Provenance : France | Éditeur : Paramount Pictures | Date de sortie : 11 septembre 2024

Format vidéo
2160p24 | Ratio 1.85
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

Blue & Compagnie
3.5/5

Artistique : 7 | Vidéo : 9.5 | Audio : 8.5

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

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ŒUVRE - Nos amis imaginaires

Bea, une jeune fille de 12 ans, découvre un jour qu’elle peut voir les amis imaginaires de tout le monde. Commence alors une aventure magique pour reconnecter chaque enfant à son ami imaginaire oublié.

Ode à l’enfance retrouvée, ce conte initiatique réconfortant empli de tendresse et d’émotions mêle avec succès acteurs et personnages 3D (une exploitation cohérente des effets spéciaux où le réel côtoie l’imaginaire) pour évoquer le deuil et les peurs. Mais si dotée d’un cœur gros comme ça, cette aventure familiale qui se souvient qu’il n’est jamais trop tard pour y croire a tendance à se laisser distraire par un trop-plein d’influences. Après les méchants monstres inamicaux (Sans un bruit), merci d’accueillir les gentils monstres bienveillants de John Krasinski.

« Je suis un A.I. Tu saisis ? Ami Imaginaire. »

IMAGE - Le monde de l'invisible

Issu d’une captation numérique en 6.5K, ce transfert UHD Dolby Vision au bitrate moyen de 54,4 Mbit/s (un chiffre peu élevé qui ne transparait pas à l’écran) accentue les qualités de la splendide photographie de Janusz Kaminski (le West Side Story de 2021, The Fabelmans).

La résolution accrue (la netteté de l’arrière-plan) couplée à la toute autre finesse des détails (les fourrures) augmentent la perception de la profondeur, les couleurs déjà vibrantes du Blu-ray explosent plus franchement à Coney Island avec des primaires plus richement rendues et la gestion des contrastes, qui se voit renforcée, profite aux niveaux de noir (plus denses) et à l’intensité lumineuse perceptible (frappante lors de la ré-imagination du sanctuaire ou sur scène avec « Tina Turner »). Le MaxFALL a été mesuré à 178 cd/m² et le MaxCLL à 3421 nits.

Blue & Compagnie

SON - It's Alive !

S’il ne faut pas s’attendre à un déluge d’effets, la VO Dolby Atmos (24-bit, 3746 kbps) à la verticalité occasionnelle (notamment lorsque Blossom fuit Bea pour rejoindre l’appartement de l’étage) s’accorde idéalement à la source qu’elle sonorise.

La plage dynamique y est appropriée, la répartition bien équilibrée et quelques bruitages ludiques profitent même du hors-champ. L’enveloppement officie à plusieurs reprises (les ambiances de la ville de New York, les visites à l’hôpital, l’agitation au sein de la résidence de retraite), le score sensible de Michael Giacchino est délicatement partagé, la reproduction des dialogues (pour les humains comme les amis imaginaires) est cristalline et le canal LFE, sans se montrer très physique, est plutôt bien exploité (les chutes de Blue).

Privée d’une piste HD, la VF Dolby Digital 5.1 (640 kbps) se montre autrement plus limitée du côté de sa spatialisation (tout y est plus resserrés) alors même que les enceintes mises à sa disposition turbinent dès que l’occasion se présente (cf. le numéro musical). L’ampleur moindre trahit également son encodage lossy. Le doublage assuré (entre autres) par José Garcia, Mylène Farmer et Marina Foïs n’empiète en aucune façon sur le mixage original.

CONCLUSION - Trop vieux pour ces conneries ?

Pour retrouver sa part d’enfance trop souvent oubliée, laissez voguer vos pensées au gré de cette rêverie sucrée dont le présent 4K Ultra HD, garni de prestations A/V toutes douces, en est le doudou préféré. Ça fout les poils !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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