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Provenance : France | Éditeur : 20th Century Fox | Date de sortie : 13 septembre 2017
Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.40
HDR10 / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français DTS 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Artistique : 8 | Vidéo : 9.5 | Audio : 10
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A80J (Expert HDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Atmos | DTS Neural:X), SVS SB-4000
ŒUVRE - Aux origines du monstre
Les membres d’équipage du vaisseau Covenant, à destination d’une planète située au fin fond de notre galaxie, découvrent ce qu’ils pensent être un paradis encore intouché. Il s’agit en fait d’un mode sombre et dangereux, cachant une terrible menace.
Plus proche de Prometheus que de la quadrilogie Alien, ce Covenant est un film de science-fiction horrifique aux détours philosophiques fascinants (les tirades du ‘Dr Frankenstein’ David), à la direction artistique miraculeuse, aux attaques gores enragées, à la double interprétation mémorable d’un subtil Michael Fassbender et aux créatures aussi terrifiantes qu’agressives (le Néomorphe). Plus cérébral que viscéral, ce monstrueux cauchemar hybride préoccupé par la mort enrichit ainsi considérablement la mythologie de la saga malgré des ratés (exposition laborieuse, réactions sottes et écriture brouillonne).
IMAGE - Le Paradis perdu
Intégralement captées en numérique, les magnifiques images lugubres de l’œuvre (signées du chef op’ Dariusz Wolski) trouvent dans ce transfert UHD un allié de poids. Stables et sans aucune trace de compression, elle permettent de profiter d’une définition au taquet (la netteté incroyable des paysages), d’un piqué ultra-affûté (une plus grande finesse des visages, des informations sur les moniteurs et des sculptures), de couleurs dé-saturées glaçantes, de contrastes supérieurs et de noirs intenses.
La palette colorimétrique délivre des primaires à la saturation améliorée et des secondaires plus vibrantes (la végétation verdoyante des montagnes) tout en étant un tantinet plus froide (des blancs plus éclatants et des bleus ne tirant plus sur le vert), les éclairages naturels (dans le repaire ‘Kurtzien‘ de David) ou non (les écrans holographies et les voyants de contrôle dans le Covenant) sont largement plus lumineux (la brillance des étoiles), et les scènes sombres profitent d’une tridimensionnalité décuplée.
SON - « Ozymandias » comme mantra
Basses musclées, score à la dimension organique oppressant (composé par Jed Kurzel), ambiances environnementales subtiles (les épis de blé qui bougent au gré du vent), bruitages inquiétants se faufilant d’une enceinte à l’autre (le déplacement des Aliens), scène arrière omniprésente, silences sous tension, effets de hauteur pertinents (la voix de Mother, les ruissellements de l’eau dans le Dérélict, les intempéries, l’arrivée du vaisseau de sauvetage, etc.) et dynamique énergique, sont les éléments-clés de ce mixage Atmos aussi ingénieux que démonstratif (dans la dernière partie notamment).
Si elle ne démérite pas, la moins détaillée et puissante VF est loin d’être pourvue d’une scène sonore aussi étendue que sa consœur 3D.
CONCLUSION - L'obsession créationniste
Après le très contesté Prometheus et explorant un monde encore plus sombre et dangereux sur support 4K Ultra HD (des prestations A/V divines), cette suite aux ambitions bibliques est avant tout une oraison funèbre pour l’humanité où le monstre n’est pas celui qu’on croit !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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En lorgnant du côté du slasher avec des personnages cons comme des balais, Covenant n’a pas marché avec moi lorsque je l’ai vu à sa sortie.
C’est dommage car la scène introductive des Aliens est glaçante. Une bestialité rarement vue et qui tranche avec la suite du film, autrement plus conventionnelle.
Après s’être fait littéralement massacrés, les mecs sont relax. C’était incompréhensible pour moi après une telle scène introductive du Néomorphe.
Quant au twist final, c’était tellement prévisible que ça faisait plus sourire qu’autre chose. Pas un mauvais film pour moi mais rien avoir avec la quadrilogie.
J’ai de sérieuses craintes pour la franchise après qu’elle est est passée sous le giron de Disney. On verra le prochain… J’aimerais tellement retrouver une claque comme avec les autres films ou même Prometheus dont je suis l’un des rares défenseurs.
Non, j’adore #Prometheus (à quelques réserves près) aussi ! 😉
Superbe illustration d’article au passage.
[…] a été supervisé en HDR par son chef op’ Dariusz Wolski (Pirates des Caraïbes, Prometheus, Alien: Covenant, La Mission, House of Gucci)… Mais creuse-t-il la différence vis-à-vis du Blu-ray édité […]
[…] Débat saugrenu qui affole la toile, voilà que certains veulent même « réhabiliter » Alien Covenant qui peut seulement se féliciter de son introduction coup de poing d’une violence graphique […]