Provenance : États-Unis | Éditeur : Shout Factory | Date de sortie : 18 juin 2024

Format vidéo
2160p24 | Ratio 1.85
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Anglais DTS-HD MA 2.0 (New MGM)
Anglais DTS-HD MA 2.0 (LaserDisc)

Sous-titres
Anglais

RoboCop 2
4.5/5

Artistique : 8 | Vidéo : 10 | Audio : 9

L'édition collector est disponible à la vente en France auprès de notre partenaire Metaluna Store en cliquant ici 👉 RoboCop 2 4K

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas à 100% représentatives de l’édition testée même si issues de screenshots.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000

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ŒUVRE - The Corporate Wars

Alors que la criminalité fait rage à Détroit suite à un mouvement social de la police et à l’arrivée d’une nouvelle drogue, RoboCop et sa coéquipière essaient de faire respecter la loi…

Savoureuse satire aux formidables effets pratiques en partie dus à Phil Tippett (Mad God), ce 2nd volet signé du vétéran Irvin Kershner (L’Empire contre-attaque c’était lui) et co-écrit par Frank Miller (ses débuts dans le cinéma) n’égale certes pas le monument d’action science-fictionnel de Verhoeven, mais n’en reste pas moins sa suite parfaite (malgré une production chaotique) que la presse et les spectateurs avaient pourtant incendié à sa sortie.

Généreuse dans tout ce qu’elle entreprend (violence graphique comprise) et bien menée (même si privilégiant la forme au fond), elle vomit sur le spectateur son politiquement incorrect et abondent de scènes mémorables (le démembrement de RoboCop, l’opération de Cain, la rencontre qui tourne mal pour renflouer les caisses de la Mairie). Aussi drôle que spectaculaire, cette série B over-the-top marquée par la sensibilité ouvertement « comic book » de son auteur n’a rien d’un court-circuit général !

« De nos jours, rester 25 secondes sous le soleil de Californie, c'est attraper une insolation. (...) Parce que l'ozone n'arrête plus les rayons mortels du soleil, l'homme a inventé Sunblock 5000. (...) ATTENTION : une utilisation fréquente peut provoquer un cancer de la peau. »

IMAGE - Dans l'enfer de Détroit

Issu d’un nouveau scan 4K des négatifs originaux 35 mm, ce transfert UHD Dolby Vision au bitrate moyen inoxydable de 85 Mbps s’avère être pour l’heure, le plus beau remaster de l’année. Et faisant justice à la photographie clinquante du chef op’ Mark Irwin (Scream), cette mise à niveau au rendu proprement inespéré renforce l’exosquelette hautement robotisé de l’OCP Crime Prevention Unit 001, plus connu sous le nom de RoboCop.

La granularité argentique est finement résolue par l’encodage (à l’inverse du Blu-ray où elle était envahissante), la netteté excelle sur toutes les composantes du cadre large (arrière-plan bien évidemment compris) et les détails sont d’une précision incroyable (le master HD étant beaucoup plus doux en comparaison)…

Les bâtiments de la ville, les graffitis, les réclames publicitaires et autres news TV (tramées avec une résolution volontairement moindre), les dommages sur les alliages de titane, les fibres synthétiques des gilets pare-balles, les éléments décoratifs et les gros plans sur les visages, se déploient de fait avec une transparence grandement appréciable. Et si flous il y a, c’est qu’ils sont intégrés à la source (notamment lors des séquences chargées en VFX).

La saturation de la palette colorimétrique gagne en vivacité (les capsules de Nuke rouges, les graffitis à la bombe aérosol, les explosions orangées), les teintes en richesse (l’alliage bleu-violet de RoboCop) et la carnation en chaleur. Quant aux contrastes, mieux équilibrés que par le passé, ils affichent des noirs extrêmement denses et des blancs hautement pénétrants tout en maintenant une excellente visibilité dans la pénombre (cf. la première mission du projet RoboCop 2).

Côté sources lumineuses, l’intensité accrue dont elles profitent fournie un éclat et une brillance inédites aux moniteurs PC, aux reflets métalliques, aux fluorescences, aux gyrophares des véhicules de police et par-dessus tout, au lustre de l’armure d’Alexander « Alex » Murphy. Le MaxFALL a été mesuré à 503 cd/m² et le MaxCLL à 1012 nits.

SON - Love, Drugs and Robots

Que vous optiez pour le mixage 5.1 (24-bit, 3985 kbps), la stéréo MGM (24-bit, 2085 kbps) ou la bande-son 2.0 LaserDisc (24-bit, 2035 kbps), ces trois pistes sonores fantastiques sauront combler les audiophiles. Aucun mauvais choix en somme.

Pour les plus nostalgiques d’entre vous, les mixages frontaux bénéficient d’une restitution audio à la propreté infaillible (ni grésillement, ni distorsion, ni souffle). Mais pour plus de poids (un milieu de gamme tout autre) et de clarté, c’est vers la proposition MGM qu’il faudra se tourner.

Puis il y a la piste multicanale qui ouvre sensiblement le paysage sonore avec une imagerie bien plus attrayante. Les bruitages y sont plus expansifs (les échos dans le bâtiment de l’OCP, les joueurs dans la salle d’arcade), la scène arrière se fait entendre lors des moments bondés (les rues à feu et à sang, les manifestations, les fusillades) et les basses ont l’impact nécessaire pour que les déflagrations, moteurs et chutes robotisées se ressentent comme il se doit. Les dialogues sont idéalement hiérarchisés et le score de Leonard Rosenman fidèlement reproduit.

À l’issue de plusieurs passages (comme quand la police prend d’assaut le repère de Cain), il ne fait aucun doute qu’activer un DSP de virtualisation apporte un véritable surplus d’enveloppement (des coups de feu dans les hauteurs, un camion passant au-dessus de la caméra).

CONCLUSION - Réponse léthale

100% ACTION, voilà ce qui caractérise le mieux cette 2e mission du 50% HOMME, 50% MACHINE et 100% FLIC RoboCop, dont le présent 4K Ultra HD, rutilant à l’instar du corps robotisé de son héros (fait de chair et de métal), décharge des prestations A/V loin d’être grippées. Je vous préviens, résister provoquera… votre mort !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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