Provenance : Japon | Éditeur : GAGA Communications | Date de sortie : 18 novembre 2022
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Japonais DTS-HD MA 2.0
Sous-titres
Japonais
3.5/5
Artistique : 7 | Vidéo : 8.5 | Audio : 9.5
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel HDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000
ŒUVRE - Raiders of the Lost Shark
Un groupe de filles décide d’aller nager près de ruines sous-marines au large des côtes brésiliennes. Elles vont vite se rendre compte qu’elles ne sont pas seules sous l’eau…
Très divertissante à défaut d’être crédible, cette série B horrifico-catastrophe ménageant les apparitions (marquantes) de ses requins, est un survival à la tension omniprésente et aux attaques (surprises) hargneuses qui mord à pleines dents les poncifs de la sharksploitation. Après le drame horrifique 47 Meters Down, meilleure alternative à l’œuvre fondatrice du genre Les Dents de la mer, Johannes Roberts confirme son appétence pour la baignade en eaux hostiles.
« - What about the shark? - Don't worry it looks blind. - Was that a great white? - It's like that Mexican tetra fish it must've evolved down here. »
IMAGE - Sombres profondeurs
Se déroulant à 90% sous l’eau, le film livre une photographique plongée dans l’obscurité (mais non moins nette dans ce qu’elle souhaite montrer) que le présent transfert UHD HDR10, malgré quelques traces de color banding et l’apparition irrégulière d’un bruit vidéo somme toute numérique, reproduit avec encore plus de solidité que son homologue 1080p SDR (moins stable dans l’agitation et plus trouble en basse lumière). Le bitrate moyen a été calculé à 83.6 Mbit/s.
Profitant de détails plus distincts (les décors sous-marins, la peau abimée des requins) et tirant profit de noirs clairement plus denses (pour une sensation de profondeur accrue), les images font également intervenir des couleurs plus aventureuses (les primaires débordent à l’air libre) et laissent poindre de forts éclats lumineux (les lampes de plongée, les fusées éclairantes) à l’intensité franchement relevée (la lumière du jour fait exploser les nits).
SON - Don't breathe
Ultra-immersif, ce mixage présenté en DTS-HD MA 5.1 qui ne laisse aucune minute de répit aux enceintes, n’a de cesse de créer un paysage sonore particulièrement intense soutenu par une dynamique féroce.
La pression de l’eau, toujours en mouvement, les bulles qui s’échappent des masques et les déplacements de « La Mort Blanche » bénéficient d’une présence palpable… tout comme les voix diffusées à travers les radios des plongeuses. Quant aux basses, méchamment physiques, elles s’invitent lors des attaques de squales et/ou des catastrophes sous-marines.
Pour encore plus de sensations, je ne saurais que trop vous conseiller d’activer un DSP de virtualisation pour profiter d’une verticalité loin d’être inoffensive (cf. l’éboulement rocheux).
CONCLUSION - Cache-cache sous-marin
Entre The Descent et Sanctum, ce film de requins de plus en plus spectaculaire qui bénéficie de l’efficacité de son concept (de malheureuses plongeuses limitées en oxygène bloquées dans une citée submergée avec des grands blancs), développe un sentiment d’angoisse grandi sur support 4K Ultra HD de par des prestations A/V ne manquant pas de mordant !
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