Provenance : France | Éditeur : Rimini Éditions | Date de sortie : 15 novembre 2024
Format vidéo
1080p24 | Ratio 1.85
SDR | BT.709
Encodage AVC | DI 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 2.0
Français DTS-HD MA 2.0
Sous-titres
Français
2.5/5
Artistique : 3 | Vidéo : 8.5 | Audio : 7.5
L'édition digipack est disponible à la vente en France auprès de notre partenaire Metaluna Store en cliquant ici 👉 Rawhead Rex
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites d’une banque d’images libre de droits) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel SDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000
ŒUVRE - Le démon en caoutchouc
L’américain Howard Hallenbeck sillonne l’Irlande afin d’étudier les monuments de ce pays. Au même moment, un fermier déplace un énorme obélisque sans se douter qu’il va libérer une créature monstrueuse enterrée là depuis des siècles…
Surgie des pages de Clive Barker (Hellraiser, Cabal, Candyman), cette adaptation mal fichue et affreusement mollassonne dont la créature vedette (jamais crédible), l’une des plus kitsch du cinéma d’horreur, se contente essentiellement de gesticuler et de grogner, est un slasher bêta où rien ne va. Mal filmée (mon Dieu que c’est plat), mal écrite (le romancier britannique n’a même pas reconnu son écrit), mal jouée (personne n’y croit) et mal éclairée (aucune ambiance), cette série Z embourbée dans le caca n’est que source de railleries.
« He was here before Christ, before civilisation. He was king here! Rawhead, that's what they called him! RAWHEAD! »
IMAGE - Quoi ma gueule ?
Issue d’une récente restauration 4K (effectuée en 2017 à partir des négatifs originaux 35 mm), cette présentation HD solidement encodée en AVC délivre des images stables, plutôt propres (encore quelques petites poussières), lumineuses et bien détaillées.
La texture granuleuse est préservée, le cadre 1.85 est d’une grande netteté, la définition ne faiblit guère (si ce n’est volontairement lors des plans à effets spéciaux), le piqué est excellent (pour ne rien rater de la « grandeur caoutchouteuse » du monstre), la palette colorimétrique aux teintes tranchées est joliment vive (la verdure, les yeux rouges de Rawhead, la divination bleutée lors du final) et les contrastes, parfaitement soutenus, affichent des noirs à la belle densité.
SON - GRRRRR !
Si la bande-son 5.1 disponible dans d’autres pays n’a malheureusement pas traversé nos frontières, la VO dual-mono présentée en DTS-HD MA est d’une clarté certaine et respecte le mixage d’origine sans souffle ni distorsion. Les dialogues sont clairs, les effets étonnamment puissants et le score de l’ancien rockeur Colin Towns, même si mince dans son rendu, se la joue épouvante au premier degré.
Moins bien équilibrée et plus étouffée, la VF 2.0 monophonique n’en reste pas moins très correcte. Même si plaisant, le doublage d’époque est trop détaché des ambiances.
CONCLUSION - Animal, végétal ou minéral ?
Rejoignant la fameuse collection angoisse de Rimini Éditions (Alice, Sweet Alice, Fête sanglante, La Nuit de la comète) dans son traditionnel digipack collector Blu-Ray (des prestations A/V abouties) + DVD + livret (Sa majesté le monstre rédigé par Marc Toullec), cette horreur au petit pied s’est trouvée un monument funéraire bien trop sur mesure pour elle.
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