien au-delà du niveau de référence pour pleinement s’exprimer, ces deux pistes Dolby Atmos sous 16-bit (une VO de 3346 kbps et une VF de 3319 kbps) devraient satisfaire les fans d’action (ce grand n’importe quoi en étant bardé).

Puissantes et bien réparties, elles diffusent énormément d’effets et/ou ambiances à 360° (l’activité surround est régulièrement démente) pour nous immerger au cœur de la « catastrophe ». Dans les profondeurs, l’immersion est totale de par la pression sous-marine. C’est d’ailleurs là que la verticalité du mixage est la plus notable (la traversée de la thermocline, les éboulements rocheux). Sur la terre, ce sont les mitrailleuses et les amphibiens goulus qui régalent.

Le canal LFE soutient le tout non sans efficacité (les tirs, les explosions et les attaques de mégalodons sur les infrastructures), la musique composée par Harry Gregson-Williams marque par son ampleur et les dialogues sont solidement exsudés par la centrale. En VF, le doublage n’empiète pas sur le mixage original.

CONCLUSION - Mordre à l'hameçon

S’il est facile de boire la tasse devant cet Asylum aux dents émoussés à 185 millions de dollars, cette surenchère bien loin des rives de la création de Spielberg parvient néanmoins à dévorer l’écran sur support 4k Ultra HD (des prestations A/V carnassières) !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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