Provenance : États-Unis | Éditeur : Shout Factory | Date de sortie : 30 mai 2023

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Anglais DTS-HD MA 2.0

Sous-titres
Anglais

Hantise (1999)
2.5/5

Artistique : 3 | Vidéo : 9 | Audio : 9.5

L'édition standard est disponible à la vente en France auprès de notre partenaire Metaluna Store en cliquant ici 👉 The Haunting 4K

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites d’une banque d’images libre de droits et du site caps-a-holic) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000

ŒUVRE - Le Manoir bien mal hanté

Le Dr. David Marrow réunit Théo, Nell et Luke dans un très vieux manoir labyrinthique réputé hanté sous la fallacieux prétexte de les guérir de leurs insomnies chroniques. Mais le docteur, lui, veut étudier les mécanismes de la peur…

Quand les CGI qui tachent remplacent la peur, ne reste qu’un train fantôme à la platitude terrifiante et aux spectres risibles où des acteurs égarés (Lili Taylor, Liam Neeson, Catherine Zeta-Jones) dans une boutique d’antiquaire (un incroyable décor très mal exploité) ne parviennent jamais à donner corps à une intrigue ridiculement rocambolesque. Un très mauvais remake du classique de Robert Wise (La Maison du diable) qui, deux ans après Speed 2, n’aura fait que confirmer la médiocrité criante du Jan de Bont réalisateur (était-ce vraiment lui derrière Speed et Twister ?).

« You know, all my life, I have been waiting for an adventure. I thought it would never happen to me. (...) Now, here I am. Paintings are moving and strange voices are calling for me at night (...). »

IMAGE - Dans le palais de Kane

Issu de la même restauration (un scan 4K du négatif original 35 mm et un nouvel étalonnage supervisé par Jan de Bont en personne) que le Blu-ray paru chez Paramount en 2020, ce transfert UHD Dolby Vision à l’encodage solide (un bitrate moyen de 85 Mbps) intensifie les visuels macabres et menaçants conçus par le chef opérateur Karl Walter Lindenlaub tout en mettant en valeur les majestueux décors d’Eugenio Zanetti.

La copie est aussi propre que stable, le cadre large profite d’un peu plus de clarté (l’arrière-plan), les détails gagnent en finesse (les visages, les fibres textiles, les boiseries, les éléments décoratifs) et la texture granuleuse, nettement plus palpable que par le passé, s’affiche avec une densité argentique rigoureusement retranscrite.

Hantise (1999)Hantise (1999)
Hantise (1999)Hantise (1999)

La reproduction des couleurs se voit améliorée par le WCG (les teintes brunes et rouges qui recouvrent les murs et les sols, l’aura bleutée lors des émergences fantomatiques) et la carnation, plus naturelle, bénéficie d’un petit surplus de chaleur.

Augmentées, les valeurs de contrastes délivrent des noirs plus profonds et des blancs plus purs pour des ombres mieux dessinées, une pénombre plus visible, des VFX numériques mieux intégrés et des sources lumineuses (relativement douces à de rares exceptions près) plus réalistes aux hautes luminances davantage détaillées (les suspensions, les phares). Le MaxFALL a été mesuré à 49 cd/m² et le MaxCLL à 1825 nits.

SON - Scooby-Dooby-Doo, where are you? 🎶

Bardé d’effets (les portes massives qui s’ouvrent et se ferment, les murmures d’outre-tombe) et d’ambiances (les craquements du bois de la bâtisse, le grincement de l’escalier en colimaçon, les rafales de vent) largement dispersés dans l’espace acoustique (d’où l’intérêt d’activer un DSP de virtualisation au vu des nombreuses sollicitations aériennes), le mixage parfaitement équilibrée de la piste DTS-HD MA 5.1 (24-bit, 4225 kbps) fait honneur à la fantastique conception sonore de Gary Rydstrom (Jurassic Park, Top Gun: Maverick).

La dynamique ravageuse appuie quelques élans efficaces (les manifestations spectrales), l’enveloppe propose une directivité affolante avec une excellente répartition à l’arrière, les dialogues restent clairs tout du long même lorsque le spectacle tend vers le gros son, la partition globalement atmosphérique de Jerry Goldsmith (Basic Instinct, La Momie de 1999) est aussi fidèlement reproduite que particulièrement volumineuse et les basses, méchamment percutantes à plusieurs reprises, nécessitent un canal LFE costaud pour pleinement s’exprimer.

L’édition contient aussi un down-mix 2.0 (24-bit, 2017 kbps) pour ceux non équipés d’un système multicanal. La bande-son DTS-ES 6.1 du DVD n’a pas été reprise.

CONCLUSION - Même pas peur !

Du spectaculaire en toc, un casting à côté de la plaque, de l’effroi jamais arrivé à destination et un scénario bancal, pour de l’horreur juste grotesque et sans subtilité aucune que le présent 4K Ultra HD, de par des prestations A/V hantées par le succès, tente de faire vivre dans les meilleures conditions possibles. En ces lieux où le fond s’est pendu, seule la forme subsiste !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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