Provenance : Royaume-Uni | Éditeur : Second Sight | Date de sortie : 19 août 2024
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
4/5
Artistique : 8 | Vidéo : 9 | Audio : 9
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Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000
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ŒUVRE - Une histoire de famille
La famille Davison est réunie dans sa maison de campagne pour célébrer l’anniversaire de mariage des parents. Alors que chacun commence à laisser éclater ses frustrations et rancœurs, la maison est prise d’assaut par un groupe de tueurs masqués. Mais sous ses airs d’innocente petite amie, Erin va s’avérer pleine de ressources…
Ce Maman, j’ai raté l’avion ! en mode Scream est un jeu de massacre gore et jouissif à la mise en scène baroque et au rythme trépidant, où les protagonistes meurent les uns après les autres de façon aussi radicale qu’imaginative. Tout simplement jubilatoire.
« Grab anything that might make a good weapon. »
IMAGE - La nuit des masques
Approuvée par le réalisateur, cette toute nouvelle restauration 4K qui s’introduit par effraction dans votre habitation avec l’aide d’un transfert UHD Dolby Vision soigné, excelle à reproduire la photographie sombre et automnale d’Andrew Droz Palermo (The Green Knight) sans l’instabilité des contrastes et l’anormale douceur (surtout pour une captation numérique) qui venaient entacher le Blu-ray édité par TF1 Vidéo en janvier 2014.
La compression HEVC reste solide sur ses appuis (un bitrate moyen de 69 Mbit/s), la hausse de la résolution est palpable dès les premières secondes (pourtant plongées dans la pénombre) avec des détails sensiblement enrichis (les visages, le mobilier d’intérieur, les plaies plus ou moins béantes), la palette colorimétrique se voit fièrement épaissie (le WCG intensifiant les tons bruns et le cramoisi du sang), et les contrastes se délectent autant des ombres (grâce à des noirs à la profondeur accrue où seules les choses censées être cachées le restent) que des hautes luminances (cf. le blanc aveuglant du flash de l’appareil photo). Volontairement austères hors l’éblouissement mentionné ci-avant, les sources lumineuses sont relevées d’une pointe afin d’apporter de la matière aux éclairages tamisés.
SON - J'entends le loup, le renard et... le mouton
Même si le canal LFE manque un brin d’impact (mais pas de profondeur), cette bande-son encodée en DTS-HD MA 5.1 (24-bit, 2090 kbps), où ça coupe et perfore à tout-va, utilise son environnement de façon ludique (un mixage savamment conçu) pour s’amuser avec la tension.
Le hors-champ (qu’il soit effrayant ou non) se taille la part du lion dans les surrounds, les effets s’en viennent violemment (la dynamique est véhémente) dans le paysage sonore et les cris d’effroi, qui s’imposent dès le deuxième acte sans saturation ni distorsion, transpercent l’air. Les dialogues sont fermement exsudés par la centrale et la musique, qu’elle soit diégétique (la chanson Looking for the Magic de Dwight Twilley Band) ou extradiégétique, casse la baraque par son ampleur.
Puisque les bruits émanant de l’étage font partie intégrante de la narration, l’activation d’un DSP de virtualisation s’impose pour contrecarrer l’absence d’une piste sonore 3D.
CONCLUSION - Entrez, c'est ouvert !
Quand le home invasion ouvre la porte au slasher, Adam Wingard (The Guest) inverse les règles du jeu pour que l’agneau endosse le rôle du grand méchant loup (la badass Sharni Vinson) et les prédateurs deviennent les trois petits cochons… Digne du Grand-Guignol sur support 4K Ultra HD de par des prestations A/V qui prennent un malin plaisir à remuer le couteau dans la plaie, cette série B indé au sadisme réjouissant est bel est bien la p’tite bobine horrifique hargneuse et goguenarde qu’elle pense être. Vous en reprendrez bien une tranche ?
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