- Accueil
- 4K Ultra HD
- Test technique
- Waterworld
4K Ultra HD – Édition US – Universal Pictures – 135 min – 09 juillet 2019
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 1.85
Bande-son
• Anglais DTS:X
• Français (parisien) DTS 5.1
Sous-titres
• Anglais
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation.
ŒUVRE – Max Rockatansky lève l’ancre
Dans le futur où les océans ont recouvert la majeure partie des terres, une poignée de survivants s’efforce de trouver une contrée mythique, Dryland synonyme de terre ferme…
Film maudit s’il en est (inflation du budget -175 millions de dollars-, catastrophe naturelle qui a ravagé les décors, problème d’entente entre l’acteur principal et le réalisateur), ce Mad Max aquatique reste près de 24 ans après sa sortie un divertissement d’aventure post-apocalyptique parfaitement calibré. Le scénario est original, les personnages délirants (Le Diacre), les décors incroyables, les bateaux rafistolés avec style, les scènes d’action spectaculaires, la bande originale grandiose et le message écologique plus que bienvenue. Voilà donc un blockbuster impressionnant et toujours aussi agréable à suivre.
IMAGE – L’Océan à perte de vue
Vis-à-vis du Blu-ray Universal (paru en 2009) qui faisait déjà pâle figure à sa sortie, ce 4K Ultra HD est une mise à niveau mastoc sans pour autant se dépêtrer d’un rendu assez inégal d’un plan à l’autre.
La définition reste donc vacillante même si les textures sont aujourd’hui nettement plus riches, les détails ne sont pas encore parfaitement nets même s’ils sont maintenant plus pointus (la rouille des environnements et l’usure des vêtements), certaines couleurs manquent toujours d’uniformité (comme le bleu des grandes étendues d’eau) même si elles apparaissent à présent comme plus profondes et nuancées (le ciel bleu, les nuages gris et les teintes de la peau), et le ciel lors de l’attaque de l’avion présente à nouveau un fourmillement (même du macroblock !) prononcé. Évidemment, cette irrégularité est certainement due aux prises de vue lors du tournage et à l’insert de certains effets spéciaux, mais c’est quand même un peu décevant.
Heureusement, les défauts de pellicule (les poussières) sont largement moindres, la structure granuleuse est moins épaisse (plus raffinée en somme), les contrastes sont plus prononcés (les noirs sont plus profonds) et les sources lumineuses clairement plus intenses (les reflets sur l’eau, la lumière du jour, les flammes).
Comparée au Blu-ray Arrow paru en janvier 2019 (la TV-Cut proposée en 1080p sur le disque UHD est tirée de ce master), l’image livre une palette colorimétrique plus naturelle, des contrastes plus équilibrés et un piqué un peu plus précis (alors qu’un peu de DNR a été appliqué sur le disque Universal).
SON – Houle ou vague déferlante ?
Nettement plus renversant qu’auparavant (hormis la VF qui reste inchangée), le mixage de la VO DTS:X propose un spectacle acoustique de tous les instants.
L’agressivité est là, chaque canal est bien utilisé, les effets comme les ambiances sont très détaillés, les dialogues sont d’une grande clarté, le score est très large et le caisson de basse appui le tout avec beaucoup (trop ?) d’efficacité (cf. la profondeur de l’attaque de l’atoll par les Smokers). S’harmonisant sans peine avec la couche inférieure, la scène aérienne est bien intégrée et délivre un surplus d’information au calme relatif de l’océan (la brise, le craquement du mât, le claquement des voiles) et au chaos des attaques (des coups de feu, des projectiles enflammés, des explosions, un avion).
Cependant, certains bruitages n’ont aucun impact (comme lorsque le harpon est arraché) et dénotent du coup avec le reste.
CONCLUSION – L’appel du large
S’il ne parvient pas toujours à éviter le mal de mer (l’image est hétérogène), le présent Ultra HD Blu-ray est suffisamment étanche (la bande-son sait très bien nager) pour que cette œuvre post-apo atypique ne s’échoue pas !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
Catégories
Posts récents
Riddle of Fire, plongée fantasque dans un
- 6 décembre 2024
- 4min. de lecture
Eat the Night, mondes parallèles et France
- 5 décembre 2024
- 5min. de lecture
Neon White, speedrunner sa place au paradis
- 4 décembre 2024
- 13min. de lecture
Wanted: Dead, un charmant bordel !
- 4 décembre 2024
- 9min. de lecture
Rawhead Rex, le hurlement d’un gros nanar ?
- 3 décembre 2024
- 4min. de lecture
[…] le master UHD est identique à celui concocté par Universal en 2019 (qui avait d’ailleurs reçu l’approbation de Dean Semler), le présent transfert […]