4K Ultra HD – Édition UK – Arrow Films – 103 min (Director’s Cut) – 28 mars 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 1.85

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Anglais DTS-HD MA 4.0
• Anglais DTS-HD MA 2.0

Sous-titres
• Anglais

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – 50% homme, 50% machine, 100% flic

À l’aube de l’an 2000, Détroit est la proie du crime et de la corruption. Pour pallier ce terrible état, les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, mi-homme, mi-robot, policier électronique de chair et d’acier qui a pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville…

En plein cœur d’un Détroit dystopique en proie à la criminalité et à la corruption, ce spectacle viscéral, où l’humour délicieusement décalé contraste avec la violence grand-guignolesque des scènes d’action, se met au service d’une satire de l’administration Reagan (de la cupidité des entreprises aux dérives autoritaires en passant par le marketing capitaliste). Aussi jouissif dans le fond que dans la forme, RoboCop n’a rien perdu de sa pertinence et de son charme avant-gardiste.

IMAGE – Une armure flambant neuve ?

Approuvée par Paul Verhoeven et présentée en Dolby Vision, cette restauration 4K issue d’un précédent scan des négatifs originaux (datant de 2013) semble être la mise à niveau définitive d’un Robocop plus beau que jamais !

Révélant un niveau de détail jusqu’alors inconnu (les pores de la peau, le vaste paysage urbain crasseux) et saupoudrée d’une granularité organique à la densité maîtrisée (un soupçon de DNR a dû être appliqué), elle maintient une clarté constante bien épaulée par un encodage tenant le coup.

Évidemment, l’image est « boostée » (sans révisionnisme) par les technologies WCG et HDR, de sorte que les couleurs s’affichent avec plus de vibrance (la lumière rouge de la boîte de nuit, les teintes bleues-violettes de l’alliage de titane du héros titre) là où les contrastes, qui profitent d’un subtil coup de pouce, délivrent des ombres plus denses et des lumières enhardies (les enseignes au néon, les reflets sur les surfaces métalliques).

SON – Au nom de la loi, je vous arrête !

Vintage dans ses sonorités (le bruitage des armes) mais moderne dans son traitement, cette nouvelle piste Dolby Atmos (une première chez cet éditeur) qui préserve l’intégrité de la source (fidèle à sa conception frontale) n’abuse aucunement de son « jouet » 3D… La verticalité du son se limitant à soulever de rares ambiances et le score (généreusement entreprenant) de Basil Poledouris.

Plus puissante que son homologue DTS-HD MA 5.1 (cf. les explosions) et moins artificielle (davantage dans la retenue en somme), elle se veut bien large (à l’avant) et d’une grande pureté avec une activité arrière mesurée (la musique du club, la foule, la résonnance des coups de feu), des dialogues précis et des basses mieux appuyées (les premiers pas de l’ED-209), même si toujours modérées.

Pour les puristes, le disque embarque en outre un mixage 2.0 ainsi qu’une bande-son 4.0 (l’élargissement naturel de sa consœur stéréo), tous deux soigneusement équilibrés et d’une authenticité certaine.

CONCLUSION – Vous avez 15 secondes pour l’acheter…

Encore mieux armée que le précédent Blu-ray remasterisé en 4K, cette édition UHD qui revêt un équipement de pointe (le combo Dolby) veille au grain… Les businessmans véreux comme la racaille fourmillante n’ont qu’à bien se tenir !

Note artistique
9
Qualité vidéo
9
Qualité audio
8
0
RoboCop (1987)

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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Cherycok DarkSideReviews
Cherycok DarkSideReviews
2 années

Paul Verhoeven est arrivé aux États-Unis et a montré aux yeux du monde avec Robocop qu’il était un sale gosse. Robocop est une œuvre culte à plus d’un titre, un film comme on n’ose plus en faire. A voir et à revoir sans modération tout en se disant que ce remake dégueulasse de 2014 n’a jamais existé.

trackback

[…] de l’animatronique derrière les inoubliables créatures de la trilogie originale Star Wars, Robocop ou encore Starship Troopers, repousse les limites de l’imagination alors même que les ruines […]

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