Provenance : Allemagne | Éditeur : Studiocanal | Date de sortie : 1er février 2024
Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.39
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Allemand Dolby Atmos
Sous-titres
Anglais
Allemand
3.5/5
Artistique : 6.5 | Vidéo : 8.5 | Audio : 8
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED908 (Dolby Vision Filmmaker)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Atmos), SVS SB-4000
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ŒUVRE - Liam au volant, mort au tournant !
Un homme d’affaires découvre qu’une bombe a été placée dans la voiture qu’il conduit par un assaillant inconnu. Ce dernier lui ordonne d’exécuter une série d’actions tout au long de la journée ou la bombe explosera… le tuant lui et sa famille.
Remake divertissant d’un film espagnol (El Desconocido), cette Liam Neesonerie (Ice Road, Le Vétéran, Mémoire meurtrière, etc.) sans prétention prend l’autoroute d’un scénario convenu (révélation téléphonée comprise) pour rejoindre l’efficacité « à l’ancienne » du thriller d’action en huis clos qu’il ne se cache pas d’être. Et même si son monolithique comédien est de plus en plus pantouflard, difficile de nier que cette série B sous haute tension est plutôt bien troussée.
IMAGE - Prisonnier de l'habitacle
Une fois le générique d’ouverture passé (du color banding à gogo imputable à un débit indigent d’environ 10 kbps), ce transfert UHD Dolby Vision extrêmement stable maîtrise parfaitement sa compression (un débit moyen de 76 Mb/s) tout en s’avérant plus harmonieux que le trop lisse et brillant Blu-ray.
Les arrière-plans sont mieux définis (les bâtiments de Berlin), les détails fins sont beaucoup plus nets (les gros plans sur le visage de Liam Neeson, la texture des vêtements), les couleurs froides dominées par le cyan profitent de primaires renforcées, les niveaux de gris sont plus variés (et donc raccords avec les murs en béton qui habillent les extérieurs), les contrastes gagnent sensiblement en profondeur (des images un peu plus sombres aux noirs cossus et aux blancs épurés) et les sources lumineuses (pouvant atteindre 1115 cd/m2) ont été ajustées pour plus de réalisme (notamment la peu ensoleillée lumière du jour).
SON - Allô ?
Pas aussi dynamique qu’escomptée (même si les poursuites du dernier tiers n’en restent pas moins spectaculaires), cette bande-son 3D à l’acoustique spatiale plutôt sobre (l’atmosphère du cockpit étant neutre au possible) délivre des dialogues d’une grande clarté (voix déformée du maître chanteur comprise) et une musique enveloppante.
L’immersion s’effectue dans de bonnes conditions (le trafic routier tire profit de la strate horizontale) et la pression des basses augmente progressivement jusqu’à l’implosion (l’accident final). Très peu sollicitée, la verticalité du mixage n’intervient qu’en de rares occasions (la résonance dans le tunnel, les chutes de débris suite aux explosions).
CONCLUSION - Piège à 4 roues
Après l’avion, le train, le chasse-neige et le camion, c’est au tour de la voiture d’être prise en main par Liam Neeson (trop habitué à ce genre de rôle) dans cet énième thriller sous Speed que le savoir-faire de Nimród Antal protège de la sortie de route. Quant au support 4K Ultra HD, il nous convie à un plus confortable trajet en SUV du fait de prestations A/V pourvues d’une bien meilleure motricité !
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