4K Ultra HD – Édition FR – Studiocanal – 91 min – 30 novembre 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 1.85

Bande-son
• Anglais LPCM 2.0
• Français LPCM 2.0

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Virages au bout de la nuit

À Los Angeles, un homme mystérieux et solitaire surnommé « Le chauffeur » est maître dans l’art de semer la police lors de braquages à hauts risques. « Le détective » le traque sans relâche et décide de le piéger en montant un faux casse avec une équipe de malfrats. Afin de lui échapper, Le Chauffeur s’associe avec « La Joueuse », une jeune femme séduisante et énigmatique.

Principale source d’inspiration du polar crépusculaire Drive, ce western urbain viscéral où les personnages (un bon casting) sont définis par leur fonction s’élance dans l’action qui fait chauffer le bitume. Motorisé par une mise en scène sans fioriture, il fait montre d’un réalisme saisissant lors de deux formidables (et bien longues) courses-poursuites en bolides. Et malgré son minimalisme exacerbé, ce grand film est haletant tout du long.

IMAGE – Montez à bord

Issu d’une restauration 4K (depuis le scan des négatifs 35 mm originaux) supervisée par Walter Hill en personne, ce transfert UHD Dolby Vision respire l’amour du travail bien fait et déploie un savoureux rendu ultra-cinématographique.

Laissant derrière lui les quelques fourmillements du précédent Blu-ray pour n’afficher qu’une belle texture argentique veloutée à souhait, il embarque une définition plus aiguisée (les rues de la Cité des Anges) et des détails à la finesse accrue (les visages, l’intérieur des véhicules, les vêtements).

La palette colorimétrique est autrement plus vibrante (cf. la richesse des primaires), les contrastes mieux composés (des noirs d’encre et des blancs) afin que les éléments dissimulés dans la pénombre se dévoilent davantage (les ombres ne sont plus bouchées), et les sources lumineuses plus dynamiques (la brillance des carrosseries, l’éclairage nocturne qui illumine la ville).

SON – Chauffeur, si t’es champion… ♪

Si elle regorge de moteurs rugissants, de pneus qui crissent, de tôles froissées et de coups de feu, cette bande-son monophonique très fidèle à l’œuvre qu’elle sonorise n’oublie pas pour autant de restituer avec clarté les (rares) dialogues et la partition (épurée).

Très dense malgré sa nature frontale, il est impératif de privilégier la VO pour une efficacité optimale. Car en plus de restituer avec moins de précision les ambiances (parfois même perdues dans la ville) et la BO, la VF doit supporter un (bon) doublage trop proéminent.

CONCLUSION – Laissez-vous conduire

Derrière son volant, c’est grâce à la très bonne motorisation 4K Ultra HD (les prestations A/V ont de la reprise) que « Le chauffeur » pilote mieux que jamais !

Note artistique
8
Qualité vidéo
9
Qualité audio
8
0
Driver (1978)

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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