4K Ultra HD – Édition US – 20th Century Fox – 132 min – 15 mai 2018

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.36

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Anglais DTS-HD MA 2.0 Surround
• Français (parisien) DTS 5.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – La Tour infernale

John McClane, un flic de New York, débarque à Los Angeles afin de passer les vacances de Noël avec sa femme. Mais au même moment, la tour qui abrite la soirée du réveillon est envahie par un groupe de terroristes. Les résidents de l’immeuble sont pris en otage. Tout a été calculé au millimètre près. Tout sauf un détail… McClane.

Un grand classique du cinéma d’action des années 80 qui a redéfini les codes du genre et fait entrer dans la légende John McClane, le mythique lieutenant de police de New York. La mise en scène purement géométrique au CinémaScope flamboyant est un exemple de clarté (une constance avec John McTiernan), le scénario « claustrophobique » qui est très malin fête les retournements de situations non sans une parfaite dose d’humour, la performance des acteurs donne corps à des personnages caractérisés avec soin (secondaires compris) et les scènes de fusillade, toutes plus haletantes les unes que les autres, ne sont jamais gratuites et ne font que souligner le moment idoine. À voir et à revoir, ce film culte ne serait-il pas le meilleur film de Noël ?

IMAGE – Ne prenez pas l’ascenseur !

Tiré d’une toute nouvelle remasterisation 4K, le transfert de cet Ultra HD Blu-ray nous présente un Piège de cristal quelque peu modernisé (l’apport du HDR et du WCG) qui respecte fort heureusement les caractéristiques techniques de son tournage (des images anamorphosées sur une pellicule 35 mm et des SFX supervisés en 65 mm). Le rendu cinématographique de l’œuvre est donc préservé avec un grain argentique très fin (pas de DNR ici) et de nombreux plans à la mise au point fluctuante. De ce fait, les zones floues du cadre ne sont pas devenues nettes par magie. C’est important de le savoir avant de crier au scandale. Néanmoins, l’écart avec le vieillissant Blu-ray (sortie en 2008) se creuse sans difficulté.

Le piqué est bien plus précis (les pores/rides des visages, les tissus des vêtements, les objets qui décorent les bureaux), la sensation de relief est plus prononcée grâce à une meilleure découpe des éléments, la palette colorimétrique est plus vivante (l’impulsion donnée aux primaires), les contrastes sont rééquilibrés (les lieux paraissent moins sous-exposés alors que les vrais noirs sont plus profonds), et les sources lumineuses brillent avec une intensité nouvelle (le coucher de soleil, les luminaires des différentes pièces, les gyrophares des véhicules d’intervention et j’en passe) en offrant des détails qui étaient jusqu’à présent « bouffés » par les hautes lumières (le contour des étincelles, la délimitation des néons, les parties métalliques à l’intérieur des projecteurs).

SON – Bienvenue à la fête camarade !

Pas de remise à niveau du côté des pistes sonores qui restent les mêmes que celles du Blu-ray. Soit une VO DTS-HD MA 5.1 prioritairement frontale si ce n’est lors des scènes d’action où les surrounds s’activent avec précision (les coups de feu, les explosions), et une VF DTS 5.1 éteinte (alors que la VO est très dynamique) saisie d’un rendu caverneux fâcheux.

Dans les deux cas, la spatialisation est restreinte et les sonorités datées. Un petit rajeunissement aurait donc été la bienvenue.

CONCLUSION – Au mauvais endroit, au mauvais moment

S’il est vrai que la « musique d’attente » des ascenseurs est aujourd’hui vieillotte (la partie sonore est décevante), les 40 étages du Nakatomi Plaza ont été joliment rénovés en conservant le cachet et l’authenticité de cette bâtisse d’époque (une belle restauration sans incidence sur l’intégrité visuelle de la photographie signée Jan de Bont). La magie de Noël a encore frappé !

Note artistique
9
Qualité vidéo
8
Qualité audio
6
0
Die Hard - Piège de cristal

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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[…] (puisque l’émotion s’est noyée depuis longtemps) et bardé de faiblesse visuelle, ce Die Hard aquatique qui ne sort que trop tardivement la tête de l’eau est une immense déception. Donc […]

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