Provenance : France | Éditeur : Paramount Pictures | Date de sortie : 12 juillet 2023

Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.39
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

Scream VI
4/5

Artistique : 7.5| Vidéo : 9 | Audio : 9

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A80J (Dolby Vision lumineux)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

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ŒUVRE - Le carnaval des masques

Après avoir frappé à trois reprises à Woodsboro, après avoir terrorisé le campus de Windsor et les studios d’Hollywood, Ghostface a décidé de sévir dans Big Apple, mais dans une ville aussi grande que New York personne ne vous entendra crier…

Après un 5e opus aussi bêta qu’émoussé, la franchise abandonne ENFIN (il n’est là que pour le clin d’œil aux fans) son caractère méta (faussement malin depuis le 3e épisode) pour devenir le slasher décomplexé qu’elle essaie d’être depuis son adolescence. Certes plus convenu que par le passé mais tellement plus honnête, Scream VI assume pleinement sa brutalité (ça tranche à pleines mains, ça flingue sans sommation et ça saigne abondamment) et se joue des règles de la saga dès la mémorable scène d’ouverture.

L’action délocalisée en ville permet d’introduire des décors autrement plus audacieux, la mise en scène est directe, les nouveaux protagonistes intégrés à coups de parpaing dans le requel sont bien mieux exploités, l’arc narratif qui enchaîne les twists n’est certainement pas subtil mais cherche (et trouve) en priorité l’efficacité, la tension fait son grand retour et les meurtres graphiques perpétrés par un Ghostface aussi terrifiant qu’astucieux sont marquants. Donc pas besoin d’enfiler un masque pour le dire, ce 6e volet EST la meilleure suite au Scream originel.

IMAGE - Ghostface takes Manhattan

Issu d’une captation numérique finalisée en 4K, ce transfert UHD présenté en Dolby Vision n’a à souffrir d’aucune anomalie compressive et affiche non sans aplomb la très contemporaine photographie (orange et cyan) de Brett Jutkiewicz.

La définition ne décline pas même lors des séquences plongées dans la pénombre (comme celles de la ruelle inaugurale et du cinéma abandonné), le piqué gagne en finesse de reproduction (les détails faciaux, les décors de New York), la palette colorimétrique tire avantage d’une richesse accrue sur de nombreuses teintes (la robe jaune de la professeure de cinéma, le sang cramoisi, la veste bleue de Gale Weathers, les étendues de verdure) tout en ajoutant un soupçon de chaleur à la carnation, les contrastes ont été consolidés pour des noirs plus profonds (la tenue de Kirby Reed) et des blancs plus frais (les masques), et les sources lumineuses révèlent un éclat bonifié (l’éclairage urbain, les reflets sur les lames, le rayonnement du vidéoprojecteur, les lampes d’intérieur) sans pour autant affoler le compteur à nits (les pics lumineux restant contenus).

Scream VI

SON - Un cri dans la nuit

Soutenue par un canal LFE vigoureux et délivrant une immersion de tous les instants, la VO Dolby Atmos est une bande-son généreuse qui a beaucoup à offrir dans le domaine de l’horreur.

La dynamique est tonitruante, les voix (qui peuvent se déplacer dans l’environnement sonore) sont d’une belle clarté, la spatialisation qui happe diffuse avec précision des effets douloureux et des ambiances tendues à l’avant, à l’arrière mais aussi dans les hauteurs (le tintement d’une cloche, les annonces automatiques dans le métro, la vibration métallique dans les rames, les résonances des coups de feu), et le score de Brian Tyler / Sven Faulconer (+ le thème de Gale provenant encore de Broken Arrow) se propage avec amplitude.

Moins puissante et forcément moins marquée dans sa répartition sonore (limitée à cinq canaux), la VF (au doublage bien incorporé) surprend pourtant quant à sa solidité pour une simple piste lossy.

CONCLUSION - Prendre l'appel à nouveau ?

Alors qu’elle agonisait lentement en caricaturant jusqu’à plus soif ses propres tropes, la franchise Scream a finalement bien fait de ressortir sa lame (plus aiguisée et bruyante sur support 4K Ultra HD) avec cet épisode qui a su la réinventer sans péter plus haut que son cul ! Étonnamment, je suis partant pour le futur Scream VII

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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