Présentes à la Gamescom, les équipes de Saber Interactive ont pu montrer une build du deuxième niveau de Warhammer 40000 Space Marine 2. Une bataille rangée auquel on a participé pendant près d’une heure de jeu rythmée tambour battant. On a pu échanger avec Oliver Hollis-Leick directeur créatif de ce third person ancré dans l’univers de Warhammer. Etripages de monstres, éviscérations et tronçonneuses, voilà le programme bariolé de ce Gears like prometteur et qu’on espère à la hauteur de ses ambitions.
Depuis la sortie du premier Space Marine, douze années se sont écoulées. Douze ans dans le jeu vidéo, cela correspond à une éternité d’un point de vue technique. Grâce aux progrès réalisés depuis l’impressionnant moteur physique de World War Z développé en interne chez Saber, il est désormais possible d’afficher des milliers de Tyranides à l’écran. Une prouesse qui donne le vertige alors qu’il y a quelques années encore, une telle démonstration de force semblait irréaliste. On espère d’ailleurs que le jeu saura tourner sans broncher sur des machines plus modestes.
Dans Warhammer, la gestion de foule est le corps du gameplay et si l’on souhaite faire une comparaison, on peut dire qu’il s’agit d’un métissage entre Gears, Warhammer, Starship Troopers et Dynasty Warriors (soyons fous). Premier constat, techniquement le niveau présenté impressionne. Voir des milliers de Tyranides déferler tel un même organisme est particulièrement impressionnant. En arrière-plan, d’autres marines nous assistent avec des rayons lasers alors qu’on se jette dans la mêlée. Question ambiance, Saber a mis le paquet pour nous en mettre plein les mirettes.
Spécificité de Space Marine, le gameplay conjugue autant les armes à feu que le règlement de comptes à l’arme blanche. On alterne ainsi entre des saillies dans la foule pour se frayer un chemin jusqu’au gros balèze du groupe. Là où Gears se contentait d’un corps à corps limité aux exécutions à la tronçonneuse ou autres joyeusetés, Space Marines donne davantage de poids au corps à corps qui occupe une place au moins équivalente à celles du shoot, si ce n’est davantage. Il était possible de s’équiper d’une tronçonneuse, d’une épée ou d’un marteau pour les plus bricoleurs du dimanche qui voudraient s’essayer au génocide extraterrestre.
Avec son système de parades, Saber intègre un système de contres qui permet de déstabiliser l’adversaire d’un tir à l’arme de poing. Il était également possible de lancer un pouvoir spécial à l’image d’une furie pour regagner de la vie en écrabouillant les aliens. Comme dans tout bon jeu d’action du XXIᵉ siècle, on est vivement invités à ouvrir nos chakras à la barbarie pour achever les Tyranides blessés avec grâce et élégance. Éliminer un leader peut parfois dérouter le menu fretin tout en nous permettant de regagner des points de vie.
Particulièrement bourrin, il est encore trop tôt pour savoir si le jeu saura se renouveler tout au long de la campagne. En revanche, le gameplay présenté montre déjà un personnage autrement moins lourd que ce tank de Marcus Fenix. Fluide et rythmé, les joutes s’enchaînent sans temps morts, ce qui est un premier signe engageant.
Autre bon point et non des moindres, l’intégralité de la campagne solo est jouable à trois, de quoi attiser notre intérêt, alors que les TPS multi se font si rares. Reste à déterminer si l’écriture de la campagne saura tenir en haleine le joueur et les amateurs de la franchise. Réponse à venir d’ici une poignée de semaines puisque le jeu est attendu cet automne. Et on doit dire qu’il nous tarde de voir la version finale !
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