Provenance : Allemagne | Éditeur : Capelight Pictures | Date de sortie : 22 février 2024

Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.39
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Allemand Dolby Atmos

Sous-titres
Allemand

Dogman (2023)
4.5/5

Artistique : 8 | Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos), SVS SB-4000

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ŒUVRE - Une vie de chien

Enfant, Douglas a été abusé par un père violent qui l’a ensuite jeté aux chiens. Au lieu de l’attaquer, ces derniers l’ont protégé et ils sont devenus ses alliés. Devenu adulte, encore traumatisé et menant une vie de marginal, Douglas trouvera son salut grâce à l’amour que lui portent ses chiens.

Faisant fi de tout réalisme (une BD live racoleuse) pour mieux embrasser la fable contée qu’il est, ce drame psychologique queerness où la violence côtoie l’innocence ne peut laisser indifférent de par sa folie burlesque et son charme funèbre. Et même si elle se prive de subtilité (ses méchants, ses références spirituelles), cette caractérologie d’un freak shakespearien (magistralement interprété par un Caleb Landry Jones littéralement possédé) mis au ban de la société signe le retour mordant du Luc Besson (dans un autoportrait déguisé ?) de Subway, Nikita et Léon.

« Partout où il y a un malheureux, Dieu envoie un chien. »

IMAGE - Montrer patte blanche

Issue d’une captation 6K et finalisée en 4K, l’image du présent transfert UHD Dolby Vision déballe avec bien plus d’homogénéité la folie qui vient illuminer les ténèbres d’une photographie (signée Colin Wandersman) ayant du chien.

La compression vidéo HEVC ne manque pas d’aplomb (dissipant au passage le bruit numérique de son homologue HD), l’apport en matière de définition est réellement significatif (cf. les plans larges et les bâtiments en briques dans les arrière-plans) et le niveau de détails bénéficie d’un bond en avant incontestable : des traits du visage de Douglas aux poils de ses amis à fourrure, le gain en netteté saute donc aux yeux là où le Blu-ray est parfois cireux.

L’étalonnage Dolby Vision qui baisse d’un léger cran la luminosité (il fait un peu plus sombre) mais accentue d’une grosse patte l’intensité des sources d’éclairage (les gyrophares, les spots des loges du cabaret), chasse les dérives rougeâtres des plans et jaunâtres de la carnation (autrement plus saine ici-bas). Par conséquent, largement plus nuancée, la palette colorimétrique peut déterrer les teintes vertes opprimées de l’encodage SDR. Et suivant l’usage commun, les primaires gagnent en vivacité. Quant aux contrastes, plus fougueux, ils renforcent la lisibilité des flashbacks monochromatiques de l’enfance et des scènes plongées dans la pénombre.

Dogman (2023)

SON - In the NAMe of GOD

Même si la parole y est monopolisée (avec des dialogues d’une grande clarté), cette bande-son Dolby Atmos profite d’une extension palpable des surrounds (le ricochet des projectiles lors de la scène d’action finale) et d’une verticalité qui s’assume pleinement (la pluie battante, des voix, le tonnerre qui gronde, un avion, le plâtre d’une façade qui s’effrite).

Aussi immersive qu’équilibrée, elle recourt à une dynamique forte à-propos (capable de déployer une ambiance feutrée avant qu’un couac ne vienne rompre violemment la tranquillité des lieux), manie des basses profondes (l’orage menaçant du début, les coups de feu) et laisse respirer le score atmosphérique d’Éric Serra.

CONCLUSION - Le meilleur ami de l’homme ?

Inspiré d’une histoire vraie (un enfant battu contraint de vivre dans une cage avec des chiens), ce retour au noir flamboyant pour l’ancien nabab (controversé) du cinéma français n’a pourtant pas caressé le succès au box-office… Mais sa sortie sur support 4K Ultra HD (des prestations A/V à s’en lécher les babines) devrait lui permettre de sortir du caniveau !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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[…] rôle de sa vie, le 4e (et meilleur) film de Luc Besson (Valérian et la Cité des mille planètes, Dogman) est un thriller d’espionnage au rythme ardent et à la mise en scène m’as-tu-vu qui, […]

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