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4K Ultra HD – Édition UK – Universal Pictures – 109 min – 20 septembre 2021
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.35
Bande-son
• Anglais DTS-X
• Français (parisien) DTS 5.1
Sous-titres
• Anglais
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
ŒUVRE – Terreur en Antarctique !
Au cœur de l’Antarctique, douze scientifiques voient débouler un chien poursuivit par des Norvégiens hystériques qui tentent de lui tirer dessus depuis un hélicoptère. Celui-ci s’écrase laissant les douze hommes avec le chien et des interrogations. Mais pendant la nuit, le chien est pris de convulsions…
Fascinant, captivant, effrayant et paranoïaque, The Thing est un chef-d’œuvre intemporel au suspense éprouvant, au scénario implacable, au casting parfait (même les chiens c’est dire) et aux effets spéciaux toujours aussi impressionnants près de 40 ans après leurs confections (la chose est une créature extraterrestre vraiment cauchemardesque). Tout simplement le film d’horreur le plus marquant de l’histoire du cinéma avec Alien, le huitième passager !
IMAGE – Ça jette un froid !
Tiré d’un scan 4K des négatifs originaux, ce transfert UHD HDR10 décolle la rétine !.. Faut dire que les images, captées en 35 mm avec l’usage d’objectifs anamorphiques (d’où la présence de bords parfois flous), sont juste fantastiques avec un gain notable de relief (de jour comme de nuit) vis-à-vis des précédents Blu-ray.
La compression est d’une solidité à toute épreuve (aucun artefact n’est du voyage), le grain argentique est beaucoup plus fin que par le passé (même si de rares plans trahissent l’usage modéré de DNR), les détails apparaissent comme nettement plus perceptibles (les visages, les vêtements et les décors), la palette de couleurs s’illustre avec une richesse inédite (les primaires sautent aux yeux), les contrastes usent d’une plus grande minutie (il fait un plus sombre à présent) pour ajouter de la profondeur aux recoins les moins éclairés de la station de recherche (et de ses abords), et l’apport du HDR se fait à raison subtil pour rehausser sans excès les hautes lumières (les lampes torches, le feu, les loupiotes extérieures).
SON – Dans la glace, personne ne vous entendra crier!
Dès la poursuite du chien en hélicoptère, la présence marquée de la scène de hauteur nous « alerte » sur le remixage 3D opéré en VO… Ce que les bruits de fond de la tempête et l’action du lance-flammes ne vont cesser de rappeler !
Dotée d’un enveloppement inédit, cette piste DTS:X permet de vivre l’œuvre de façon plus viscérale. La dynamique n’est pas là pour rigoler, les ambiances s’immiscent de partout, les dialogues sont toujours clairs, le caisson de basses est savamment sollicité (cf. les explosions) et les pulsions lentes du score rythment le tout.
Acide dans le rendu de ses effets et moins déployée à l’arrière (sans parler de l’absence de la verticalité du son), la VF reste d’une redoutable véhémence pour une piste DTS mi-débit.
Chose « étonnante » s’il en est, les éléments du mixage ne sont pas toujours diffusés avec le même volume d’une bande-son à l’autre… Les effets sonores (hormis une petite quantité qui, contrairement aux précédents mixage 4.1 et 5.1, peuvent manquer de clarté) ont par exemple plus de mordant en VO là où la musique prend le dessus en VF.
CONCLUSION – La chose est parmi nous…
Enfin disponible sur support 4K Ultra HD, l’incontestable classique de John Carpenter se voit gratifier de prestations A/V haut de gamme qui donnent un gros coup de frais à cette « vieille » horreur !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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Le meilleur film d’horreur avec Alien, tout est dit ! ^^
Je l’ai seulement vu en DVD, j’aimerais bien voir la différence !
Vis-à-vis du DVD, j’imagine même pas le fossé !!!
À n’en point douter, ce serait une redécouverte totale pour toi. 😉
[…] à ce film, Carpenter alignera un combo gagnant : New-York 1997 (1981), The Thing (lire notre test technique) et Christine (1983). Trois films cultes, les deux premiers avec Kurt Russel en tête d’affiche […]
[…] par surprise alors qu’on inspectait un tableau à son image. De manière générale, le côté The Thing de la chair en perpétuelle mutation et en proie au pourrissement est plus sobre dans cette version […]
[…] Outre ces belles surprises, on notera également le passage dans le labo magnifié par le ray tracing qui rend les lumières rouges de l’alarme de toute beauté. Cette séquence plus psychologique concernant l’irruption de la peur est sans doute un clin d’œil mémorable à un autre poids lourd du survival horror, The Last of Us 2. On pense naturellement à la scène de l’hôpital, modèle de narration environnementale et échos à la bête de The Thing. […]
[…] d’Alien où une créature lovecraftienne (conçue par Stan Winston) tout droit sortie de The Thing sème la mort dans la base d’Abyss, est une série B fantastique des 80’s trop […]