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4K Ultra HD – Édition DE – Leonine Films – 100 min – 10 décembre 2021
Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.39
Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Allemand DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
• Anglais
• Allemand
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Å’UVRE – Certains héros sont réels
Dès que la nuit tombe, un cascadeur devient pilote de voitures pour le compte de la mafia. La combine est bien rodée jusqu’au jour où l’un des casses tourne mal et l’entraîne dans une course-poursuite infernale. Pour sauver celle qu’il aime, il devra se venger de ceux qui l’ont trahi…
Crépusculaire, romanesque et profondément mélancolique, ce polar adapté du roman éponyme de James Sallis est mis en scène avec une grâce infinie, traversé de splendide fulgurances poétiques (la scène de l’ascenseur), parsemé de scènes d’action d’une rare violence (l’attaque au motel), porté par l’interprétation époustouflante des acteurs et rythmé par une inoubliable bande originale. Un véritable coup de maître pour Nicolas Winding Refn qui signe, avec ce magnifique conte urbain au lyrisme planant et au suspense atmosphérique, un chef-d’Å“uvre instantanément culte.
IMAGE – Dans la nuit de Los Angeles
Si l’hyper‑stylisation de la photographie n’attendait qu’un 4K Ultra HD pour s’exprimer sans retenue, les limitations de sa captation ainsi que le nouvel étalonnage des couleurs (opéré par son metteur en scène) risquent de faire débat !
Entièrement captée en numérique 1080p, l’image n’a que peu de nouveaux détails à nous livrer (il faut dire aussi que le piqué était déjà d’une précision chirurgicale en HD). Pourtant, meilleure compression oblige (ou alors, l’ancien Blu-ray était un peu filtré), de nombreux éléments du cadre (notamment les arrière-plans) s’affichent avec une finesse accrue. Avouons néanmoins qu’un sur-affûtage très discret vient renforcer certains contours… Fort heureusement, les halos sont rarement décelables.
Radicalement différente, la palette colorimétrique autrefois neutre est à présent ambrée (l’asphalte n’est plus vraiment gris)… Pour une ambiance surannée qui sied plutôt bien au film. Et soyez rassurés que les teintes n’en restent pas moins plus riches avec des primaires plus vigoureuses (notamment le rouge).
Quant aux contrastes, plus audacieux (cf. les incroyables plans larges de la ville en vue aérienne), ils assombrissent quelque peu le cadre tout en employant des sources lumineuses autrement plus énergiques (comme les néons du garage ou les brillances sur les compteurs)… En conséquence, le clair-obscur se voit renforcer (la profondeur des noirs et l’éclat des blancs sont encore plus saisissants) et chose plus étonnante, le bruit naguère visible à la lisière des ombres disparait dans l’obscurité.
SON – Le silence est d’or
La directionnalité est adroite (les passages de l’hélicoptère lors du casse introductif) avec l’utilisation sobre mais tout en précision des surrounds (le trafic routier), le caisson de basses fait ressentir les vrombissements des moteurs, les coups de feu sont d’une puissance à peine croyable (la dynamique est d’une forte intensité), l’envoûtante bande-son électro-pop est diffusée avec un soin divin et les dialogues sont harmonieusement intégrés. Un spectacle auditif aussi planant que scotchant !
CONCLUSION – Habilité extrême à la conduite
Pour fêter ses 10 ans, « le pilote » laconique passe à la vitesse supérieure en prenant le volant d’un Ultra HD Blu-ray à la carrosserie retouchée et au moteur toujours aussi fiable !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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Il était tellement cool ce film, son OST, sa photographie et l’ambiance unique qu’il dégageait. Une pièce de choix.
Je ne peux que plussoyer… Une perle rare !
[…] Quant à Ryan Gosling, son regard éteint en dit long sur son implication. Il suffit de voir Drive et The Nice Guys (des films pensés et écrits en amont coté mise en scène) pour se convaincre […]
[…] source d’inspiration du polar crépusculaire Drive, ce western urbain viscéral où les personnages (un bon casting) sont […]
[…] s’est entourée de Johnny Jewel à la musique, connu pour avoir composé les musiques de Drive, Lost River ou encore Twin Peaks : The Return (seulement […]
[…] (tels que Martin Scorsese, Michael Mann, John Woo) et moult Å“uvres cinématographiques dont Drive de Nicolas Winding Refn ou plus récemment The Killer de David Fincher, ce chef-d’œuvre du 7e […]